16.11.14

PRENEZ POSITION 2014

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COMMUNIQUER AUTREMENT
Guillaume Bechon, Etienne Angot
Parc Père-Marquette, boul. Rosemont
Dans le cadre du cours de problématique, nous avons réfléchi sur les effets néfastes que pouvait avoir la communication visuelle sur l’environnement. En effet, tous les produits
 de communication imprimés ont un impact direct sur l’environnement naturel (dépenses de papier et d’énergie, utilisations de produits chimiques), et des coûts financiers importants.
Nous pensons que tout designer, en tant que citoyen, se doit d’adopter des pratiques responsables. Ce designer peut agir, à son échelle, de différentes façons : en utilisant des encres végétales, des matières recyclées et recyclables, du bois provenant de forêts gérées durablement, etc. 
Mais aujourd’hui, il est quasiment impossible de communiquer un message sans passer par des étapes néfastes pour l’environnement (épuisement des ressources naturelles). Par exemple lors de la conception de campagnes publicitaires, on pense tout de suite à l’impression d’affiches, de dépliants, de bannières, etc.
 selon un rapport du programme des Nations Unies pour l’environnement publié en 2011, dans quarante ans, les êtres humains consommeront 140 milliards de tonnes de ressources naturelles (minerais, hydrocarbure et de biomasse [bois, cultures, élevage]) chaque année.
Nous nous sommes donc interrogés sur la possibilité de communiquer un message sans causer de dommages environnementaux.
Nous avons poussé cette pratique à son extrême en intervenant directement dans le paysage urbain. En utilisant uniquement les éléments naturels disponibles sur place (feuilles d’arbres, branches, pierres, etc.), nous avons créé des messages typographiques qui poussent à la réflexion :
 AGIR AUTREMENT, CONCEVOIR AUTREMENT.
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SIGNEZ POUR LES BÉLUGAS
Paméla-Sun Arcand, Andréanne Morissette, Anne-Marie Poirier
Vieux-Port de Montréal

Dans le cadre du cours de problématique, nous devions prendre position sur un sujet. Notre équipe a décidé
 de joindre sa voix à celle des environnementalistes et citoyens de partout pour dire NON au projet d’Énergie Est et aux forages à Cacouna. Ce projet risque d’être dangereux pour la protection des bélugas qui sont déjà en voie d’extinction, mais aussi pour la santé du fleuve St-Laurent.
Notre projet est né du fait que le seul geste concret que nous pouvions faire pour arrêter le projet était de signer la pétition en ligne de Nature Québec qui compte déjà 47 475 signatures. Pour inciter les
 gens à poser ce geste, nous avons donc joué dans
 la symbolique du geste. Nous avons donc tracé des silhouettes de bélugas à la craie blanche sur l’asphalte foncé dans lesquelles nous incitions les gens à signer avec la craie blanche. Ce que nous voulions démontrer c’est que chaque signature contribuait à remplir le béluga de blanc et donc d’y éloigner le pétrole (représenté par la couleur foncée de l’asphalte) et qu’avec un petit geste, si chacun y mettait du sien, on pouvait arriver à de grands résultats. Nous avons choisi de nous localiser dans le Vieux-Port de Montréal pour la proximité avec l’eau.
Nous avions aussi comme mission d’informer les gens sur le sujet. Finalement, nous incitions les gens à aller en ligne signer la pétition si ce n’était pas déjà fait.
 Nous avons également fait une intervention dans les toilettes publiques qui étaient juste à côté de notre première installation. Notre intervention était là pour sensibiliser les gens au fait que l’eau des bélugas est aussi la nôtre. Montrer les risques de fuites de pétrole dans l’eau. Montrer la progression du problème qui finira par nous toucher nous aussi si nous n’agissons pas. Tout ça étant dans le but également d’encourager les gens à aller signer la pétition.
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L’ITINÉRANCE
 NE FAIT PAS PARTIE DU MOBILIER URBAIN
Émie Benoît, Jérémy Fréchette, 

Maxime Prévost, Fanny Vassilatos
Métros Mont-Royal et Berri-UQAM
Par le biais de notre installation dans la ville, nous avons voulu essayer d’enlever l’idée préconçue qui fait que l’on assume que l’itinérance fait partie des éléments physiques qui définissent la ville. Nous avons voulu rappeler aux gens que ce sont des humains en exploitant l’itinérant comme étant le canevas lui-même. D’ailleurs, nous avons cherché à transposer notre message de différentes façons. En utilisant trois niveaux de message, nous sommes allés chercher des réactions différentes chez les passants. Notre message principal, « L’itinérance ne fait pas partie du mobilier urbain », se veut plus neutre, plus général et informatif. Ensuite, le message « Je ne suis pas un nid
 de poule », est plus percutant et dérangeant, celui-ci vient en quelque sorte pointer du doigt le comportement habituel des passants (ignorer et contourner). Finalement, le message qui porte uniquement le nom de l’itinérant en question est plus personnel, sensible et émotionnel. En jouant sur ces trois niveaux, nous allons susciter différentes réactions et réflexions chez les individus qui passaient par là. C’est pourquoi notre projet se veut peut-être davantage une expérimentation sociale, une observation des comportements sociaux dans le contexte urbain.
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ON T’VEND LA MECHE
Sofiane Rochefort, Camille Bégin, Sierra Lefrançois
Place des Arts
Dans le cadre du cours de Problématique, nous avons choisi de traiter d’un sujet d’actualité auquel nous sommes tous confrontés. Vivant dans une société où la consommation de biens va à un rythme frénétique, les grandes et petites compagnies contribuent activement à ce mode de pensée en utilisant la stratégie de l’obsolescence programmée. Ce plan vise à contrôler la durée de vie d’un objet en lui attribuant une date de péremption. Ainsi, en rendant certains composés fragiles ou difficilement réparables, les compagnies incitent les consommateurs à racheter faisant tourner la roue du capitalisme contemporain. Comme l’a si bien dit un certain Karl Marx « l’exploitation de l’homme par l’homme ».
Pour dénoncer cette stratégie, nous avons créé une structure représentant un ordinateur portable de marque Apple fait entièrement de cire. Le but étant de représenter l’éphémère en créant une installation qui se consommerait d’elle-même pour ne laisser que la matière originelle. La cire, ayant des propriétés réutilisables, permettra à notre ordinateur d’hériter d’une deuxième, troisième, même quatrième vie, créant ainsi une dualité entre la représentation et la fonction de l’objet.
Nous avons choisi un endroit se trouvant dans le centre de la ville. Magasins et restaurants achalandant les avenues, ce secteur
 de la ville satisfait le consommateur prêt à dégainer son portefeuille et semblait être en contexte avec la thématique abordée. La Place des Arts répondait alors à nos exigences; située dans le centre-ville et grâce à sa vaste étendue de marches permettait une disposition appropriée pour notre installation créant ainsi plusieurs niveaux d’exposition pour nos objets.
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SCRAB_LE
Camille Charbonneau, Juliette Fiszka, 

Julia Gonzalez-Roy, Tyran Trieu
Parc Émilie-Gamelin
La fondation pour l’alphabétisation du Québec célèbre cette année ses 25 ans. Dans le cadre du cours de problématique, nous avons profité de cette occasion pour créer un projet de sensibilisation sur l’analphabétisme au Québec.
Alors qu’encore près de 800 000 adultes québécois sont analphabètes, il est important de rappeler à la population que savoir lire et écrire n’est pas donné à tous. C’est dans cette optique que nous avons créé un jeu de Scrabble géant.
Le projet a pour but de faire interagir les gens avec les lettres, de les laisser créer des mots avec les pièces qu’ils ont. Nous avons remplacé les célèbres cases « mot compte double » par des statistiques concernant notre problématique. Pour montrer que beaucoup de Québécois manquent de ressources ou sont simplement incapables de former des mots, nous avons décidé de mettre une majorité de pièces de jeu blanches. Pour celui qui joue, le mot créé est clair, mais pour les passants, qui se retrouvent devant des mots d’apparence incomplets, il est extrêmement difficile d’en saisir le sens. Incapables de lire ce qui est écrit, les spectateurs sont donc plus en mesure de comprendre ce que peut vivre un analphabète.
Notre choix pour le lieu s’est arrêté sur le parc Émilie-Gamelin. Situé tout près de l’UQAM, du Cégep du Vieux-Montréal et de la Grande Bibliothèque, nous avons trouvé juste de nous y installer pour sensibiliser les gens à l’importance de ces institutions dans la recherche de solutions pour l’alphabétisation. Le carrelage du sol a servi de canevas urbain pour notre installation.
L’analphabétisme est un problème qui touche encore notre société en 2014. Il est important de passer à l’action et d’offrir de l’aide aux personnes ayant des difficultés de lecture.
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LA NATURE EN CADEAU
Alexanne Provencher Valérie Trudel
Rue Joliette

