PRENEZ POSITION 2014
___________________________________________________
COMMUNIQUER AUTREMENT
Guillaume Bechon, Etienne Angot
Parc Père-Marquette, boul. Rosemont
Parc Père-Marquette, boul. Rosemont
Dans le cadre du cours de problématique,
nous avons réfléchi sur les effets néfastes que pouvait avoir la communication
visuelle sur l’environnement. En effet, tous les produits
de communication
imprimés ont un impact direct sur l’environnement naturel (dépenses de papier
et d’énergie, utilisations de produits chimiques), et des coûts financiers
importants.
Nous pensons que tout designer, en tant
que citoyen, se doit d’adopter des pratiques responsables. Ce designer peut
agir, à son échelle, de différentes façons : en utilisant des encres
végétales, des matières recyclées et recyclables, du bois provenant de forêts
gérées durablement, etc.
Mais aujourd’hui, il est quasiment impossible de
communiquer un message sans passer par des étapes néfastes pour l’environnement
(épuisement des ressources naturelles). Par exemple lors de la conception de
campagnes publicitaires, on pense tout de suite à l’impression d’affiches, de
dépliants, de bannières, etc.
selon un rapport du programme des Nations Unies
pour l’environnement publié en 2011, dans quarante ans, les êtres humains
consommeront 140 milliards de tonnes de ressources naturelles (minerais,
hydrocarbure et de biomasse [bois, cultures, élevage]) chaque année.
Nous nous
sommes donc interrogés sur la possibilité de communiquer un message sans causer
de dommages environnementaux.
Nous avons poussé cette pratique à son extrême en
intervenant directement dans le paysage urbain. En utilisant uniquement les
éléments naturels disponibles sur place (feuilles d’arbres, branches, pierres,
etc.), nous avons créé des messages typographiques qui poussent à la réflexion :
AGIR AUTREMENT, CONCEVOIR AUTREMENT.
______________________________________________________
SIGNEZ POUR LES BÉLUGAS
Paméla-Sun Arcand, Andréanne Morissette, Anne-Marie Poirier
Vieux-Port de Montréal
Dans le cadre du cours de
problématique, nous devions prendre position sur un sujet. Notre équipe a
décidé
de joindre sa voix à celle des environnementalistes et citoyens de
partout pour dire NON au projet d’Énergie Est et aux forages à Cacouna. Ce
projet risque d’être dangereux pour la protection des bélugas qui sont déjà en
voie d’extinction, mais aussi pour la santé du fleuve
St-Laurent.
Notre projet est né du fait
que le seul geste concret que nous pouvions faire pour arrêter le projet était
de signer la pétition en ligne de Nature Québec qui compte déjà 47 475
signatures. Pour inciter les
gens à poser ce geste, nous avons donc joué dans
la symbolique du geste. Nous avons donc tracé des silhouettes de bélugas à la
craie blanche sur l’asphalte foncé dans lesquelles nous incitions les gens à
signer avec la craie blanche. Ce que nous voulions démontrer c’est que chaque
signature contribuait à remplir le béluga de blanc et donc d’y éloigner le
pétrole (représenté par la couleur foncée de l’asphalte) et qu’avec un petit
geste, si chacun y mettait du sien, on pouvait arriver à de grands résultats.
Nous avons choisi de nous localiser dans le Vieux-Port de Montréal pour la
proximité avec l’eau.
Nous avions aussi comme
mission d’informer les gens sur le sujet. Finalement, nous incitions les gens à
aller en ligne signer la pétition si ce n’était pas déjà fait.
Nous avons
également fait une intervention dans les toilettes publiques qui étaient juste
à côté de notre première installation. Notre intervention était là pour
sensibiliser les gens au fait que l’eau des bélugas est aussi la nôtre. Montrer
les risques de fuites de pétrole dans l’eau. Montrer la progression du problème
qui finira par nous toucher nous aussi si nous n’agissons pas. Tout ça étant
dans le but également d’encourager les gens à aller signer la pétition.
