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COMMUNIQUER AUTREMENT
Guillaume Bechon, Etienne Angot
Parc Père-Marquette, boul. Rosemont
Parc Père-Marquette, boul. Rosemont
Dans le cadre du cours de problématique,
nous avons réfléchi sur les effets néfastes que pouvait avoir la communication
visuelle sur l’environnement. En effet, tous les produits
de communication
imprimés ont un impact direct sur l’environnement naturel (dépenses de papier
et d’énergie, utilisations de produits chimiques), et des coûts financiers
importants.
Nous pensons que tout designer, en tant
que citoyen, se doit d’adopter des pratiques responsables. Ce designer peut
agir, à son échelle, de différentes façons : en utilisant des encres
végétales, des matières recyclées et recyclables, du bois provenant de forêts
gérées durablement, etc.
Mais aujourd’hui, il est quasiment impossible de
communiquer un message sans passer par des étapes néfastes pour l’environnement
(épuisement des ressources naturelles). Par exemple lors de la conception de
campagnes publicitaires, on pense tout de suite à l’impression d’affiches, de
dépliants, de bannières, etc.
selon un rapport du programme des Nations Unies
pour l’environnement publié en 2011, dans quarante ans, les êtres humains
consommeront 140 milliards de tonnes de ressources naturelles (minerais,
hydrocarbure et de biomasse [bois, cultures, élevage]) chaque année.
Nous nous
sommes donc interrogés sur la possibilité de communiquer un message sans causer
de dommages environnementaux.
Nous avons poussé cette pratique à son extrême en
intervenant directement dans le paysage urbain. En utilisant uniquement les
éléments naturels disponibles sur place (feuilles d’arbres, branches, pierres,
etc.), nous avons créé des messages typographiques qui poussent à la réflexion :
AGIR AUTREMENT, CONCEVOIR AUTREMENT.
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SIGNEZ POUR LES BÉLUGAS
Paméla-Sun Arcand, Andréanne Morissette, Anne-Marie Poirier
Vieux-Port de Montréal
Dans le cadre du cours de
problématique, nous devions prendre position sur un sujet. Notre équipe a
décidé
de joindre sa voix à celle des environnementalistes et citoyens de
partout pour dire NON au projet d’Énergie Est et aux forages à Cacouna. Ce
projet risque d’être dangereux pour la protection des bélugas qui sont déjà en
voie d’extinction, mais aussi pour la santé du fleuve
St-Laurent.
Notre projet est né du fait
que le seul geste concret que nous pouvions faire pour arrêter le projet était
de signer la pétition en ligne de Nature Québec qui compte déjà 47 475
signatures. Pour inciter les
gens à poser ce geste, nous avons donc joué dans
la symbolique du geste. Nous avons donc tracé des silhouettes de bélugas à la
craie blanche sur l’asphalte foncé dans lesquelles nous incitions les gens à
signer avec la craie blanche. Ce que nous voulions démontrer c’est que chaque
signature contribuait à remplir le béluga de blanc et donc d’y éloigner le
pétrole (représenté par la couleur foncée de l’asphalte) et qu’avec un petit
geste, si chacun y mettait du sien, on pouvait arriver à de grands résultats.
Nous avons choisi de nous localiser dans le Vieux-Port de Montréal pour la
proximité avec l’eau.
Nous avions aussi comme
mission d’informer les gens sur le sujet. Finalement, nous incitions les gens à
aller en ligne signer la pétition si ce n’était pas déjà fait.
Nous avons
également fait une intervention dans les toilettes publiques qui étaient juste
à côté de notre première installation. Notre intervention était là pour
sensibiliser les gens au fait que l’eau des bélugas est aussi la nôtre. Montrer
les risques de fuites de pétrole dans l’eau. Montrer la progression du problème
qui finira par nous toucher nous aussi si nous n’agissons pas. Tout ça étant
dans le but également d’encourager les gens à aller signer la pétition.