Dans le cadre du cours de problématique, nous avons décidé de nous pencher sur le thème de la nature en ville. Le but de notre projet était de montrer aux gens que la nature est un cadeau qui nous est offert et que nous avons peut-être tendance à l’oublier. Nous voulions faire réaliser aux passants qu’en temps normal, nous n’abîmons pas les cadeaux qui nous sont offerts dans la vie.
Nous avons choisi de nous installer près du métro Joliette, sur la rue portant le même nom, car il y a un bon nombre de personnes qui sortent à cet arrêt et que les arbres de la rue sont constamment entourés d’ordures et de déchets. Le fait d’avoir plusieurs arbres en file à cet endroit nous a aussi influencés dans notre choix.
En faisant des recherches sur notre sujet, nous en sommes venus à la conclusion que nous ne savons pas tant de choses sur l’utilité des arbres, alors nous nous sommes concentrés à informer la population sur les bienfaits que nous apportent ces géants de bois.
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VÉLO VOLÉ

texte svp
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TA MER T’APPELLE
Maude Turgeon, William Lacharité
, Jean-Philippe Dubé
Vieux Port de Montréal
Voici notre projet réalisé dans le cadre du cours de problématique ayant pour sujet la gestion responsable de l’eau.
 Nous voulions sensibiliser les gens à ce sujet en leur donnant des conseils qu’ils pouvaient reproduire à la maison. Nous avons choisi de faire notre installation dans le Vieux-Port, puisque c’était un endroit en lien avec notre sujet. Nous avons choisi d’utiliser un panneau informatif et un bloc de béton, tous deux déjà existants, sur le bord du fleuve.
Le panneau nous a servi à fixer notre visuel, notre affiche grand format en sable, et à attirer l’attention des passants. Lorsque l’attention était captée, nous faisions sonner le coquillage rouge, faisant référence à un téléphone d’urgence, pour que les passants y répondent. Ils étaient surpris et amusés par le côté ludique de l’installation et lorsqu’ils répondaient, une voix leur faisait la conversation, donnait de l’information et des conseils pour sensibiliser à une gestion plus responsable de l’eau. Le tout de façon légère et amusante pour ne pas faire la moralise et culpabiliser les gens.
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LES POUBELLES PARLENT
Rose-Marie Bouthat, Sophie Giraldeau 

Béatrice Minner Barrette, Joshwa Wright 
Mont Royal, St-Hubert et St-Denis.
Dans le cadre du cours : « Design : Problématique », nous souhaitions aborder une situation ou un aspect dérangeant dans le paysage de la ville de Montréal. Notre projet « LES POUBELLES PARLENT » vise à sensibiliser les gens au contenu des poubelles, qui sont souvent remplies de déchets encore consommables, compostables, recyclables ou même réutilisables.
Notre projet vise à faire réagir la population montréalaise à cette problématique qui est souvent ignorée ou méconnue. Nous voulions mettre de l’avant non seulement les poubelles publiques, mais aussi les ordures domestiques. En utilisant la poubelle comme canevas et rejoindre notre public cible, nous étions en mesure de transmettre notre message. Nous avons donc sélectionné les rues Mont-Royal, St-Hubert et St-Denis pour leurs visibilité et achalandage durant tout moment de la journée.
Nous avons utilisé des matériaux recyclables et recyclés pour ne pas nuire davantage à l’environnement et créer aucun déchet. Nous avons fait appel aux couleurs saturées et joyeuses pour ressortir de l’environnement urbain, qui est dans les teintes de gris et brun.
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UN MÉTRO POUR TOUS
Alice Demée, Maia Faddoul, Alexandra Lebleu  