___________________________________________________
L’ITINÉRANCE
NE FAIT PAS
PARTIE DU MOBILIER URBAIN
Émie Benoît, Jérémy Fréchette,
Maxime Prévost, Fanny Vassilatos
Métros Mont-Royal et Berri-UQAM
Émie Benoît, Jérémy Fréchette,
Maxime Prévost, Fanny Vassilatos
Métros Mont-Royal et Berri-UQAM
Par le biais de notre
installation dans la ville, nous avons voulu essayer d’enlever l’idée préconçue
qui fait que l’on assume que l’itinérance fait partie des éléments physiques
qui définissent la ville. Nous avons voulu rappeler aux gens que ce sont des
humains en exploitant l’itinérant comme étant le canevas lui-même. D’ailleurs,
nous avons cherché à transposer notre message de différentes façons. En
utilisant trois niveaux de message, nous sommes allés chercher des réactions
différentes chez les passants. Notre message principal, « L’itinérance ne
fait pas partie du mobilier urbain », se veut plus neutre, plus général et
informatif. Ensuite, le message « Je ne suis
pas un nid
de poule », est plus percutant et dérangeant, celui-ci vient
en quelque sorte pointer du doigt le comportement habituel des passants
(ignorer et contourner). Finalement, le message qui porte uniquement le nom de
l’itinérant en question est plus personnel, sensible et émotionnel. En jouant
sur ces trois niveaux, nous allons susciter différentes réactions et réflexions
chez les individus qui passaient par là. C’est pourquoi notre projet se veut
peut-être davantage une expérimentation sociale, une observation des
comportements sociaux dans le contexte urbain.
___________________________________________________
___________________________________________________
ON T’VEND LA MECHE
Sofiane Rochefort, Camille Bégin, Sierra Lefrançois
Place des Arts
Sofiane Rochefort, Camille Bégin, Sierra Lefrançois
Place des Arts
Dans le cadre du cours de Problématique,
nous avons choisi de traiter d’un sujet d’actualité auquel nous sommes tous
confrontés. Vivant dans une société où la consommation de biens va à un rythme
frénétique, les grandes et petites compagnies contribuent activement à ce mode
de pensée en utilisant la stratégie de l’obsolescence programmée. Ce plan vise
à contrôler la durée de vie d’un objet en lui attribuant une date de
péremption. Ainsi, en rendant certains composés fragiles ou difficilement
réparables, les compagnies incitent les consommateurs à racheter faisant
tourner la roue du capitalisme contemporain. Comme l’a si bien dit un certain
Karl Marx « l’exploitation de l’homme par l’homme ».
Pour dénoncer cette stratégie, nous avons
créé une structure représentant un ordinateur portable de marque Apple fait
entièrement de cire. Le but étant de représenter l’éphémère en créant une
installation qui se consommerait d’elle-même pour ne laisser que la matière
originelle. La cire, ayant des propriétés réutilisables, permettra à notre
ordinateur d’hériter d’une deuxième, troisième, même quatrième vie, créant
ainsi une dualité entre la représentation et la fonction de l’objet.
Nous avons choisi un endroit se trouvant dans le centre de la ville. Magasins
et restaurants achalandant les avenues, ce secteur
de la ville satisfait le
consommateur prêt à dégainer son portefeuille et semblait être en contexte avec
la thématique abordée. La Place des Arts répondait alors à nos exigences;
située dans le centre-ville et grâce à sa vaste étendue de marches permettait
une disposition appropriée pour notre installation créant ainsi plusieurs
niveaux d’exposition pour nos objets.
______________________________________________________
______________________________________________________
SCRAB_LE
Camille Charbonneau, Juliette Fiszka,
Julia Gonzalez-Roy, Tyran Trieu
Parc Émilie-Gamelin
Camille Charbonneau, Juliette Fiszka,
Julia Gonzalez-Roy, Tyran Trieu
Parc Émilie-Gamelin
La fondation pour
l’alphabétisation du Québec célèbre cette année ses 25 ans. Dans le cadre du
cours de problématique, nous avons profité de cette occasion pour créer un
projet de sensibilisation sur l’analphabétisme au Québec.
Alors qu’encore près de
800 000 adultes québécois sont analphabètes, il est important de rappeler
à la population que savoir lire et écrire n’est pas donné à tous. C’est dans
cette optique que nous avons créé un jeu de Scrabble géant.
Le projet a pour but de faire
interagir les gens avec les lettres, de les laisser créer des mots avec les
pièces qu’ils ont. Nous avons remplacé les célèbres cases « mot compte
double » par des statistiques concernant notre problématique. Pour montrer
que beaucoup de Québécois manquent de ressources ou sont simplement incapables
de former des mots, nous avons décidé de mettre une majorité de pièces de jeu
blanches. Pour celui qui joue, le mot créé est clair, mais pour les passants,
qui se retrouvent devant des mots d’apparence incomplets, il est extrêmement
difficile d’en saisir le sens. Incapables de lire ce qui est écrit, les
spectateurs sont donc plus en mesure de comprendre ce que peut vivre un
analphabète.