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L’ITINÉRANCE
NE FAIT PAS
PARTIE DU MOBILIER URBAIN
Émie Benoît, Jérémy Fréchette,
Maxime Prévost, Fanny Vassilatos
Métros Mont-Royal et Berri-UQAM
Émie Benoît, Jérémy Fréchette,
Maxime Prévost, Fanny Vassilatos
Métros Mont-Royal et Berri-UQAM
Par le biais de notre
installation dans la ville, nous avons voulu essayer d’enlever l’idée préconçue
qui fait que l’on assume que l’itinérance fait partie des éléments physiques
qui définissent la ville. Nous avons voulu rappeler aux gens que ce sont des
humains en exploitant l’itinérant comme étant le canevas lui-même. D’ailleurs,
nous avons cherché à transposer notre message de différentes façons. En
utilisant trois niveaux de message, nous sommes allés chercher des réactions
différentes chez les passants. Notre message principal, « L’itinérance ne
fait pas partie du mobilier urbain », se veut plus neutre, plus général et
informatif. Ensuite, le message « Je ne suis
pas un nid
de poule », est plus percutant et dérangeant, celui-ci vient
en quelque sorte pointer du doigt le comportement habituel des passants
(ignorer et contourner). Finalement, le message qui porte uniquement le nom de
l’itinérant en question est plus personnel, sensible et émotionnel. En jouant
sur ces trois niveaux, nous allons susciter différentes réactions et réflexions
chez les individus qui passaient par là. C’est pourquoi notre projet se veut
peut-être davantage une expérimentation sociale, une observation des
comportements sociaux dans le contexte urbain.
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ON T’VEND LA MECHE
Sofiane Rochefort, Camille Bégin, Sierra Lefrançois
Place des Arts
Sofiane Rochefort, Camille Bégin, Sierra Lefrançois
Place des Arts
Dans le cadre du cours de Problématique,
nous avons choisi de traiter d’un sujet d’actualité auquel nous sommes tous
confrontés. Vivant dans une société où la consommation de biens va à un rythme
frénétique, les grandes et petites compagnies contribuent activement à ce mode
de pensée en utilisant la stratégie de l’obsolescence programmée. Ce plan vise
à contrôler la durée de vie d’un objet en lui attribuant une date de
péremption. Ainsi, en rendant certains composés fragiles ou difficilement
réparables, les compagnies incitent les consommateurs à racheter faisant
tourner la roue du capitalisme contemporain. Comme l’a si bien dit un certain
Karl Marx « l’exploitation de l’homme par l’homme ».
Pour dénoncer cette stratégie, nous avons
créé une structure représentant un ordinateur portable de marque Apple fait
entièrement de cire. Le but étant de représenter l’éphémère en créant une
installation qui se consommerait d’elle-même pour ne laisser que la matière
originelle. La cire, ayant des propriétés réutilisables, permettra à notre
ordinateur d’hériter d’une deuxième, troisième, même quatrième vie, créant
ainsi une dualité entre la représentation et la fonction de l’objet.
Nous avons choisi un endroit se trouvant dans le centre de la ville. Magasins
et restaurants achalandant les avenues, ce secteur
de la ville satisfait le
consommateur prêt à dégainer son portefeuille et semblait être en contexte avec
la thématique abordée. La Place des Arts répondait alors à nos exigences;
située dans le centre-ville et grâce à sa vaste étendue de marches permettait
une disposition appropriée pour notre installation créant ainsi plusieurs
niveaux d’exposition pour nos objets.
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SCRAB_LE
Camille Charbonneau, Juliette Fiszka,
Julia Gonzalez-Roy, Tyran Trieu
Parc Émilie-Gamelin
Camille Charbonneau, Juliette Fiszka,
Julia Gonzalez-Roy, Tyran Trieu
Parc Émilie-Gamelin
La fondation pour
l’alphabétisation du Québec célèbre cette année ses 25 ans. Dans le cadre du
cours de problématique, nous avons profité de cette occasion pour créer un
projet de sensibilisation sur l’analphabétisme au Québec.
Alors qu’encore près de
800 000 adultes québécois sont analphabètes, il est important de rappeler
à la population que savoir lire et écrire n’est pas donné à tous. C’est dans
cette optique que nous avons créé un jeu de Scrabble géant.
Le projet a pour but de faire
interagir les gens avec les lettres, de les laisser créer des mots avec les
pièces qu’ils ont. Nous avons remplacé les célèbres cases « mot compte
double » par des statistiques concernant notre problématique. Pour montrer
que beaucoup de Québécois manquent de ressources ou sont simplement incapables
de former des mots, nous avons décidé de mettre une majorité de pièces de jeu
blanches. Pour celui qui joue, le mot créé est clair, mais pour les passants,
qui se retrouvent devant des mots d’apparence incomplets, il est extrêmement
difficile d’en saisir le sens. Incapables de lire ce qui est écrit, les
spectateurs sont donc plus en mesure de comprendre ce que peut vivre un
analphabète.