Station de métro Papineau
Dans le cadre du projet « prenez position », nous avons décidé de nous pencher sur la problématique du manque d’accès au métro pour les personnes à mobilité réduite. C’est un sujet au cœur de l’actualité, et de nombreuses manifestations ont lieu à Montréal pour soutenir les handicapés qui ne peuvent pas circuler librement comme tout autre citoyen dans cette infrastructure publique. Il est important de conscientiser les utilisateurs du métro à ce problème qui reste en suspens.
Sur les 68 stations de métro à Montréal, seulement sept sont adaptées aux normes pour handicapés, c’est-à-dire qu’elles sont équipées d’un ou plusieurs ascenseurs
. Pour sensibiliser les usagers du métro à ce genre d’injustice, nous avons choisi d’aller au cœur même du problème en montant une campagne de sensibilisation dans le métro de Montréal.
Notre campagne compare les infrastructures adaptées du transport en commun de Montréal à d’autres métropoles afin de démontrer le retard de notre ville à cet égard.
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MONTRÉAL REGRETTE
Pamela Jaton, Marie-Christine Lévesque, 

Carl Tétreault, Laurence Goulet-Tremblay
Entrée du Mont-Royal / rue Peel
Le but principal de notre projet était de sortir 
les Montréalais de leurs bulles et de les inciter à partager, à interagir avec leur environnement. Nous nous sommes donc arrêtés sur le concept du regret pour faire avancer notre projet. Nous nous sommes installés à l’entrée du Mont-Royal sur la rue Peel
 et offrions aux gens des planches de bois sur lesquelles écrire à la craie leurs regrets. On leur demandait ensuite d’installer les planches contre une des marches de l’escalier. Nous avons choisi cet endroit, car c’est une partie de la ville qui attire une diversité de gens. Nous savions qu’il y aurait des passants pour participer à notre activité. De plus, l’escalier lui-même était essentiel à notre concept, celui de « passer par-dessus » ses regrets.
Les regrets ont quelque chose de personnel et d’intime; l’acte de les partager est non seulement un acte de confiance envers les autres citoyens, c’est aussi une incitation au dialogue. Être confronté aux regrets des autres nous incite invariablement à la réflexion. Il est facile de lire de certains de ces aveux une mise en garde, un conseil. Mais l’acte de partager a aussi du bon pour la personne qui écrit. En effet, transformer un regret en un objet physique que l’on peut laisser derrière soi a quelque chose de libérateur. Nous voulions offrir aux gens la possibilité de se défaire de leurs regrets.
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VIE PRIVÉE?
Ian Belval, Davy Bozonnet, 
Samuel Charpentier, Louis Dunnigan Raymond
Place des Arts
Depuis 10 ans, les réseaux sociaux éclosent un à un, avec pour but premier de développer une base importante d’utilisateurs qui leur permettra ultérieurement d’avoir une incidence favorable sur leurs marchés passés avec diverses entreprises (notamment publicitaires) pour obtenir des revenus.
Les annonceurs ont le contrôle de votre réseau social.
Tous les messages que vous partagez, chaque ami que vous vous y faites, et tous les liens sur lesquels vous cliquez sont surveillés, enregistrés, et convertis en données.
Les publicitaires achètent vos données pour qu’ils puissent vous montrer davantage de publicités.
Nous pensons qu’il existe une meilleure voie. Nous croyons qu’un réseau social peut être un outil de responsabilisation. Pas un outil pour tromper, forcer et manipuler – mais un lieu pour connecter, créer et célébrer la vie.
Nous avons choisi de questionner le public en utilisant pour canevas, non pas la ville en elle-même, mais ses habitants en tant que tels. Nous avons donc créé un costume d’œil géant, à l’intérieur duquel nous avons inséré un iPad faisant défiler en boucle des images de profils Facebook. Nous avons par la suite superposé un acétate devant le iPad, posant la simple question « Vie privée?”. Cette question interrogeait les gens sur le sens de cette diffusion outrancière d’informations personnelles sur les réseaux sociaux. 
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LES COUPURES EN CULTURE
Camille Savoie-Payeur, Amélie Lehoux  