Notre choix pour le lieu s’est
arrêté sur le parc Émilie-Gamelin. Situé tout près de l’UQAM, du Cégep du
Vieux-Montréal et de la Grande Bibliothèque, nous avons trouvé juste de nous y
installer pour sensibiliser les gens à l’importance de ces institutions dans la recherche de solutions pour l’alphabétisation. Le carrelage du sol a servi de canevas urbain
pour notre installation.
L’analphabétisme est un
problème qui touche encore notre société en 2014. Il est important de passer à
l’action et d’offrir de l’aide aux personnes ayant des difficultés de lecture.
___________________________________________________
___________________________________________________
LA NATURE EN CADEAU
Alexanne Provencher Valérie Trudel
Rue Joliette
Dans le cadre du cours de problématique,
nous avons décidé de nous pencher sur le thème de la nature en ville. Le but de
notre projet était de montrer aux gens que la nature est un cadeau qui nous est
offert et que nous avons peut-être tendance à l’oublier. Nous voulions faire
réaliser aux passants qu’en temps normal, nous n’abîmons pas les cadeaux qui
nous sont offerts dans la vie.
Nous avons choisi de nous installer près
du métro Joliette, sur la rue portant le même nom, car il y a un bon nombre de
personnes qui sortent à cet arrêt et que les arbres de la rue sont constamment
entourés d’ordures et de déchets. Le fait d’avoir plusieurs arbres en file à
cet endroit nous a aussi influencés dans notre choix.
En faisant des recherches sur notre
sujet, nous en sommes venus à la conclusion que nous ne savons pas tant de
choses sur l’utilité des arbres, alors nous nous sommes concentrés à informer
la population sur les bienfaits que nous apportent ces géants de bois.
___________________________________________________
VÉLO VOLÉ
texte svp
texte svp
___________________________________________________
TA MER
T’APPELLE
Maude Turgeon, William Lacharité , Jean-Philippe Dubé
Vieux Port de Montréal
Maude Turgeon, William Lacharité , Jean-Philippe Dubé
Vieux Port de Montréal
Voici notre projet réalisé dans le cadre
du cours de problématique ayant pour sujet la gestion responsable de
l’eau.
Nous voulions sensibiliser les gens à ce sujet en leur donnant des
conseils qu’ils pouvaient reproduire à la maison. Nous avons choisi de faire notre
installation dans le Vieux-Port, puisque c’était un endroit en lien avec
notre sujet. Nous avons choisi d’utiliser un panneau informatif et un bloc de
béton, tous deux déjà existants, sur le bord du fleuve.
Le panneau nous a servi à fixer notre
visuel, notre affiche grand format en sable, et à attirer l’attention des
passants. Lorsque l’attention était captée, nous faisions sonner le coquillage
rouge, faisant référence à un téléphone d’urgence, pour
que les passants y répondent. Ils étaient surpris et amusés par le
côté ludique de l’installation et lorsqu’ils répondaient, une voix leur faisait
la conversation, donnait de l’information et des conseils pour sensibiliser à
une gestion plus responsable de l’eau. Le tout de façon légère et amusante pour
ne pas faire la moralise et culpabiliser les gens.
___________________________________________________
LES POUBELLES
PARLENT
Rose-Marie Bouthat, Sophie Giraldeau
Béatrice Minner Barrette, Joshwa Wright
Mont Royal, St-Hubert et St-Denis.
Rose-Marie Bouthat, Sophie Giraldeau
Béatrice Minner Barrette, Joshwa Wright
Mont Royal, St-Hubert et St-Denis.
Dans le cadre du cours : « Design :
Problématique », nous souhaitions aborder une situation ou un aspect dérangeant
dans le paysage de la ville de Montréal. Notre projet « LES POUBELLES PARLENT » vise à sensibiliser les gens au
contenu des poubelles, qui sont souvent remplies de déchets encore
consommables, compostables, recyclables ou même réutilisables.
Notre projet vise à faire réagir la
population montréalaise à cette problématique qui est souvent ignorée ou
méconnue. Nous voulions mettre de l’avant non seulement les poubelles
publiques, mais aussi les ordures domestiques. En utilisant la poubelle comme
canevas et rejoindre notre public cible, nous étions en mesure de
transmettre notre message. Nous avons donc sélectionné les rues Mont-Royal,
St-Hubert et St-Denis pour leurs visibilité et achalandage durant tout moment
de la journée.
Nous avons utilisé des matériaux
recyclables et recyclés pour ne pas nuire davantage à l’environnement et créer
aucun déchet. Nous avons fait appel aux couleurs saturées et joyeuses pour
ressortir de l’environnement urbain, qui est dans les teintes de gris et brun.
___________________________________________________
UN MÉTRO POUR TOUS
Alice Demée, Maia Faddoul, Alexandra Lebleu
Station de métro Papineau
Alice Demée, Maia Faddoul, Alexandra Lebleu
Station de métro Papineau
Dans le cadre du projet « prenez
position », nous avons décidé de nous pencher sur la problématique du manque
d’accès au métro pour les personnes à mobilité réduite. C’est un sujet au cœur
de l’actualité, et de nombreuses manifestations ont lieu à Montréal pour
soutenir les handicapés qui ne peuvent pas circuler librement comme tout autre
citoyen dans cette infrastructure publique. Il est important de conscientiser
les utilisateurs du métro à ce problème qui reste en suspens.
Sur les 68 stations de métro à Montréal,
seulement sept sont adaptées aux normes pour handicapés, c’est-à-dire qu’elles
sont équipées d’un ou plusieurs ascenseurs
. Pour sensibiliser les usagers du
métro à ce genre d’injustice, nous avons choisi d’aller au cœur même du
problème en montant une campagne de sensibilisation dans le métro de Montréal.
Notre campagne compare les
infrastructures adaptées du transport en commun de Montréal à d’autres
métropoles afin de démontrer le retard de notre ville à cet égard.
___________________________________________________
MONTRÉAL
REGRETTE
Pamela Jaton, Marie-Christine Lévesque,
Carl Tétreault, Laurence Goulet-Tremblay
Entrée du Mont-Royal / rue Peel
Pamela Jaton, Marie-Christine Lévesque,
Carl Tétreault, Laurence Goulet-Tremblay
Entrée du Mont-Royal / rue Peel
Le but principal de notre projet était
de sortir
les Montréalais de leurs bulles et de les inciter à partager, à interagir
avec leur environnement. Nous nous sommes donc arrêtés sur le concept du regret
pour faire avancer notre projet. Nous nous sommes installés à l’entrée du Mont-Royal
sur la rue Peel
et offrions aux gens des planches de bois sur lesquelles
écrire à la craie leurs regrets. On leur demandait ensuite d’installer les
planches contre une des marches de l’escalier. Nous avons choisi cet endroit,
car c’est une partie de la ville qui attire une diversité de gens. Nous savions
qu’il y aurait des passants pour participer à notre activité. De
plus, l’escalier lui-même était essentiel à notre concept, celui de « passer
par-dessus » ses regrets.
Les regrets ont quelque chose de personnel
et d’intime; l’acte de les partager est non seulement un acte de confiance
envers les autres citoyens, c’est aussi une incitation au dialogue. Être
confronté aux regrets des autres nous incite invariablement à la réflexion. Il
est facile de lire de certains de ces aveux une mise en garde, un conseil. Mais
l’acte de partager a aussi du bon pour la personne qui
écrit. En effet, transformer un regret en un objet physique que l’on peut
laisser derrière soi a quelque chose de libérateur. Nous voulions offrir
aux gens la possibilité de se défaire de leurs
regrets.
___________________________________________________
VIE PRIVÉE?
Ian Belval, Davy Bozonnet, Samuel Charpentier, Louis Dunnigan Raymond
Place des Arts
Ian Belval, Davy Bozonnet, Samuel Charpentier, Louis Dunnigan Raymond
Place des Arts
Depuis 10 ans, les réseaux sociaux éclosent un à
un, avec pour but premier de développer une base importante d’utilisateurs qui
leur permettra ultérieurement d’avoir une incidence favorable sur leurs marchés
passés avec diverses entreprises (notamment publicitaires) pour obtenir des
revenus.
Les annonceurs ont le contrôle de votre réseau
social.
Tous les messages que vous partagez, chaque ami que vous vous y faites,
et tous les liens sur lesquels vous cliquez sont surveillés, enregistrés, et
convertis en données.
Les publicitaires achètent vos données pour qu’ils
puissent vous montrer davantage de publicités.
Nous pensons qu’il existe une
meilleure voie. Nous croyons qu’un réseau social peut être un outil
de responsabilisation. Pas un outil pour tromper, forcer et manipuler – mais un
lieu pour connecter, créer et célébrer la vie.
Nous avons choisi de questionner le public en
utilisant pour canevas, non pas la ville en elle-même, mais ses habitants en
tant que tels. Nous avons donc créé un costume d’œil géant, à l’intérieur
duquel nous avons inséré un iPad faisant défiler en boucle des images de
profils Facebook. Nous avons par la suite superposé un acétate devant le iPad,
posant la simple question « Vie privée?”. Cette question interrogeait les
gens sur le sens de cette diffusion outrancière d’informations personnelles sur
les réseaux sociaux.
___________________________________________________
LES COUPURES EN CULTURE
Camille Savoie-Payeur, Amélie Lehoux
Quartier des Spectacles
Camille Savoie-Payeur, Amélie Lehoux
Quartier des Spectacles
Nous pensons que les arts et la culture
sont essentiels à notre société, à notre identité et à notre économie. Notre
installation informe les passants de ces coupures et pousse ceux-ci à réfléchir
à l’impact qu’elles peuvent avoir sur le paysage culturel québécois.
Ce lieu a été retenu, car la grille
métallique nous permettait d’insérer des éléments facilement et ce, de façon
temporaire. Il permettait aussi d’entrevoir le symbole de
se faire déchiqueter.
Comme nous venions intervenir de façon
temporaire dans le Quartier des spectacles, il fallait cependant démontrer que
les interventions d’Harper étaient permanentes et draconiennes. C’est pourquoi
nous avons décidé de rappeler la déchiqueteuse.
___________________________________________________
___________________________________________________
Texte et planche svp
___________________________________________________
___________________________________________________
LANTERNES MARGUERITES CONTRE LES MTS
Clara Jorisch, Dany Vo, Laurie-Jane Cloutier-Gagnon
Parc Lafontaine
Clara Jorisch, Dany Vo, Laurie-Jane Cloutier-Gagnon
Parc Lafontaine
Le concept de notre installation est de susciter
l’attention des passants afin qu’ils se questionnent à savoir s’ils prennent
les précautions nécessaires pour ne pas contracter de MTS. Nous avons créé un
rapport entre le jeu d’effeuiller une marguerite afin de savoir si l’on est
aimé et la relation entre les deux partenaires. Nous cherchons ainsi à
souligner l’importance de l’utilisation du condom, peu importe la relation
qu’ils entretiennent.
Dans ce même ordre d’idée, nous avons retenu le
parc Lafontaine comme lieu d’installation puisqu’il est connu comme étant un
endroit propice aux rapprochements pour les couples à la sortie des bars. Nous
ne cherchons donc pas seulement à prévenir la transmission de MTS, mais nous
voulons éclairer les gens, alors que leurs facultés sont affaiblies qu’ils ne
doivent pas omettre de porter un préservatif.
Nous avons installé nos lanternes vers 22 heures
afin de rejoindre notre public cible. C’est pourquoi les lumières étaient très
utiles pour attirer l’attention. De plus, elles créaient une atmosphère très
douce et chaleureuse.
La réaction des passants était majoritairement
positive. Tous avaient un air amusé en apercevant les petits condoms gonflés
dansant au gré du vent. Plusieurs passaient et regardaient attentivement, mais
sans toutefois prendre un pétale. Parfois ils le prenaient, mais le replaçaient
de peur de détruire la fleur. Par contre, une fois que la marguerite commençait
à avoir un ou deux pétales en moins, les gens étaient moins gênés d’en prendre.
Nous avons constaté que tous ceux qui s’arrêtaient pour observer et manipuler
les fleurs étaient accompagnés.
___________________________________________________
LE PLASTIFIQUE
Valérie Aubin, Terry Randy Awashish, Jacqueline Ung
Chapiteau du parc des Portugais, boul. St-Laurent
Le Plastifique s’inspire de l’aspect ludique de la
fête foraine pour inviter les passants du boulevard St-Laurent à s’arrêter. Le
but est de se poser un moment et à travers les gestes
et les échanges, inviter
à réfléchir sur l’impact de notre consommation, et donc, des déchets que nous
produisons. Réfléchir sur l’impact de ces déchets de platique sur les animaux et l’écosystème. Par nos
déchets, nous intoxiquons les animaux marins.
