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18.11.17

L’art de l’artiste JR, brisant les frontières.



Sources : page Instagram de l’artiste JR
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BILLET SIGNÉ:
Anne Sophie Côté

L’art de l’artiste JR, brisant les frontières 
« Art, just doing art. Then art becomes useful »
(JR, 2017)

JR, un artiste de rue originaire de Paris, a pris une fois de plus position contre une problématique sociale par le biais de l’art. Il a en effet élevé la voix contre le projet de frontière du nouveau président des États-Unis d’Amérique, j’ai nommé le mur séparant le sud des États-Unis du Mexique.

Le projet de cet artiste engagé s’est réalisé en deux temps, sur une période allant de début septembre au 8 octobre 2017. La première partie de l’œuvre éphémère s’est révélée être une immense installation réalisée du côté mexicain de la frontière, montrant le visage d’un petit enfant regardant les États-Unis par-dessus le mur. Concernant son idée, JR nous dit s’être réveillé un jour et d’avoir vu un enfant regardant au travers un mur. Cet enfant, prénommé Kikito, a alors fait émerger le questionnement central à la base de l’œuvre : Qu’est-ce que tous les enfants pensent de cette nouvelle frontière, eux qui n’ont pas encore un point de vue politique très développé? Pour lui donc, les enfants ne verraient pas les murs de la même manière que nous les voyons. Une fois terminée, son installation est devenue un point de pèlerinage pour les gens des deux côtés de la frontière. Un lieu où tous pouvaient se rencontrer, parler, prendre des photos.

C’est peut-être ce qui a inspiré la deuxième partie du projet, consistant en un immense pique-nique regroupant les gens des deux côtés de la frontière. En effet, une longue table en bois fut installée, moitié du côté mexicain, moitié du côté américain, sur laquelle les yeux emblématiques de l’artiste JR pouvaient être perçus du ciel. Les gens ainsi regroupés pouvaient participer au repas et aux conversations. De plus, un groupe de musique était présent pour ambiancer, la moitié des musiciens étant du côté mexicain et l’autre du côté américain, mais tous jouant la même musique.

Sources des images : prises sur la page Instagram de l’artiste JR

Sources web : 
http://mymodernmet.com/jr-street-art-us-mexico-border/ 
http://mymodernmet.com/jr-street-artist-mexican-border-wall/ 
https://www.instagram.com/jr/ 
https://www.ted.com/talks/jr_s_ted_prize_wish_use_art_to_turn_the_world_inside_out?language=fr
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7.11.17

On redesign le design

crédit : Zacharia & Valentin
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BILLET SIGNÉ:
Florence Levasseur


On redesign le design

Zacharia & Valentin, deux designers Bruxellois passionnés de mode et possédant une conscience écologique, se lancent en affaires! Souhaitant mélanger mode et écologie, ils fondent Distinct Design en 2016, une entreprise spécialisée en production d’objets créés à partir de bannière et d’affiches obsolètes en plastique.

Les bannières en plastique, servant à faire de la publicité sur une courte période de temps, par exemple pour des expositions au musé ou pour des matchs sportifs, doivent suite à leur usage, être brulées pour être détruites. Évidemment, à plus grande échelle, tout ce plastique brulé est très nocif pour l’environnement et aussi pour les humains à proximité de celui-ci puisqu’il dégage de la dioxine toxique et cancérigène lorsqu’incinéré.

Bref, c’est pour cette raison que ces deux designers décidèrent de s’impliquer et de récupérer ces bannières devenues inutiles. Ils récupérèrent donc le matériau pour sa richesse visuelle et graphique avant que ce dernier ne pollue de nouveau la planète. Ils créèrent ensemble différents objets de mode, tels que des portefeuilles, des sacs à main, des boucles d'oreilles, des sacs à dos et bien plus encore. Leurs produits ne sont pour l’instant vendus que dans certains commerces à Bruxelles. Leur but ultime serait de joindre le plus de magasins et instituts possible afin de recycler un maximum de plastique.

Grâce à leur implication, des centaines, voire milliers de bannières ont maintenant une deuxième vie et l’impact environnemental que leur incinération aurait causé est évité. Ce concept de re-design et de récupération d’objet de design est super intéressant, il prouve que le design peut perdurer de toute sorte de façon et sur toute sorte de médium. Aussi, que bien que la publicité devienne obsolète après un temps, son esthétique peut quant à elle être récupérée que les solutions sont infinies.

Voici deux liens reliés au sujet le premier expliquant leurs débuts et leurs recherches de financement et le deuxième étant leur site si vous souhaitez voir les produits surprenants qu’ils proposent.

