15.11.14

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COMMUNIQUER AUTREMENT
Guillaume Bechon, Etienne Angot
Parc Père-Marquette, boul. Rosemont
Dans le cadre du cours de problématique, nous avons réfléchi sur les effets néfastes que pouvait avoir la communication visuelle sur l’environnement. En effet, tous les produits
 de communication imprimés ont un impact direct sur l’environnement naturel (dépenses de papier et d’énergie, utilisations de produits chimiques), et des coûts financiers importants.
Nous pensons que tout designer, en tant que citoyen, se doit d’adopter des pratiques responsables. Ce designer peut agir, à son échelle, de différentes façons : en utilisant des encres végétales, des matières recyclées et recyclables, du bois provenant de forêts gérées durablement, etc. 
Mais aujourd’hui, il est quasiment impossible de communiquer un message sans passer par des étapes néfastes pour l’environnement (épuisement des ressources naturelles). Par exemple lors de la conception de campagnes publicitaires, on pense tout de suite à l’impression d’affiches, de dépliants, de bannières, etc.
 selon un rapport du programme des Nations Unies pour l’environnement publié en 2011, dans quarante ans, les êtres humains consommeront 140 milliards de tonnes de ressources naturelles (minerais, hydrocarbure et de biomasse [bois, cultures, élevage]) chaque année.
Nous nous sommes donc interrogés sur la possibilité de communiquer un message sans causer de dommages environnementaux.
Nous avons poussé cette pratique à son extrême en intervenant directement dans le paysage urbain. En utilisant uniquement les éléments naturels disponibles sur place (feuilles d’arbres, branches, pierres, etc.), nous avons créé des messages typographiques qui poussent à la réflexion :
 AGIR AUTREMENT, CONCEVOIR AUTREMENT.
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SIGNEZ POUR LES BÉLUGAS
Paméla-Sun Arcand, Andréanne Morissette, Anne-Marie Poirier
Vieux-Port de Montréal

Dans le cadre du cours de problématique, nous devions prendre position sur un sujet. Notre équipe a décidé
 de joindre sa voix à celle des environnementalistes et citoyens de partout pour dire NON au projet d’Énergie Est et aux forages à Cacouna. Ce projet risque d’être dangereux pour la protection des bélugas qui sont déjà en voie d’extinction, mais aussi pour la santé du fleuve St-Laurent.
Notre projet est né du fait que le seul geste concret que nous pouvions faire pour arrêter le projet était de signer la pétition en ligne de Nature Québec qui compte déjà 47 475 signatures. Pour inciter les
 gens à poser ce geste, nous avons donc joué dans
 la symbolique du geste. Nous avons donc tracé des silhouettes de bélugas à la craie blanche sur l’asphalte foncé dans lesquelles nous incitions les gens à signer avec la craie blanche. Ce que nous voulions démontrer c’est que chaque signature contribuait à remplir le béluga de blanc et donc d’y éloigner le pétrole (représenté par la couleur foncée de l’asphalte) et qu’avec un petit geste, si chacun y mettait du sien, on pouvait arriver à de grands résultats. Nous avons choisi de nous localiser dans le Vieux-Port de Montréal pour la proximité avec l’eau.
Nous avions aussi comme mission d’informer les gens sur le sujet. Finalement, nous incitions les gens à aller en ligne signer la pétition si ce n’était pas déjà fait.
 Nous avons également fait une intervention dans les toilettes publiques qui étaient juste à côté de notre première installation. Notre intervention était là pour sensibiliser les gens au fait que l’eau des bélugas est aussi la nôtre. Montrer les risques de fuites de pétrole dans l’eau. Montrer la progression du problème qui finira par nous toucher nous aussi si nous n’agissons pas. Tout ça étant dans le but également d’encourager les gens à aller signer la pétition.
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L’ITINÉRANCE
 NE FAIT PAS PARTIE DU MOBILIER URBAIN
Émie Benoît, Jérémy Fréchette, 

Maxime Prévost, Fanny Vassilatos
Métros Mont-Royal et Berri-UQAM
Par le biais de notre installation dans la ville, nous avons voulu essayer d’enlever l’idée préconçue qui fait que l’on assume que l’itinérance fait partie des éléments physiques qui définissent la ville. Nous avons voulu rappeler aux gens que ce sont des humains en exploitant l’itinérant comme étant le canevas lui-même. D’ailleurs, nous avons cherché à transposer notre message de différentes façons. En utilisant trois niveaux de message, nous sommes allés chercher des réactions différentes chez les passants. Notre message principal, « L’itinérance ne fait pas partie du mobilier urbain », se veut plus neutre, plus général et informatif. Ensuite, le message « Je ne suis pas un nid
 de poule », est plus percutant et dérangeant, celui-ci vient en quelque sorte pointer du doigt le comportement habituel des passants (ignorer et contourner). Finalement, le message qui porte uniquement le nom de l’itinérant en question est plus personnel, sensible et émotionnel. En jouant sur ces trois niveaux, nous allons susciter différentes réactions et réflexions chez les individus qui passaient par là. C’est pourquoi notre projet se veut peut-être davantage une expérimentation sociale, une observation des comportements sociaux dans le contexte urbain.
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ON T’VEND LA MECHE
Sofiane Rochefort, Camille Bégin, Sierra Lefrançois
Place des Arts
Dans le cadre du cours de Problématique, nous avons choisi de traiter d’un sujet d’actualité auquel nous sommes tous confrontés. Vivant dans une société où la consommation de biens va à un rythme frénétique, les grandes et petites compagnies contribuent activement à ce mode de pensée en utilisant la stratégie de l’obsolescence programmée. Ce plan vise à contrôler la durée de vie d’un objet en lui attribuant une date de péremption. Ainsi, en rendant certains composés fragiles ou difficilement réparables, les compagnies incitent les consommateurs à racheter faisant tourner la roue du capitalisme contemporain. Comme l’a si bien dit un certain Karl Marx « l’exploitation de l’homme par l’homme ».
Pour dénoncer cette stratégie, nous avons créé une structure représentant un ordinateur portable de marque Apple fait entièrement de cire. Le but étant de représenter l’éphémère en créant une installation qui se consommerait d’elle-même pour ne laisser que la matière originelle. La cire, ayant des propriétés réutilisables, permettra à notre ordinateur d’hériter d’une deuxième, troisième, même quatrième vie, créant ainsi une dualité entre la représentation et la fonction de l’objet.
Nous avons choisi un endroit se trouvant dans le centre de la ville. Magasins et restaurants achalandant les avenues, ce secteur
 de la ville satisfait le consommateur prêt à dégainer son portefeuille et semblait être en contexte avec la thématique abordée. La Place des Arts répondait alors à nos exigences; située dans le centre-ville et grâce à sa vaste étendue de marches permettait une disposition appropriée pour notre installation créant ainsi plusieurs niveaux d’exposition pour nos objets.
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SCRAB_LE
Camille Charbonneau, Juliette Fiszka, 

Julia Gonzalez-Roy, Tyran Trieu
Parc Émilie-Gamelin
La fondation pour l’alphabétisation du Québec célèbre cette année ses 25 ans. Dans le cadre du cours de problématique, nous avons profité de cette occasion pour créer un projet de sensibilisation sur l’analphabétisme au Québec.
Alors qu’encore près de 800 000 adultes québécois sont analphabètes, il est important de rappeler à la population que savoir lire et écrire n’est pas donné à tous. C’est dans cette optique que nous avons créé un jeu de Scrabble géant.
Le projet a pour but de faire interagir les gens avec les lettres, de les laisser créer des mots avec les pièces qu’ils ont. Nous avons remplacé les célèbres cases « mot compte double » par des statistiques concernant notre problématique. Pour montrer que beaucoup de Québécois manquent de ressources ou sont simplement incapables de former des mots, nous avons décidé de mettre une majorité de pièces de jeu blanches. Pour celui qui joue, le mot créé est clair, mais pour les passants, qui se retrouvent devant des mots d’apparence incomplets, il est extrêmement difficile d’en saisir le sens. Incapables de lire ce qui est écrit, les spectateurs sont donc plus en mesure de comprendre ce que peut vivre un analphabète.
Notre choix pour le lieu s’est arrêté sur le parc Émilie-Gamelin. Situé tout près de l’UQAM, du Cégep du Vieux-Montréal et de la Grande Bibliothèque, nous avons trouvé juste de nous y installer pour sensibiliser les gens à l’importance de ces institutions dans la recherche de solutions pour l’alphabétisation. Le carrelage du sol a servi de canevas urbain pour notre installation.
L’analphabétisme est un problème qui touche encore notre société en 2014. Il est important de passer à l’action et d’offrir de l’aide aux personnes ayant des difficultés de lecture.
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LA NATURE EN CADEAU
Alexanne Provencher Valérie Trudel
Rue Joliette