Notre choix pour le lieu s’est
arrêté sur le parc Émilie-Gamelin. Situé tout près de l’UQAM, du Cégep du
Vieux-Montréal et de la Grande Bibliothèque, nous avons trouvé juste de nous y
installer pour sensibiliser les gens à l’importance de ces institutions dans la recherche de solutions pour l’alphabétisation. Le carrelage du sol a servi de canevas urbain
pour notre installation.
L’analphabétisme est un
problème qui touche encore notre société en 2014. Il est important de passer à
l’action et d’offrir de l’aide aux personnes ayant des difficultés de lecture.
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LA NATURE EN CADEAU
Alexanne Provencher Valérie Trudel
Rue Joliette
Dans le cadre du cours de problématique,
nous avons décidé de nous pencher sur le thème de la nature en ville. Le but de
notre projet était de montrer aux gens que la nature est un cadeau qui nous est
offert et que nous avons peut-être tendance à l’oublier. Nous voulions faire
réaliser aux passants qu’en temps normal, nous n’abîmons pas les cadeaux qui
nous sont offerts dans la vie.
Nous avons choisi de nous installer près
du métro Joliette, sur la rue portant le même nom, car il y a un bon nombre de
personnes qui sortent à cet arrêt et que les arbres de la rue sont constamment
entourés d’ordures et de déchets. Le fait d’avoir plusieurs arbres en file à
cet endroit nous a aussi influencés dans notre choix.
En faisant des recherches sur notre
sujet, nous en sommes venus à la conclusion que nous ne savons pas tant de
choses sur l’utilité des arbres, alors nous nous sommes concentrés à informer
la population sur les bienfaits que nous apportent ces géants de bois.
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VÉLO VOLÉ
texte svp
texte svp
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TA MER
T’APPELLE
Maude Turgeon, William Lacharité , Jean-Philippe Dubé
Vieux Port de Montréal
Maude Turgeon, William Lacharité , Jean-Philippe Dubé
Vieux Port de Montréal
Voici notre projet réalisé dans le cadre
du cours de problématique ayant pour sujet la gestion responsable de
l’eau.
Nous voulions sensibiliser les gens à ce sujet en leur donnant des
conseils qu’ils pouvaient reproduire à la maison. Nous avons choisi de faire notre
installation dans le Vieux-Port, puisque c’était un endroit en lien avec
notre sujet. Nous avons choisi d’utiliser un panneau informatif et un bloc de
béton, tous deux déjà existants, sur le bord du fleuve.
Le panneau nous a servi à fixer notre
visuel, notre affiche grand format en sable, et à attirer l’attention des
passants. Lorsque l’attention était captée, nous faisions sonner le coquillage
rouge, faisant référence à un téléphone d’urgence, pour
que les passants y répondent. Ils étaient surpris et amusés par le
côté ludique de l’installation et lorsqu’ils répondaient, une voix leur faisait
la conversation, donnait de l’information et des conseils pour sensibiliser à
une gestion plus responsable de l’eau. Le tout de façon légère et amusante pour
ne pas faire la moralise et culpabiliser les gens.
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LES POUBELLES
PARLENT
Rose-Marie Bouthat, Sophie Giraldeau
Béatrice Minner Barrette, Joshwa Wright
Mont Royal, St-Hubert et St-Denis.
Rose-Marie Bouthat, Sophie Giraldeau
Béatrice Minner Barrette, Joshwa Wright
Mont Royal, St-Hubert et St-Denis.
Dans le cadre du cours : « Design :
Problématique », nous souhaitions aborder une situation ou un aspect dérangeant
dans le paysage de la ville de Montréal. Notre projet « LES POUBELLES PARLENT » vise à sensibiliser les gens au
contenu des poubelles, qui sont souvent remplies de déchets encore
consommables, compostables, recyclables ou même réutilisables.
Notre projet vise à faire réagir la
population montréalaise à cette problématique qui est souvent ignorée ou
méconnue. Nous voulions mettre de l’avant non seulement les poubelles
publiques, mais aussi les ordures domestiques. En utilisant la poubelle comme
canevas et rejoindre notre public cible, nous étions en mesure de
transmettre notre message. Nous avons donc sélectionné les rues Mont-Royal,
St-Hubert et St-Denis pour leurs visibilité et achalandage durant tout moment
de la journée.
Nous avons utilisé des matériaux
recyclables et recyclés pour ne pas nuire davantage à l’environnement et créer
aucun déchet. Nous avons fait appel aux couleurs saturées et joyeuses pour
ressortir de l’environnement urbain, qui est dans les teintes de gris et brun.
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D'AUTRES PROJETS SUIVRONT SOUS PEU...
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