1- https://fr.ulule.com/distinct-design/
2- https://www.distinctdesign-store.com

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29.10.17

Think << BIG >> !

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UN BILLET SIGNÉ :
Geneviève St-Georges

La première fois que j’ai entendu parler de Bjark Ingels c’est par la diffusion d’une série sur le design réalisée par la compagnie Netflix. La série comportait (8) épisodes d’environ 45 minutes et portait le nom « Abstract : The art of design ».

Le 4ième épisode portait essentiellement sur le travail de Bjark Ingels, l’homme à la tête de la désormais très célèbre compagnie BIG (Bjark Ingels Group). L’épisode explique la façon singulière dont Bjark réfléchi et créé. Pour lui, l’architecture ne doit pas se contenter d’ériger de beaux immeubles mais doit tenir compte de tout l’« écosystème », c’est-à-dire tenir compte de l’individu, de la communauté, de l’environnement, des ressources matérielles et financières. Bjarks donne d’ailleurs une conférence à ce sujet, laquelle est disponible en ligne

Ce qui caractérise à mon avis le design, peu importe où il se trouve, est sa capacité à analyser une problématique et à identifier une solution en tenant compte de connaissances provenant de plusieurs aspects et plusieurs domaines. La multidisciplinarité est selon moi essentielle à l’élaboration d’un bon design puisque cela permet non seulement de répondre à la problématique spécifique mais aussi d’anticiper d’autres enjeux (impact environnemental) ou encore de bonifier d’autres aspects (utiliser des matériaux recyclés ou des ressources locales, créer un espace de loisirs) et ce, dans l’optique général du « mieux vivre » dans cet écosystème où l’humain n’est pas seul…

photo de Laurent de Carniere

C’est pourquoi je souhaite vous présenter deux de ses récentes constructions. La première est le projet de logements flottants pour étudiants (Urban Rigger). Ce projet a d’ailleurs été nommé parmi les finalistes pour le prix de Innovation by Design Awards 2017. C’est en réponse à une demande croissante de logements pour les étudiants à Copenhague, que Bjark a décidé de créer une unité de logements flottants à partir de containers usagés.

D’une part, il créé des logements à peu de frais et utilise un espace qui n’était, en quelque sorte, pas prévu pour de telles constructions. Ces logements sont situés à proximité du centre-ville et chaque unité possède son jardin vert, des quais d’embarquement pour le kayak, des espaces pour les vélos, etc. De plus, les unités sont chauffées à l’eau et utilisent l’énergie solaire.



Tous droits réservés à Bjark Ingels Group
Un autre projet surprenant fut la création d’une usine de destruction de déchets (pour convertir les déchets en énergie).

L’emplacement en soi était un défi car l’usine devait être située en milieu urbain et son ampleur était considérable. Bjark a proposé de faire une structure qui chapeauterait l’usine et sur laquelle on érigerait des pentes de ski. Comme Copenhague est très plat, il a eu l’idée de créer une montagne artificielle qui, en été servirait de point d’observation ou de promenade et en hiver, de centre de ski. Bjark ne se contente pas d’exécuter une commande, il la bonifie en tenant compte de toutes les dimensions, sociales, environnementales et économiques.

Dans ce projet, il a même demandé à un ingénieur de convertir la sortie de cheminée (qui expulse du CO2) afin qu’elle concentre sa fumée et l’expulse comme un cercle de fumée bien visible dans le ciel, plutôt que de laisser la fumée s’échapper normalement. Comme il le dit lui-même, il devient alors très facile de savoir à combien équivaut une tonne de CO2, lorsqu’on réussit à compter 10 cercles, nous y sommes…

Je trouve très inspirante sa façon de concevoir la gestion des espaces publics puisqu’elle tient compte du bien-être de la communauté et de son environnement en général. ______________________________________________________

L’IMPRIMERIE CENTRE D'ARTISTES

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Image tirée du site web de L’imprimerie :
Centre d’artistes.
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BILLET signé :
Élizabeth Major

L’imprimerie centre d’artistes : le collaboratif au service de l’art
Artistes, créateurs, professionnels ou amateurs, tous sont les bienvenus dans cet agréable espace de production artistique, graphique et photographique!

Ouvert depuis le la fin de l’année 2016, cet endroit atypique situé sur Saint-Catherine offre à ses abonné(e)s une multitude d’équipements (iMac, imprimantes, tablettes ou encore presse à chaud) ainsi que des ateliers divers et variés allant de la lithogravure à la xylographie en passant par l’eau-forte.  L’entraide et l’émulation étant au coeur de ce projet, une supervision ainsi qu’un support technique ont été mis en place par l’Imprimerie, à des tarifs abordables.

S’inscrivant dans une démarche moderne et écologique, le centre met tout en oeuvre pour privilégier les techniques et les produits respectueux de la santé et de l’environnement.

Infos et accès :
Tarif : 30$/an ou 50$/2 ans
Ouverture 24/24h

3910 rue Sainte-Catherine E,
Montréal, QC
H1W 2G4
514-360-1244


https://limprimerie.art/

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UN TABOU

Libresse Sverige. «Blood normal»

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Billet signé:

LAURA CHARETTE

Une campagne publicitaire pour démystifier un tabou.
Les menstruations. Oui, les menstruations.

Même si toutes les femmes vivent avec leur cycle menstruel et qu’elles seront en moyenne menstruées 450 fois (1) dans leur vie, c’est un phénomène qui, encore aujourd’hui, est tabou dans notre société.

Les publicités actuelles, présentent des femmes heureuses, épanouies, comblées d’avoir leurs règles. Par contre, toute femme pourra dire que ces publicités présentent la vie vue avec des lunettes roses.

Qu’à-cela ne tienne ! Libresse, une compagnie de produits d’hygiène féminine, a décidé la semaine passée de briser les tabous en mettant en ligne un court métrage exposant les menstruations telles quelles le sont vraiment.

Libresse prend position avec son court métrage produit par l’agence publicitaire AMV BBDO (https://www.amvbbdo.com/en/work/clients), réalisé par Daniel Wolfe et capturé par Monika Lenczewska. En effet, on peut voir les menstruations telles quelles le sont vraiment soit :

-    les crampes,
-    la douleur,
-    le sang,
-    les émotions,
-    les hommes,
-    la douche,
-    les rapports physiques

Cette campagne qui a pour message : «Periods are normal. Showing them should be too.» expose ce tabou en normalisant les menstruations et en affirmant haut et fort que nous devrions montrer la réalité en tant qu’exemple pour toutes ces jeunes filles qui, un jour aussi, seront menstruées.

Le rêve du réalisateur étant que «les femmes ne [passent] plus un tampon à une amie comme s’il s’agissait d’une drogue illégale»(2) pourra se réaliser que si nous brisons le cercle vicieux de la romantisation publicitaire omniprésente au quotidien.

Grâce à ce message d’acceptation, les designers ayant imaginé cette campagne, permettent à la marque Libresse de prendre position et de partager des valeurs qui permettront à notre société d’avancer.

Parce que les menstruations, ce n’est pas juste de l’eau colorée bleue et une jeune femme qui saute sur un tremplin en faisant un triple périlleux avant en souriant le tout, grâce à son tampon qui s’ajuste aux mouvements de son corps.

Pour voir le court métrage
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Sources
1] https://iref.uqam.ca/upload/files/Cahiers_de_lIREF_no16_Melissa_Nader.pdf
2] http://www.infopresse.com/article/2017/10/17/une-campagne-expose-les-menstruations-avec-enfin-du-sang
Image :
LIBRESSE SVERIGE. «Blood normal», Youtube, [en ligne], https://www.youtube.com/watch?v=lm8vCCBaeQw, (page consultée le 23 octobre 2017)

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AFFICHES POUR LE DÉSARMEMENT NUCLÉAIRE POUR LA PAIX (2015)


Photo par Marie-Julie Gagnon
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BILLET signé
Stéphanie Savard
 
Des affiches pour la paix
J’ai découvert cette semaine, malheureusement quelques jours après l’événement, que l'exposition Affiches pour la paix (Poster For Peace) eut lieu à l’esplanade de la Place Ville-Marie le 21 septembre, soit la journée internationale de la paix. Il s’agit en fait de la première édition d’un concours international, organisé par Sid Lee Collective ainsi que Massivart, où tous créatifs confondus étaient invités à proposer une affiche sur le thème de la paix. Les artistes avaient jusqu’au 1er septembre pour remettre leur affiche, laissant ensuite le jury, composé de 7 personnalités importantes de l’industrie du design, faire leur choix. C’est à l’occasion d’un Bed-in (un concept inspiré de Jonh Lennon et de son Bed-in for Peace à Montréal, en 1969) que les 50 finalistes ont été dévoilés. Les affiches ont été imprimées sur des draps de lits et les profits provenant de la vente de ces douillettes ont été remis à l’Amnistie internationale Canada francophone.

Même si l’exposition est terminée, il est toujours possible de consulter les affiches finalistes sur le site conçu spécialement pour l’événement. Il est également possible de visionner la vidéo promotionnelle du concours qui est esthétiquement bien réussie, très poignante et qui nous porte à se questionner sur le monde dans lequel on vit. C’est plaisant de voir de grandes agences telles que Sid Lee Collective et Massivart s’impliquer autant et de constater que le design peut vraiment faire une différence dans un contexte comme celui-ci. C’est aussi très intéressant de voir des designers de partout s’exprimer sur le sujet à leur façon et de les voir réagir avec force aux problèmes de grande envergure. En espérant que cette initiative qui unit la créativité et l’amour en inspire d’autres à utiliser le design pour faire une différence.

Site de Poster For Peace — http://postersforpeace.love
Site de l’article
lien
Source de l’image
lien
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AFFICHES POUR LE DÉSARMEMENT NUCLÉAIRE 
POUR LA PAIX (2015)
Le billet de Stéphanie me rappelle de vous faire part du mot publié en 2015 et en 2016 ci-dessous, de même que de montrer les résultats du projet proposé aux étudiant(e)s de première année en 2015.

Il s'agissait d'un concours d'affiches sur le thème de la Paix, réalisées par les étudiant(e)s dans le cadre du cours de problématique en 2015, pour le concours lancé par l'ONU à l’occasion du «70e anniversaire de la première résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui visait à éliminer les armes nucléaires et toutes les armes de destruction massive».

L’objectif du concours était de « mieux faire comprendre la nécessité du désarmement nucléaire et d’inciter les citoyens du monde entier à faire entendre leur voix et à utiliser leurs talents artistiques pour promouvoir un monde exempt d’armes nucléaires.»

Vous pouvez visualiser les affiches choisies par ce jury de l'ONU, dont aucune des 3 groupes du cours ne faisaient malheureusement partie .  https://www.unposterforpeace.org/

À la lumière des récents événements et de l'escalade entre Trump et Kim Jong Un, le problème est malheureusement toujours d'actualité.
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Vieux ceinturon (photo © Lefebvre 2016)
L'Assemblée générale des Nations Unies a décrété que la Journée internationale de la paix serait observée chaque année le 21 septembre [1]. « Une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle toutes les nations et tous les peuples seraient invités à cesser les hostilités. Elle a engagé les États Membres, les organismes des Nations Unies, les organisations régionales et non gouvernementales et les particuliers à célébrer comme il convient la Journée internationale de la paix, y compris au moyen d'activités d'éducation et de sensibilisation, et à oeuvrer, de concert avec l'Organisation des Nations Unies, à l'établissement d'un cessez-le-feu mondial.»

Voici le début message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan en 2004, à l’occasion de cette Journée internationale de la paix, le 21 septembre :
« La Journée internationale de la paix donne lieu tous les ans à une cérémonie spéciale mais, cette année, elle revêt encore plus d’importance car elle coïncide avec le cinquantième anniversaire (message prononcé en 2004) de la cloche de la paix que nous faisons sonner chaque année à cette occasion. C’est en 1954 que cette cloche, fondue dans le métal obtenu à partir de pièces de monnaie recueillies par des enfants dans une soixantaine de pays, a été offerte à l’Organisation par l’Association japonaise pour les Nations Unies. Depuis un demi-siècle, elle lance au monde un message puissant concernant l’aspiration de l’humanité à la paix. Tout ce temps-là, du plus fort de la guerre froide à la montée des conflits internes, de la propagation de la crise du sida à l’escalade du terrorisme, le message de la cloche est resté constant, clair et juste. »
Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU, le 21 septembre 2004
www.un.org
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Caroline Banville
Geneviève Bergeron
Justin Champagne

Ariane Cloutier

Sébastien Dorion

Béatrice Dubreuil

Alina Herta

Amélie Hood

Philippe Leclerc

Paul Martel

Claudie Léger

Anthony Provencher


Étienne Déniger

Claudie Léger

Valérie Bédard

Claudie Léger

Samuel Daoust

Etienne Deniger


Valérie Bédard

Valérie Bédard

Alexandra Matte-Tarantino

Étienne Déniger
Patricia Duchesne

Étienne Deniger

Audrey Rivet
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5.10.17

MAPP MTL

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Votre collègue Ophélie Henrard du cours nous faisais part du festival MAPP MTL.

« Le vernissage a lieu ce soir, le jeudi 5 octobre, et le festival se poursuit jusqu'au 7, avec des présentations entre autre de Moment Factory et Never Appart ». Elle précise par ailleurs qu'elle et un de ses amis, Antoine Godin « y présenteront une petite animation dont le sujet est la relation entre juifs / grecs / italiens / québécois dans le Mile-End».

Le lien pour le festival
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25.9.17

THE GIVE AGENCY



Les photos proviennent de la banque d’images
de l’agence de l’évènement de Toronto
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The Give Agency s’arrête à Montréal
BILLET DE JUSTINE GRÉGOIRE : GR.20

Fondée à Halifax en 2016 par trois grands noms de l’industrie publicitaire (Brian Hickling, Mike Maloney et Chaz Thorne), The Give Agency est une agence éphémère de trois jours instaurée dans le but d’aider des organismes sans but lucratif en leur offrant des idées et des conseils en communication. Après les deux dernières éditions à succès (Halifax en 2016 et Toronto en 2017), l’agence s’arrêtera à Montréal du 24 au 26 septembre prochain et elle viendra en aide aux organismes Cyclo Nord Sud, Centraide et Pour 3 Points. L’évènement très attendu réunira plus de 90 personnes à travers le Québec qui représentent différents domaines des communications. On retrouvera, parmi les participants, les agences Sid Lee, Cossette et lg2.

« Les deux premières éditions ont eu un véritable impact sur les organismes avec lesquels nous avons collaboré : cela a contribué à augmenter leurs revenus, à accroître l’engagement de leurs publics cibles et à favoriser la durabilité de leurs activités », a spécifié Marie-France Leblanc, coordonnatrice de l’édition montréalaise de The Give Agency. Cette agence allie donc vision, partage et plaisir. C’est leur manière à eux de faire profiter leur talent tout en ayant un impact social positif envers différents organismes dans le besoin. Les commentaires des personnes y ayant participé ne sont que positifs. C’est une occasion en or où chacun donne et reçoit à la fois.

En terminant, je vous invite à aller visiter le site NOVAE, le média de l’économie positive et engagée, sur lequel j’ai trouvé un article intéressant portant sur le sujet.

Site de l’évènement
Source de l’image
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8.9.17

«12 Kinds of Kindness»


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BILLET SIGNÉ : 
ROSE-MARIE DION  gr.20

12 Kinds of Kindness
Je suis tombée cette semaine sur le site de DesignThinkers Conference ; un événement organisé depuis 18 ans par the Association of Registered Graphic Designers qui explore différents processus de design et de créativité qui ont marqué le travail des conférenciers invités. En jetant un coup d’œil sur les participants, j’ai voulu vous partager un projet de Timothy Goodman en collaboration avec Jessica Walsh qui s’appelle 12 Kinds of Kindness.

Le principe est particulièrement simple : les deux partenaires ont tenté pendant 12 mois de créer 12 étapes/exercices pour devenir plus empathique et gentil avec les gens qui nous entourent. La gentillesse étant gratuite et tellement agréable à offrir qu’ils ont voulu adopter certains trucs à leur quotidien. Dans le site web coloré du projet, on retrouve de petits dessins animés, des vidéos humoristiques et particulièrement esthétiques, des typographies faites main qui procurent une belle expérience pour l’utilisateur. La plupart de ces 12 actions nous semblent à première vue si faciles, mais c’est en regardant la vidéo promotionnelle et en lisant les histoires de chacun que l’on se rend compte que nous avons beaucoup de chemin à faire pour devenir une société pleine de bonté. J’ai adoré l’engagement des designers dans ce projet de longue haleine. On les voit souvent être tendus ou inconfortables dans les capsules, mais ils sont allés jusqu’au bout en écrasant leur orgueil et leur gêne pour arriver à produire le plus de bien possible dans les rues de New York. L’aspect graphique du site web et des capsules est excellent puisqu’il rejoint les valeurs de gentillesse, d’humilité et de chaleur humaine de l’expérimentation.

Le site du projet> 

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4.12.16

AGRILE DU FRÊNE

Photo: Lefebvre, Mandeville, 2012



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Billet de blogue signé:
Maxime Poulin
L’agrile du frêne a détruit des milliers de forêts en Amérique du nord. Dans la plupart des cas, les arbres tués par cet insecte finissent leurs vies sous forme de copeaux. Il y a par contre quelques belles initiatives qui réussissent à donner une nouvelle utilisation aux frênes touchés par l’agrile comme le rapporte un article de Radio-Canada (http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/806771/frene-agrile-recyclage).
À Montréal, dans le quartier de Rosemont-La Petite-Patrie, des jeunes en réinsertion sociale ont  fabriqué une soixantaine de bancs de parc et de bacs à fleurs à partir de frênes abattus. Ils sont ensuite installés dans les rues et les parcs de l’arrondissement.

Dans la capitale nationale, qui est aussi durement touchée par l’agrile, on récupère le frêne pour la construction des futures gares du nouveau train léger sur rail. Chacune des 13 gares du projet auront des plafonds et des murs fabriqués entièrement en frêne.C’est cependant la ville de Cincinnati, aux États-Unis, qui tire son épingle du jeu dans la récupération du bois de frêne endommagé par l’agrile. Le programme Bois urbain, implanté en collaboration avec la commission scolaire de Cincinnati, a permis de fabriquer 900 pièces de mobilier qui ont ensuite été vendues aux écoles. Les recettes accumulées par la vente de mobilier ont été utilisées afin de planter de nouveaux arbres. La ville s’est aussi lancée dans la fabrication de planchers en bois de frêne, une autre initiative qui a récolté beaucoup de succès.


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Commentaire (LL) : Merci Maxime (il manquait une image). J'ajoute ce lien de qq qui le transforme en voilier. 
Lien
Et ce lien qui touche le Mont-Royal.
Lien 

Il ne faut pas oublier la mise en garde toutefois, afin d'éviter de propager une contamination pour ceux qui seraient tentés d'en faire du bois de chauffage et de le vendre :  « L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est l’organisme responsable de la lutte contre les espèces envahissantes comme l’agrile du frêne. À des fins de contrôle, l’organisme a adopté une réglementation sévère : un individu peut recevoir une amende pouvant aller jusqu’à 50 000 $ ou faire l’objet de poursuites judiciaires s’il déplace du bois de chauffage hors d’une zone réglementée.
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FROSTY le bonhomme de neige

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Billet blogue signé :
Wendy Moran


En ce mois de décembre, comme à l’habitude, les traditionnels bonhommes de neige refont surface dans l’imagerie des Fêtes. Toutefois, force est de constater qu’ils sont de moins en moins présents dans nos parcs et jardins.

Profitant du retour de ce symbole populaire, l’organisme états-unien Cool Effect a récemment lancé une campagne à saveur humoristique traitant des changements climatiques et mettant en vedette les « snowmen » en danger. Nommée « Save Our Snowmen », la campagne vise à sensibiliser le public aux conséquences réelles du réchauffement planétaire, ainsi qu’à les encourager à soutenir les meilleures initiatives destinées à lutter contre les changements climatiques par l’entremise des crédits compensatoires de carbone.

La vidéo principale, « A Film About Climate Change », nous montre les « snowmen » migrant vers le Nord et les « difficultés » auxquelles ils sont confrontrés. Malgré le ton plutôt léger et absurde de la campagne, on comprend rapidement que ces bonhommes de neige représentent en fait les espèces animales et les humains, obligés de migrer pour leur survie. Sur le site Web, il est ainsi possible de « sauver » symboliquement un bonhomme en faisant des dons monétaires, qui sont par la suite redistribués aux organismes soutenus par Cool Effect. Une phrase que l’on peut lire sur le site résume bien le message que l’on cherche à véhiculer : « Because nobody, whether they’re a snowman, a polar bear or a human being, should be forced to leave their home due to melting snow and rising seas. »

Commentaire : Merci Wendy, intéressant!

2.12.16

CAPTURE DE CO2

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Billet de blogue signé :
William Thibault

C’est en 2009 que David Keith, climatologue à l’université de Harward, fonde la société canadienne Carbon Engineering. Sept ans plus tard, il mettra au point une solution ingénieuse qui pourrait ralentir le réchauffement climatique. Le 9 octobre 2016, la première usine pilote fut installée à Squamish en Colombie-Britannique. Celle-ci a pour but de capturer directement le CO2 dans l’atmosphère. C’est en utilisant une massive quantité de ventilateurs géants qu’il est maintenant possible de capturer le CO2 dans l’air. Une fois récolté, le CO2 est filtré, purifié et converti en boulette de combustible synthétique. Ces boulettes pourraient être en vente comme combustible d’ici 2018 et produiraient une énergie sans aucune émission.

Depuis ses premières phases de prototypage, plus de dix tonnes de CO2 ont déjà été capturées. Ces résultats impressionnants ont rapidement attiré l’attention de plusieurs riches investisseurs, dont Bill Gates, qui compte démontrer que cette avancée pourrait être réalisée à grande échelle et à des coûts raisonnables. Espérons que cet investissement de plus de 200 millions de dollars aura un impact positif sur l’avenir de notre planète.

lien
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18.11.16

Les serres photovoltaïques d'une entreprise française

Source de l'image : www.akuoenergy.com
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Billet de:
MARIE CHÉNIER

J'ai pris connaissance de ce projet de design écologique en écoutant le documentaire Demain, qui aborde les questions de cultures durables et de lutte aux changements climatiques d'un angle plutôt optimiste. Le film nous amène à la rencontre de citoyennes et citoyens ayant décidé de passer à l'action pour la sauvegarde de l'environnement et la transition vers de sociétés plus résilientes et équitables. On y voit entre autres de nombeux projets d'agriculture urbaine, de permaculture et de monnaie locale. Aussi, on y découvre que certaines entreprises font un effort réel pour être des facteurs de changement positif et concret dans leur société et à l'échelle humaine. C'est le cas de la compagnie Akuo énergie, spécialisée en production et développement d'énergies propres.

En 2007, le groupe français Akuo énergie développe un concept de serres photovoltaïques, nommé Agrinergie. Il s'agit de serres dont le toit accueille de panneaux solaires sur la moitié de sa surface. L'énergie générée est vendue localement et les profits servent à financer la culture d'essences en voie de disparition et de légumes biologiques. Le projet cherche à combiner la production d'énergie solaire et l'agriculture, de manière à utiliser l'espace efficacement et sans polluer. Enfin, cette démarche s'inscrit dans le mouvement agroécologique actuel, en cherchant à valoriser l'économie locale tout en innovant pour réduire son empreinte écologique et préserver la biodiversité. On trouve aujourd'hui une vingtaine de ces serres à travers l'Île de la Réunion, la Corse, la Guadeloupe et la France.
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Merci Marie pour ton billet!
Un documentaire de Cyril Dion et Mélanie Laurent qui rappelle l'importance de proposer des solutions, de tous ces exemples qui permettent l'espoir lorsque les efforts sont mis en commun. L'auteur Cyril Dion rappelle d'entrée de jeu les mots de Gandhi, qui est l'un des premiers modèles que l'on étudie en ERE : « Montrer l'exemple n'est pas la meilleure façon de convaincre, c'est la seule ». On peut aussi comprendre que le film documentaire est lui-même en ce sens une initiative qui montre l'exemple.

À propos de Demain, Étienne Leblanc de la Presse citait Cyril Dion sur l'origine du nom du mouvement colibris, inspiré d'une légende amérindienne « des animaux, pris dans la tourmente d'un feu de forêt, se réfugient au bord d'un cours d'eau, paralysés par leur situation intenable. Parmi eux, un colibri s'agite, fait l'aller-retour entre le feu et la source d'eau. Il tente d'éteindre les flammes, une goutte à la fois. Les autres animaux le découragent : "ce que tu fais ne sert à rien, le feu est trop gros". Et le colibri de répondre : "je fais ma part" ». On peut lire cette histoire sur le site d

Nous avons la chance à Montréal (et à Laval) comme vous le savez, d'avoir plusieurs exemples porteurs de solutions. Les toits de serres d'agriculture urbaine et responsable des Fermes Lufa, qui mettent de l'avant «la recirculation de l'eau, une utilisation optimale de l'énergie et des aliments produits sans pesticide, herbicide et fongicide synthétique » en sont une.

RIEN NE SERT DE COURIR ?

photo : adidas

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Billet de:
MARLÈNE DULUDE

En collaboration avec Parley for the Oceans, un regroupement environnemental mettant sur pied des projets sensibilisant au maintien de la propreté de nos océans, Adidas a annoncé l'arrivée d’un soulier conçu à 95% de plastiques récupérés dans l’eau. Cette édition limitée (7000 paires) sera disponible d’ici quelques jours pour environ 200$. L’objectif du projet est bien sûr de sensibiliser les consommateurs, mais aussi d’autres entreprises, sur l’utilisation du plastique et ses impacts sur l’environnement.  Le soulier est composé à partir de filets de pêche récupérés dans l’océan puis transformés en fil. Leur présence au fond de l’eau pollue et tue une quantité phénoménale de poissons. ''We have succeeded in creating something quite spectacular out of trash, but in an ideal world we shouldn’t need to.’'

Malgré cette belle initiative, le projet à lui seul ne pourra changer la situation actuelle des océans. Cependant, je crois qu’il faut souligner cette action d’Adidas. En tant que multinationale, son pouvoir est immense et son influence auprès des jeunes, tout autant. Par ce fait, j’ose espérer que peu à peu, par des projets semblables, nous aurons conscience de nos gestes quotidiens et de leurs impacts. Le plastique est partout, il faut changer nos habitudes dès maintenant, car sa présence est destructive pour tout l’environnement.

Pour tout savoir sur la procédure de récupération des déchets effectuée pour ce projet
lien
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Merci Marianne pour ton billet!

Oui, les entreprises soignent de plus en plus leur image en matière d'impacts environnementaux. Il faut féliciter le long travail de sensibilisation des organismes derrière les initiatives du genre. La naissance de mouvements comme Parley, dont le principe est de regrouper des artistes, designer, cinéastes, environnementalistes, sensibilise et donne lieu a d'autres initiatives du genre (jeans / particules de plastiques dans l'eau de lavage, etc.) Utiliser le filet de pêche (souvent illégal par ailleurs) est effectivement une belle façon de sensibiliser. Espérons qu'en plus de cette initiative (coup d'éclat) qui fait parler d'elle comme de la première entreprise à utiliser les plastiques retrouvés dans les fonds marins pour faire des chaussures (...), l'entreprise change l'ensemble de ses pratiques, tranquillement pour ne pas faire que de « l'écologie de surface ».

Le potentiel de recherche de solutions par le biais de la conception, de l'éducation et de la créativité que nous tentons d'examiner dans le cadre du cours, est indéniable. Ainsi, dans ce domaine de la -mode- short de surfs en bouteilles recyclées, soutien gorge de yoga, doudounes et sac à dos qui revalorisent les débris plastique de la mer, pour la fabrication de fil ou les bouteilles de plastique sont de plus en plus  fréquentes.  Ces vêtements produiront-ils au moment du lavage les mêmes micro particules de plastiques que le reste?

Alors qu'il est prévu que la quantité de plastique dépassera la quantité de poisson dans les océans si rien n'est fait, toutes les initiatives sont nécessaires.

3.11.16

Before the flood



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BILLET DE :
CATHERINE SABOURIN

J’ai découvert tout récemment l’application Blue Sky Map en visionnant le documentaire Before the Flood. Bien qu’elle ait été lancée en 2015 et qu’elle soit seulement disponible en chinois, le concept et le but de cette application valent la peine d’être découverts.

Durant les dernières décennies, la pollution en Chine est devenue un problème majeur qui inquiète de plus en plus ses citoyens. Plusieurs font face à des problèmes de santé en raison de la pollution de l’air dans laquelle ils vivent. Ce n’est pas pour rien que le directeur de l’Institut des affaires publiques et environnementales (IPE), Ma Jun, décrit son pays comme étant « l’usine du monde » (1). Face à une telle situation, il a cherché à rendre transparentes les données de la pollution nationale afin d’une part, d’informer les citoyens et d’autre part, afin de faire pression sur les compagnies qui polluent outrageusement. Se basant sur une application déjà existante, il a tenté diverses améliorations et innovations qui lui ont valu le prix Skoll pour l’entrepreneuriat social.

Blue Skye Map est en fait une carte nationale sur la pollution en Chine. En plus de renseigner sur la qualité de l’air et de l’eau, cette application donne des informations sur les émissions de 9000 industries et centres d’énergie chinois. Les données de surveillance de l’environnement de chacun d’entre eux sont enregistrées à chaque heure et sont automatiquement affichées sur l’application.

Dans un pays comme la Chine où les véritables informations sont parfois ardues à obtenir, Blue Sky Map permet aux citoyens d’avoir accès à une source fiable. Pour paraphraser les propos de Ma Jun, « rendre de telles informations accessibles, c’est donner le pouvoir aux citoyens » (1). Ils sont conscients des faits et ont ainsi la possibilité de faire bouger les choses. De même, cette transparence est aussi accessible aux médias qui aident énormément la cause en scrutant quelles compagnies ne respectent pas les normes. Bref, Blue Sky Map use de la technologie pour y voir plus clair dans les principales sources de pollution en Chine et ouvre la voie vers de nouvelles solutions.

(1) Extraits tirés du documentaire Before the Flood.

Sources et légendes
Image 1 – Chinadialogue : L’icône de l’application
Image 2  – ChinaFile : Les données apparaissent pour chaque industrie.
Image 3  – Before the Flood : Lorsque les données sont rouges, cela implique que la compagnie pollue plus que ce qui est conforme aux règles. 

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