Dans le cadre du cours de problématique, nous avons décidé de nous pencher sur le thème de la nature en ville. Le but de notre projet était de montrer aux gens que la nature est un cadeau qui nous est offert et que nous avons peut-être tendance à l’oublier. Nous voulions faire réaliser aux passants qu’en temps normal, nous n’abîmons pas les cadeaux qui nous sont offerts dans la vie.
Nous avons choisi de nous installer près du métro Joliette, sur la rue portant le même nom, car il y a un bon nombre de personnes qui sortent à cet arrêt et que les arbres de la rue sont constamment entourés d’ordures et de déchets. Le fait d’avoir plusieurs arbres en file à cet endroit nous a aussi influencés dans notre choix.
En faisant des recherches sur notre sujet, nous en sommes venus à la conclusion que nous ne savons pas tant de choses sur l’utilité des arbres, alors nous nous sommes concentrés à informer la population sur les bienfaits que nous apportent ces géants de bois.
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VÉLO VOLÉ

texte svp
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TA MER T’APPELLE
Maude Turgeon, William Lacharité
, Jean-Philippe Dubé
Vieux Port de Montréal
Voici notre projet réalisé dans le cadre du cours de problématique ayant pour sujet la gestion responsable de l’eau.
 Nous voulions sensibiliser les gens à ce sujet en leur donnant des conseils qu’ils pouvaient reproduire à la maison. Nous avons choisi de faire notre installation dans le Vieux-Port, puisque c’était un endroit en lien avec notre sujet. Nous avons choisi d’utiliser un panneau informatif et un bloc de béton, tous deux déjà existants, sur le bord du fleuve.
Le panneau nous a servi à fixer notre visuel, notre affiche grand format en sable, et à attirer l’attention des passants. Lorsque l’attention était captée, nous faisions sonner le coquillage rouge, faisant référence à un téléphone d’urgence, pour que les passants y répondent. Ils étaient surpris et amusés par le côté ludique de l’installation et lorsqu’ils répondaient, une voix leur faisait la conversation, donnait de l’information et des conseils pour sensibiliser à une gestion plus responsable de l’eau. Le tout de façon légère et amusante pour ne pas faire la moralise et culpabiliser les gens.
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LES POUBELLES PARLENT
Rose-Marie Bouthat, Sophie Giraldeau 

Béatrice Minner Barrette, Joshwa Wright 
Mont Royal, St-Hubert et St-Denis.
Dans le cadre du cours : « Design : Problématique », nous souhaitions aborder une situation ou un aspect dérangeant dans le paysage de la ville de Montréal. Notre projet « LES POUBELLES PARLENT » vise à sensibiliser les gens au contenu des poubelles, qui sont souvent remplies de déchets encore consommables, compostables, recyclables ou même réutilisables.
Notre projet vise à faire réagir la population montréalaise à cette problématique qui est souvent ignorée ou méconnue. Nous voulions mettre de l’avant non seulement les poubelles publiques, mais aussi les ordures domestiques. En utilisant la poubelle comme canevas et rejoindre notre public cible, nous étions en mesure de transmettre notre message. Nous avons donc sélectionné les rues Mont-Royal, St-Hubert et St-Denis pour leurs visibilité et achalandage durant tout moment de la journée.
Nous avons utilisé des matériaux recyclables et recyclés pour ne pas nuire davantage à l’environnement et créer aucun déchet. Nous avons fait appel aux couleurs saturées et joyeuses pour ressortir de l’environnement urbain, qui est dans les teintes de gris et brun.
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D'AUTRES PROJETS SUIVRONT SOUS PEU...

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