Quartier des Spectacles
Nous pensons que les arts et la culture sont essentiels à notre société, à notre identité et à notre économie. Notre installation informe les passants de ces coupures et pousse ceux-ci à réfléchir à l’impact qu’elles peuvent avoir sur le paysage culturel québécois.
Ce lieu a été retenu, car la grille métallique nous permettait d’insérer des éléments facilement et ce, de façon temporaire. Il permettait aussi d’entrevoir le symbole de se faire déchiqueter.
Comme nous venions intervenir de façon temporaire dans le Quartier des spectacles, il fallait cependant démontrer que les interventions d’Harper étaient permanentes et draconiennes. C’est pourquoi nous avons décidé de rappeler la déchiqueteuse.
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Texte et planche svp
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LANTERNES MARGUERITES CONTRE LES MTS
Clara Jorisch, Dany Vo, Laurie-Jane Cloutier-Gagnon  

Parc Lafontaine

Le concept de notre installation est de susciter l’attention des passants afin qu’ils se questionnent à savoir s’ils prennent les précautions nécessaires pour ne pas contracter de MTS. Nous avons créé un rapport entre le jeu d’effeuiller une marguerite afin de savoir si l’on est aimé et la relation entre les deux partenaires. Nous cherchons ainsi à souligner l’importance de l’utilisation du condom, peu importe la relation qu’ils entretiennent.
Dans ce même ordre d’idée, nous avons retenu le parc Lafontaine comme lieu d’installation puisqu’il est connu comme étant un endroit propice aux rapprochements pour les couples à la sortie des bars. Nous ne cherchons donc pas seulement à prévenir la transmission de MTS, mais nous voulons éclairer les gens, alors que leurs facultés sont affaiblies qu’ils ne doivent pas omettre de porter un préservatif.
Nous avons installé nos lanternes vers 22 heures afin de rejoindre notre public cible. C’est pourquoi les lumières étaient très utiles pour attirer l’attention. De plus, elles créaient une atmosphère très douce et chaleureuse.
La réaction des passants était majoritairement positive. Tous avaient un air amusé en apercevant les petits condoms gonflés dansant au gré du vent. Plusieurs passaient et regardaient attentivement, mais sans toutefois prendre un pétale. Parfois ils le prenaient, mais le replaçaient de peur de détruire la fleur. Par contre, une fois que la marguerite commençait à avoir un ou deux pétales en moins, les gens étaient moins gênés d’en prendre. Nous avons constaté que tous ceux qui s’arrêtaient pour observer et manipuler les fleurs étaient accompagnés.
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LE PLASTIFIQUE
Valérie Aubin, Terry Randy Awashish, Jacqueline Ung  

Chapiteau du parc des Portugais, boul. St-Laurent
Le Plastifique s’inspire de l’aspect ludique de la fête foraine pour inviter les passants du boulevard St-Laurent à s’arrêter. Le but est de se poser un moment et à travers les gestes 
et les échanges, inviter à réfléchir sur l’impact de notre consommation, et donc, des déchets que nous produisons. Réfléchir sur l’impact de ces déchets de platique sur les animaux et l’écosystème. Par nos déchets, nous intoxiquons les animaux marins.
Les jeux ont pour objectif de créer un intérêt, faciliter l’échange, et informer le passant par le biais d'encarts et par les discussions.  
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RÉFLEXION
Tyler Cathcart, Samuel Fleury, Jean-Philippe Choquette, Thibault Magni