Les jeux ont pour objectif de créer un intérêt,
faciliter l’échange, et informer le passant par le biais d'encarts et par les discussions.
___________________________________________________
___________________________________________________
Tyler Cathcart, Samuel Fleury, Jean-Philippe Choquette, Thibault Magni
Métro
Dans le cadre du cours de problématique, nous avons
réalisé un projet qui vise à sensibiliser les gens à la pollution lumineuse. Le
tout devait être présenté sous forme d’un événement urbain.
Nous avons sélectionné les lieux en fonction des
dimensions du panneau
à notre disposition et en fonction du nombre de passants.
Les gens étaient invités à répondre à une ou à plusieurs des dix questions
proposées sous forme de carte professionnelle. Pour obtenir la réponse, une
lumière rouge était projetée sur la carte. La question étant imprimée en rouge
disparaissait alors pour ne laisser voir que la réponse imprimée en bleu. Par
la suite, les gens devaient couvrir les points lumineux du panneau avec un
crayon permanent. En rouge si la réponse était bonne, en bleu si elle était
fausse.
L’objectif était de couvrir l’ensemble du panneau
et ainsi obtenir un résumé graphique de la connaissance moyenne des gens sur la
pollution lumineuse. Tous les participants ont contribué à diminuer la
pollution lumineuse en masquant point par point une source lumineuse inutile.
Le rouge étant moins nocif que le bleu, plus nous collections de bonnes
réponses et mieux la lumière était filtrée.
__________________________________________________
__________________________________________________
___________________________________________________
POULES DE VILLE
Éloïse Daigle, Sarah Martin, Angie Sharon Pabon
Parc Maisonneuve
En 2010 fut lancée à Montréal une pétition en
faveur de la légalisation des poules pondeuses sur l’île. Depuis 1966,
celles-ci sont interdites sous peine d’une amende de 100 $ pour une
première infraction.
Dans le cadre du cours de problématique, nous avons
créé une installation représentant l’espace occupé par deux poules et leurs
besoins quotidiens pour illustrer aux gens qu’avoir une poule ou deux est bien
plus accessible que l’on ne pense. Nous les invitions à voter s’ils étaient
favorables ou non à l’idée avec un carton qui démystifiait la poule urbaine.
Nous avons également récolté l’opinion et les
commentaires des gens sur les poules pondeuses pour en faire un meilleur
compte-rendu.
Nous
avons sélectionné le parc Maisonneuve, au pied du Stade olympique, dans le
quartier de Rosemont-La-Petite-Patrie. C’est un endroit assez passant et le
quartier Rosemont accepte depuis 2011 les poules pondeuses pour les projets
communautaires qui le font à des fins éducatives seulement, et sont donc
peut-être déjà plus réceptifs à cette idée.
___________________________________________________
RHABILLAGE
SVP votre texte
___________________________________________________
___________________________________________________
_____________________________________________________
VIOL A L’UNIVERSITE
Jessica Bergeron, Cédric Gagnon , Evi Jane Kay Molloy, Josianne Martin
UQAM
Dans le cadre du cours de problématique, notre
équipe a décidé de se pencher sur un sujet d’actualité nous concernant, car
étant lié à la réalité étudiante. Notre choix s’est porté sur les étudiantes
universitaires qui seront victimes d’un viol durant leur parcours académique.
Surpris par les statistiques, il est apparu important de partager ce que nous
avions appris.
Le lieu a été choisi afin d’atteindre le public
cible. Puisque l’emplacement est indéniablement impliqué dans la problématique,
il était approprié de le faire dans les couloirs de l’université.
L’objectif étant de susciter la discussion entre
les passants, nous souhaitions installer nos chaises et les laisser parler
d’elles-mêmes. Nous les avons donc mises en plein milieu du couloir, ce qui
forçait les gens à les contourner, mais aussi a y jeter un coup d’œil.
La réception fut bonne, au-delà de nos espérances à
vrai dire. Certaines personnes les prirent en photo, commencèrent à discuter
devant, après avoir lu les statistiques. Nous avons remarqué que le projet a
attiré autant d’hommes que de femmes, les deux genres s’arrêtant pour prendre
le temps de le lire.
Nous avons choisi d’utiliser la chaise comme médium
puisqu’elle était représentative de la réalité étudiante. Nous avions décidé de
ne pas nous restreindre à un seul lieu, donc il fallait que l’installation soit
portative, la chaise était toute indiquée.
_______________________________________________________
_______________________________________________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire