NON AUX OLÉODUCS
Martine Châtelain d'Eau Secours, et Lyne lefebvre (moi) avec une pancarte Coule pas Chez nous, lors de la manif organisée par les étudiant(e)s de Concordia Samedi dernier
______________________________________________________
BRAVO ET MERCI À GABRIEL NADEAU-DUBOIS
DoublonsLaMise.org
Gabriel Nadeau-Dubois a remporté le Prix littéraire du Gouverneur général pour son essai sur l'éducation et à décidé de donner le montant reçu, soit 25 000 $, pour lutter contre les compagnies pétrolières.
Il a lancé un site Web, DoublonsLaMise.org, « dont l’objectif était d’amasser 25 000 $ afin de lutter contre les projets d’oléoducs en sols québécois, comme Énergie Est de TransCanada.» L'article du Devoir poursuit en précisant qu' «en moins de 45 minutes, près de 80 000 $ avaient déjà été récoltés, y compris la somme offerte par M. Nadeau-Dubois.»
« Tous les fonds recueillis doivent être remis à « Coule pas chez nous », un mouvement d’opposition citoyenne aux projets d’oléoducs québécois. Coule pas chez nous est un collectif de groupes locaux impliqués dans la lutte contre les projets pétroliers en sols québécois, tels Stop Oléoduc et Alerte Pétrole, et bénéficiant de l’appui de groupes comme Équiterre, Nature Québec et Greenpeace.
« Ce sont plus de 1000 $ par minute que nous recevons jusqu’à maintenant, a affirmé M. Nadeau-Dubois en fin de soirée. C’est assez impressionnant. Alors, on souhaite redoubler à nouveau la cible. On vise désormais 100 000 $ plutôt que 50 000 $. Et peut-être même plus. »
Ces fonds seront employés afin d’encourager et de faciliter la mobilisation de citoyens sur le terrain. « On a un choix collectif à faire au Québec, plaide M. Nadeau-Dubois en entrevue. Le pipeline Northern Gateway vers la Colombie-Britannique a été bloqué, le projet Keystone XL est stoppé aux États-Unis, alors la pression est très forte pour que les oléoducs passent par le Québec. »
Article complet (accessible aux abonnés)
Je me permets donc d'en partager ici l'essentiel.
Remise en question
Gabriel Nadeau-Dubois a «songé à refuser cet honneur qui porte le titre du représentant de la monarchie au pays. Mais il s’est finalement ravisé, explique-t-il dans une lettre au Devoir, qui paraît au lendemain de son passage à l’émission Tout le monde en parle. « J’ai changé d’idée. Attribué par une institution publique, le Conseil des arts du Canada, [le prix] rappelle l’attachement de la société à la culture, à la pensée et à la littérature, qui sont des conditions essentielles à la liberté », écrit-il, au sujet de la récompense et de la bourse de 25 000 $.
Gabriel Nadeau-Dubois affirme avoir été inspiré par d’autres lauréats, dont l’auteur Fernand Dumont qui, en 1968, a remis son chèque du Prix du Gouverneur général à René Lévesque, « pour faire entrer dans la réalité les idées que ses livres défendaient ».
Il explique que «plusieurs causes lui sont venues en tête. Mais celle de la lutte contre les oléoducs lui est apparue comme étant la plus urgente et la plus à même de bénéficier de ce coup de pouce financier.»
« Oui, il y a un enjeu de protection du territoire, de protection de nos sources d’eaux, de nos rivières, mais il y a aussi un enjeu planétaire. Si on permet le passage de cet oléoduc chez nous, c’est qu’on accepte de participer comme Québécois à l’expansion de l’industrie des sables bitumineux. À l’inverse si on dit NON, on pose un geste tangible dans la lutte contre les changements climatiques. »
______________________________________________________
______________________________________________________
BRAVO ET MERCI À GABRIEL NADEAU-DUBOIS
DoublonsLaMise.org
Gabriel Nadeau-Dubois a remporté le Prix littéraire du Gouverneur général pour son essai sur l'éducation et à décidé de donner le montant reçu, soit 25 000 $, pour lutter contre les compagnies pétrolières.
Il a lancé un site Web, DoublonsLaMise.org, « dont l’objectif était d’amasser 25 000 $ afin de lutter contre les projets d’oléoducs en sols québécois, comme Énergie Est de TransCanada.» L'article du Devoir poursuit en précisant qu' «en moins de 45 minutes, près de 80 000 $ avaient déjà été récoltés, y compris la somme offerte par M. Nadeau-Dubois.»
« Tous les fonds recueillis doivent être remis à « Coule pas chez nous », un mouvement d’opposition citoyenne aux projets d’oléoducs québécois. Coule pas chez nous est un collectif de groupes locaux impliqués dans la lutte contre les projets pétroliers en sols québécois, tels Stop Oléoduc et Alerte Pétrole, et bénéficiant de l’appui de groupes comme Équiterre, Nature Québec et Greenpeace.
« Ce sont plus de 1000 $ par minute que nous recevons jusqu’à maintenant, a affirmé M. Nadeau-Dubois en fin de soirée. C’est assez impressionnant. Alors, on souhaite redoubler à nouveau la cible. On vise désormais 100 000 $ plutôt que 50 000 $. Et peut-être même plus. »
Ces fonds seront employés afin d’encourager et de faciliter la mobilisation de citoyens sur le terrain. « On a un choix collectif à faire au Québec, plaide M. Nadeau-Dubois en entrevue. Le pipeline Northern Gateway vers la Colombie-Britannique a été bloqué, le projet Keystone XL est stoppé aux États-Unis, alors la pression est très forte pour que les oléoducs passent par le Québec. »
Article complet (accessible aux abonnés)
Je me permets donc d'en partager ici l'essentiel.
Remise en question
Gabriel Nadeau-Dubois a «songé à refuser cet honneur qui porte le titre du représentant de la monarchie au pays. Mais il s’est finalement ravisé, explique-t-il dans une lettre au Devoir, qui paraît au lendemain de son passage à l’émission Tout le monde en parle. « J’ai changé d’idée. Attribué par une institution publique, le Conseil des arts du Canada, [le prix] rappelle l’attachement de la société à la culture, à la pensée et à la littérature, qui sont des conditions essentielles à la liberté », écrit-il, au sujet de la récompense et de la bourse de 25 000 $.
Gabriel Nadeau-Dubois affirme avoir été inspiré par d’autres lauréats, dont l’auteur Fernand Dumont qui, en 1968, a remis son chèque du Prix du Gouverneur général à René Lévesque, « pour faire entrer dans la réalité les idées que ses livres défendaient ».
Il explique que «plusieurs causes lui sont venues en tête. Mais celle de la lutte contre les oléoducs lui est apparue comme étant la plus urgente et la plus à même de bénéficier de ce coup de pouce financier.»
« Oui, il y a un enjeu de protection du territoire, de protection de nos sources d’eaux, de nos rivières, mais il y a aussi un enjeu planétaire. Si on permet le passage de cet oléoduc chez nous, c’est qu’on accepte de participer comme Québécois à l’expansion de l’industrie des sables bitumineux. À l’inverse si on dit NON, on pose un geste tangible dans la lutte contre les changements climatiques. »
______________________________________________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire