2.2.20

ÉCORÉFUGIÉ.E.S : UN SYMBOLE, UN DRAPEAU

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MATHILDE VELTEN 2020

KATHERINE AZZOLA 2020

SÉBASTIEN DAIGLE 2020

ALIXE CÔTÉ 2020

MAEVA GAUTHIER 2020

LAURIANNE HUGGINS 2020

VÉRONIQUE LAPIERRE 2020

LISA SALMERON 2020

SILIA ST-AMOUR 2020

WILLIAM SÉGUIN 2020

THÉO SÉNÉCAL 2020

ROMANE MARANDA 2020

ALICE PARÉ-MOUILLOT 2020

FRÉDÉRIQUE A.BEAUCHAMP 2020

ANTOINE BERTRAND 2020

MICHAEL BOWDEN 2020

MARGO LEDERMAN








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MIGRATIONS FORCÉES :
SYMBOLE D'ACCUEIL & DE DEMANDE D'ASILE

Dans le cadre du cours de problématique, les étudiant(e)s étaient invités à concevoir un drapeau  symbolique de l’accueil de celles et ceux qui doivent fuir, de l’absence de frontières. Un drapeau qui déclencherait la solidarité et la cohésion, qu’il soit porté sur un sac à dos, affiché sur une porte, ou flottant sur un mât. Un symbole affichant un appel à l’aide, une demande pour celle/celui qui est menacé.e et un signe de solidarité et d’accueil pour celle/celui qui reçoit. 

Chacun.e était invité.e à mettre ses idées au service d'une problématique actuelle, engagée. Un design porteur de changement, rassembleur, inclusif, bienveillant. Une approche de design écosocial, en lien avec une Éducation relative avec l'environnement et l'écocitoyenneté (ERE).

Les thématiques changent au fil des ans et des problématiques. Quelques exemples:
2017 Écoréfugiées ; 2016 Migrations forcées ; 2015 COP21 ; etc... 2008-09
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Contexte
—« Les déplacements d’un pays à l’autre pour cause de catastrophe naturelle, (induite ou non par le changement climatique), deviennent un phénomène toujours plus important à l’échelle mondiale. Pourtant le statut de « réfugié » n’est pas légalement reconnu pour les « migrants du climat » considérant qu’ils ne sont victimes d’aucune persécution politique. L’Initiative Nansen se mobilise afin de trouver des réponses politiques et légales au défi que représentent ces migrations [1] ».
Le statut de « réfugié environnemental » est présent dans un rapport du Programme des Nations Unies dès 1985, mais le statut de « réfugié climatique » n’existe pas. Le premier désigne les victimes de catastrophes d’origines naturelles forcées de se déplacer, le deuxième ne fait référence qu’aux personnes victimes du « changement et du réchauffement climatique. » [2]
—« Les catastrophes naturelles et autres événements dus au réchauffement de la planète ne constituent pas un argument permettant de « demander l’asile », les déplacés environnementaux n’ont aucun statut juridique défini comme c’est le cas pour les réfugiés. » [3]
—La Suède est une pionnière en reconnaissant depuis 2005, le droit à la « protection » pour les personnes victimes de catastrophes environnementales (voir aussi Finlande). [3]

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Projet
Le design se doit de proposer des solutions. Un changement radical des priorités s’impose.
Nous faisons face à certains des plus importants défis de l’histoire de l’humanité, à de réels enjeux tant politiques que sociaux ou environnementaux. Un symbole de ralliement qui soit au-delà de limites territoriales, juridiques ou politiques, pour celles et ceux qui n’ont souvent ni protection, ni refuge, ni statut. Un drapeau placé sous le signe de la sensibilisation : prise de conscience, détresse, accueil, frontières, statut, solidarité, etc. Vous avez l’opportunité d’attirer l’attention, de lancer un S.O.S. à la planète sur les migrations climatiques forcées, la condition des populations qui en sont victimes, qui sont sans statut, et de celles qui peuvent agir et accueillir. Vous offrez à celles et ceux qui doivent fuir et se relocaliser une -voix- visuelle, empreinte d’espoir, et aux hôtes, une main tendue. Vous menez campagne auprès de l’ONU.
Vous devenez porte-parole des écoréfugié.e.s [4].

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[1] CIPADH. 7 mai 2015.
[2] L’ONU (Organisation des Nations Unies), appelle à la reconnaissance d’un statut juridique pour les réfugiés environnementaux, sur le même mode que les réfugiés politiques. Pourrait inclure les réfugiés de catastrophes naturelles autres que climatiques, comme les victimes de séismes ou de cyclones.
[3] Info-migrants : Grand Angle « Plusieurs millions de nouveaux réfugiés et déplacés climatiques en 2019 ». Louarn, Anne-Diandra. Publié le : 12/12/2019.
[4] Écoréfugié (éco-réfufgié). S’écrit sans trait d’union selon Antidote.




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