Métro

Dans le cadre du cours de problématique, nous avons réalisé un projet qui vise à sensibiliser les gens à la pollution lumineuse. Le tout devait être présenté sous forme d’un événement urbain.
Nous avons sélectionné les lieux en fonction des dimensions du panneau
à notre disposition et en fonction du nombre de passants. Les gens étaient invités à répondre à une ou à plusieurs des dix questions proposées sous forme de carte professionnelle. Pour obtenir la réponse, une lumière rouge était projetée sur la carte. La question étant imprimée en rouge disparaissait alors pour ne laisser voir que la réponse imprimée en bleu. Par la suite, les gens devaient couvrir les points lumineux du panneau avec un crayon permanent. En rouge si la réponse était bonne, en bleu si elle était fausse.
L’objectif était de couvrir l’ensemble du panneau et ainsi obtenir un résumé graphique de la connaissance moyenne des gens sur la pollution lumineuse. Tous les participants ont contribué à diminuer la pollution lumineuse en masquant point par point une source lumineuse inutile. Le rouge étant moins nocif que le bleu, plus nous collections de bonnes réponses et mieux la lumière était filtrée. 
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POULES DE VILLE
Éloïse Daigle, Sarah Martin, Angie Sharon Pabon  

Parc Maisonneuve

En 2010 fut lancée à Montréal une pétition en faveur de la légalisation des poules pondeuses sur l’île. Depuis 1966, celles-ci sont interdites sous peine d’une amende de 100 $ pour une première infraction.
Dans le cadre du cours de problématique, nous avons créé une installation représentant l’espace occupé par deux poules et leurs besoins quotidiens pour illustrer aux gens qu’avoir une poule ou deux est bien plus accessible que l’on ne pense. Nous les invitions à voter s’ils étaient favorables ou non à l’idée avec un carton qui démystifiait la poule urbaine.
Nous avons également récolté l’opinion et les commentaires des gens sur les poules pondeuses pour en faire un meilleur compte-rendu.
Nous avons sélectionné le parc Maisonneuve, au pied du Stade olympique, dans le quartier de Rosemont-La-Petite-Patrie. C’est un endroit assez passant et le quartier Rosemont accepte depuis 2011 les poules pondeuses pour les projets communautaires qui le font à des fins éducatives seulement, et sont donc peut-être déjà plus réceptifs à cette idée.
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RHABILLAGE
SVP votre texte
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VIOL A L’UNIVERSITE
Jessica Bergeron, Cédric Gagnon
, Evi Jane Kay Molloy, Josianne Martin  

UQAM

Dans le cadre du cours de problématique, notre équipe a décidé de se pencher sur un sujet d’actualité nous concernant, car étant lié à la réalité étudiante. Notre choix s’est porté sur les étudiantes universitaires qui seront victimes d’un viol durant leur parcours académique. Surpris par les statistiques, il est apparu important de partager ce que nous avions appris.
Le lieu a été choisi afin d’atteindre le public cible. Puisque l’emplacement est indéniablement impliqué dans la problématique, il était approprié de le faire dans les couloirs de l’université.
L’objectif étant de susciter la discussion entre les passants, nous souhaitions installer nos chaises et les laisser parler d’elles-mêmes. Nous les avons donc mises en plein milieu du couloir, ce qui forçait les gens à les contourner, mais aussi a y jeter un coup d’œil.

La réception fut bonne, au-delà de nos espérances à vrai dire. Certaines personnes les prirent en photo, commencèrent à discuter devant, après avoir lu les statistiques. Nous avons remarqué que le projet a attiré autant d’hommes que de femmes, les deux genres s’arrêtant pour prendre le temps de le lire.
Nous avons choisi d’utiliser la chaise comme médium puisqu’elle était représentative de la réalité étudiante. Nous avions décidé de ne pas nous restreindre à un seul lieu, donc il fallait que l’installation soit portative, la chaise était toute indiquée. 
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