17.11.13

PRENEZ POSITION

PROJET DE SENSIBILISATION

LA VILLE COMME CANEVAS
IMPORTANT:
Les auteurs de ces projets d'équipe sont seuls responsables de l'orthographe et de la syntaxe de leur texte respectif
Pour certains cependant, le texte a été raccourci.
Dans le cadre du cours de problématique, les étudiants se sont penchés sur un exercice de sensibilisation, tant dans l'esprit de ce que Scott Burnham avait proposé en 2008, alors qu'il était mon invité en design international, que des différentes interventions/installations de type guérilla urbaine, ce qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler certaines interventions de l'ATSA, souvent citées ici. L'incontournable contrainte était ici de prendre position en vue de sensibiliser à une réalité sociale, politique, environnementale ou philosophique, à son environnement somme toute, et de se prononcer en ayant la ville comme canevas en tête, véhicule de questionnement et de réflexion. L'intervention, éphémère ou non, se devait d'être sans impact néfaste sur l’environnement, sans dégradation de ce dernier et nécessitait ainsi un questionnement des matériaux comme des choix sociaux.

Je vous invite par ailleurs à consulter les travaux du même genre, de 2012, 2010, 2009, de même que les travaux réalisés en 2008, alors que Scott Burnham était mon invité pour la semaine de design international de l'École de design de l'UQAM.
Avis aux étudiant(e)s: 
 Vous êtes invités à m'écrire si vous souhaitez compléter, corriger ou modifier une description de votre projet ou encore me fournir le matériel adéquat (photos) pour diffusion. J'espère n'avoir oublié aucne équipe.

GROUPE 10 



Équipe
Odélie B. Labelle, Raphaëlle Brillant-Marquis, Benjamin Lamy, Jeremy Pilote Byrne
Lieu
Lac des Castors

AVEZ-VOUS VU CES ANIMAUX
Dans le cadre du cours de problématique, nous avons décidé de réaliser un projet qui aurait comme sujet les espèces menacées de disparition dans la grande région de Montréal. Parmi plusieurs espèces, nous avons choisi de représenter la couleuvre tachetée, la tortue géographique, la grenouille des marais, le pic à tête rouge, la paruline azurée et le chevalier de rivière. Affectés par l’agriculture, la persécution humaine et l’urbanisation, ces espèces, pour la plupart inconnues, ne pourront peut-être jamais revenir à un niveau de population égal à celui de l’ère préindustrielle. Le Parc du Mont-Royal est un endroit où les gens s’attendent à voir des animaux - où les gens veulent faire un lien avec la nature qu’on y retrouve. Pour cette raison, nous avons décidé d’y faire notre installation.

Nous avons choisi des matériaux recyclables et recyclés ainsi que de la peinture non toxique à base d’eau pour ne pas endommager l’endroit où nous nous sommes installés. L’utilisation du cyan pour représenter nos animaux est bien importante. L’utilisation du rouge, du vert ou du jaune aurait été moins judicieuse en raison de l’automne. Le cyan sert de commentaire sur le fait que, non, nous ne voyons que très rarement ces espèces sur l’île de Montréal, car en les mettant en évidence de la sorte, les gens se rendent plus facilement compte qu’il y a longtemps qu’ils ont aperçu ces espèces pour la dernière fois.  
______________________________________________________


Équipe
Yann Carrière, Émile Lord Ayotte, Jonathan Mendel
Lieu
Rue Ste Catherine

MOTS CACHÉS / SPÉCIAL CHARTE
La charte des valeurs québécoises est une réponse du gouvernement Marois face aux conflits causés par les accommodements raisonnables. Elle énonce 5 points principaux concernant entre autres la neutralité de l’État ainsi que le port des signes ostentatoires pour travailleur au public. Ce controversé projet de loi divise les Québécois depuis sa sortie. Au travers d’un mot caché, nous avons décidé de parler de ce dernier point. Suite à la divergence d’idées au sein de l’équipe, nous avons pris position sur le fait que le sujet reste à débattre.

Le mot caché symbolise le point numéro trois de la charte en demandant aux participants de cacher des mots qui s’avèrent être des signes ostentatoires provenant de plusieurs religions. Après avoir terminé le jeu, une question cachée est découverte qui demande aux joueurs “Pour un État laïque?”. Ils ont ensuite la possibilité de démontrer leur accord ou désaccord en cochant oui ou non sur des papiers mis à leur disposition. Ces papiers sont finalement déposés dans une boîte que nous récupérons après l’expérience. Installés sur le parvis d’une église sur Ste-Catherine puis à la Place des Arts, plusieurs ont été intrigués par le projet sans toutefois y participer, alors que d’autres ont osé se prêter aux jeux. Nous avons récolté l’opinion de certaines personnes, et nous avons pu filmer une conversation fort intéressante avec une dame qui nous a fait part de son point de vue sur le sujet. 
______________________________________________________



Équipe
Audrey Beaulé, Karl Rivest Harnois, Ganesh Baron Aloir
Lieu
Parc Dalhousie, rue Berri, Vieux-Montréal

LA SOUPE D’AILERONS, UN PROBLÈME URGENT
Dans le cadre du cours : « Design : problématique », nous souhaitions aborder une situation ayant un impact négatif sur la faune. Dans cet ordre d’idée, notre projet « requin à la mode » s’ancre dans la problématique actuelle de la surpêche de requins pour la soupe d’ailerons. Notre projet vise à informer les citoyens des enjeux de cette problématique méconnue. Nous avons alors sélectionné le parc Dalhousie, dans le Vieux-Montréal, pour son accessibilité et sa visibilité. De plus, la répétition de la structure fait un rappel au nombre absurde de requins charcutés quotidiennement. Quelques endroits dont la Californie et Toronto ont récemment interdit la consommation des ailerons de requin. Ceci dit, Montréal continue d’encourager cette industrie barbare en ne condamnant pas leur utilisation.
______________________________________________________



Équipe
Jordane Bellavance, Vanessa Bourgault Adeline Golliet, Camille Lévesque

Lieu
École de design de l'UQAM

PLANT DE SECOURS
En surface, le but global du Plant de Secours est de faire réaliser aux passants l’importance - souvent négligée- du rôle de la nature dans nos vies et à les sensibiliser à la déforestation de nos forêts. Le projet rappelle les boîtes d’urgence habituellement rouges. Les boîtes vert clair du Plant de Secours incitent les passants à s’arrêter pour prendre conscience de son message.

Les boîtes d’urgence sont souvent oubliées. Leur utilité est pourtant primordiale à notre survie en cas de feu ou de tragédie, mais ce n’est que lorsqu’une urgence surviendra que nous le réaliserons. C’est la même chose pour l’environnement et la nature. Nous tenons pour acquises leur importance et leur utilité. Placées dans les escaliers de l'École de Design de l’UQAM, les boîtes invitent les passants à ne pas attendre une urgence pour entretenir la nature autour d’eux.
______________________________________________________


Équipe
Maryne Bélanger, Ken Bernatchez et Vincent Castonguay
Lieu
Métro Mont-Royal et à la Place Émilie Gamelin

LA ROUE DE DÉFORTUNE
Étudiant en milieu urbain, la question de l’itinérance a rapidement fait surface.  Afin d’explorer une problématique sociale, nous avons créé une intervention urbaine dans le but de sensibiliser la population sur ce que peuvent vivre les itinérants. Le but étant de changer, de façon ludique, la perception que nous avons d’une personne itinérante, de sa réalité et de dénoncer la judiciarisation de ces personnes à Montréal (profilage social).

La roue, jeu de hasard, permet de montrer que ce n’est pas tous les jours que la chance peut leur sourire. Nous avons choisi la station Mont-Royal. Plusieurs itinérants s’y trouvent et des centaines de personnes y défilent chaque jour. Nous pouvions y distribuer nos tracts et amener les passants vers la roue, ce qui permettait une prise de conscience envers l'itinérance.
______________________________________________________


Équipe
Alexandra Houle, Bianca Lauzon et Hoang-Son Tran
Lieu
Café Espresso, UQAM

ZONE INTERDITE AUX CELLULAIRE
Notre projet porte sur l’utilisation excessive des téléphones mobiles. Le but était de faire une observation des réactions et des comportements des gens par rapport à l’interdiction d’utiliser leurs appareils mobiles, dans leur environnement quotidien que ce soit, à l’école ou dans un lieu public.

Nous avons fait nos observations à l’aide d’éléments imprimés indiquant des zones anti cellulaire. Le téléphone personnel fait désormais partie de notre vie de tous les jours et semble indispensable pour la plupart. Nous questionnons la fréquence d’utilisation de ces appareils, l’importance matérielle qu’ils ont dans notre existence ainsi que le confort qu’ils apportent lors de sorties dans des lieux publics.

GROUPE 11



Équipe
Mathieu Huppé, Agata Jakubczyk, Guillaume Vaillancourt
Lieu
Parc, sortie du métro

CÉDEZ À LA TENTATION
Pour notre projet nous avons identifié l’accélération constante du rythme de vie comme un sujet central de notre société d’aujourd’hui. Nous avons conclu que cette tendance à se hâter a nécessairement un impact néfaste sur notre qualité de vie. Il nous est apparu clair que cet impact est également présent sur une bien plus grande échelle. Le temps consacré à faire les choix conscients et responsables influence le type de consommation et donc l’économie, ainsi que la santé des individus et de notre planète. Le présent projet avait donc pour but d’encourager les passants à prendre quelques instants symboliques afin de ralentir leur cadence et les pousser à la réflexion. À la sortie d’un métro, nous avons préparé une installation avec des pommes suspendues au-dessus du chemin de manière à constituer un obstacle à contourner. Par le message affiché : cédez à la tentation, les piétons étaient encouragés à s’arrêter, cueillir une pomme biologique et lire l’étiquette explicative. Sur chaque étiquette, nous avons imprimé des invitations accompagnées de définitions, encourageant les passants à céder à la tentation de ralentir, respirer, s’arrêter, croquer dans la vie ou se ressourcer. Pour compléter, au verso, nous avons ajouté un plan répertoriant les espaces verts des environs, pour inviter les participants à poursuivre leur détente à proximité et sur un plus grand laps de temps. Notre expérience fut très agréable. Nous avons été remerciés à plusieurs reprises et nous avons reçu plusieurs commentaires encourageants.
______________________________________________________

Équipe
Cynthia Cloutier, Philippe Dionne Bussières, Florence Rivest
Lieu
Anamorphisme au parc Saint-Roch en basse-ville de Québec

ÉGALITÉ?
À la base de notre projet, il y avait un questionnement : avons-nous réellement atteint l’égalité homme femme au Québec ? Sommes-nous plutôt en train de nous asseoir sur les progrès qui ont été faits précédemment, en oubliant tout ce qui reste à faire ? Nous avons décidé de prendre position face à cette impression trompeuse de parité, qui tient d’une illusion. Ne désirant pas diffuser un message trop teinté de nos opinions, nous avons essayé de rester le plus neutres possible dans notre installation, laissant ainsi la possibilité aux gens de nous parler de leur propre vision du sujet.

Nous avons choisi de simplifier l’homme et la femme en des pictogrammes légèrement stylisés réalisés dans le canevas urbain à l’aide de ruban adhésif. Lorsqu’un passant se plaçait sur le « x » au sol, ce dernier voyait les pictogrammes de femme et d’homme de la même taille avec le mot « ÉGALITÉ ? ». Jeu de perspective : en se déplaçant, on pouvait facilement réaliser que leur taille semblable n’était qu’une illusion ; l’homme mesurait en réalité près de 8 pieds de haut et la femme, 2 pieds.
______________________________________________________

Équipe
Marie-Hélène Dubuc, Fanny Vézina
Lieu
Rue St-Denis, près du boul. René-Lévesque

LES ORPHELINS À FEUILLES
Personnifications d'arbres pour sensibiliser les gens à leur importance en milieu urbain
Nous avons décidé de nous pencher sur la problématique des arbres urbains. Ces arbres font partie intégrante du paysage montréalais, mais sont trop souvent pris pour acquis, voire négligés. Plusieurs facteurs urbains sont la cause d’une vie plutôt misérable pour ces arbres que l’on côtoie tous les jours, à commencer par le sol dans lequel ils vivent en passant par leurs racines jusqu’à leurs branches. Pour sensibiliser les gens à leur présence et pour leur faire prendre connaissance de leur fragilité et de leurs besoins, nous avons ciblé de jeunes arbres en les personnifiant comme des nouveau-nés en leur attribuant des bracelets et des carnets de naissance.

Cette initiative avait pour but de créer un sentiment d’attachement des citoyens envers ces arbrisseaux et inciter la population à prendre connaissance du fait que ce sont des êtres vivants quit ont aussi des besoins. Ces bracelets et carnets étaient identifiés au nom des différents arbres et contenaient des informations telles que : famille, essence, taille, etc. à la manière de ceux des nouveau-nés. La réalisation de notre projet était tout indiquée à l’angle de la rue St-Denis et du boulevard René- Lévesque pour une plus grande visibilité de nos jeunes orphelins.
______________________________________________________

Équipe
Marianne Bériault, Marie-Pier Mercier, Julie Burney
Lieu
Transport en commun

LUMINOTHÉRAPIE
La dépression saisonnière, aussi appelée « trouble affectif saisonnier », est un problème sérieux qui demande une attention particulière. Il s’agit d’une forme de dépression récurrente qui survient au cours de la même période chaque année. Elle débute fin octobre, prend de l’ampleur vers janvier et février et se termine généralement en avril ou en mai, lorsque les journées redeviennent plus longues. Elle est directement liée à la diminution du temps d’ensoleillement. Ce trouble touche 2 à 3 % de la population canadienne. (Source revivre.org)

Les citations ont donc été découpées dans les affiches afin de laisser la lumière révéler le message. Nous avons décidé d’installer les affiches sur St-Denis dans le Quartier Latin ainsi que dans un wagon du métro.
______________________________________________________

Équipe
Charles Desmarais, Aline Galliou, Joey Cournoyer
Lieu
Au sein de l'UQAM

PLANQU'TON PLASTIQUE
Nous avons créer une installation afin de dénoncer un problème environnemental, soit la consommation de bouteilles de plastique qui contribue à l’alimentation de l’île aux déchets.
 Nous avons décidé de faire connaître l’île aux déchets et sensibiliser les gens à la problématique qu’est la consommation excessive du plastique. Notre installation a été réalisée dans un corridor très passant de l’UQAM où l’on trouvait des machines distributrices de bouteilles. Nous avons recouvert les vitres de ces machines avec des papiers. Sur l’un, on retrouvait des poissons en «die cut» (découpe), afin de faire un lien entre les animaux marins qui meurent dus à la consommation de plastique. Sur l’autre, un slogan évoquant la problématique de l’île aux déchets.

Le coeur de notre installation était une explosion de bouteilles émanant de la distributrice, qui se déversait telle une flaque d’eau. On a aussi distribué des autocollants de statistiques choquantes en lien avec l’île aux déchets. Un court texte invitait le public à coller ces autocollants sur des distributrices, bouteilles de plastique en vue d'une mini-propagande sur les réseaux sociaux : photo sur Instagram avec #stopplastique, etc. Durant l’installation, nous avons été approchés par la «grip» de l’UQAM et le cercle des premières nations de l’UQAM. Les deux associations étaient vraiment enthousiastes face au projet et nous ont demandé de leur envoyer des photos de l’installation.
______________________________________________________





Équipe
Franceska Delisle, Karine Pagé
Lieu
Intermarché, rue Saint-Jean à Québec

LOCAVORE 
Sensibiliser les gens à «consommer local»
Dans le cadre du cours de problématique, nous avons tenté de mettre en valeur les produits locaux québécois plus particulièrement les denrées alimentaires. Disposée devant la vitrine d’un marché d’alimentation, une installation aux aires de marché extérieur constitué de caisses de bois rempli de fruits et légumes attirait l’oeil des passants. Certains fruits et légumes furent ornés de découpes les identifiants comme étant des produits locaux et suscitant ainsi un questionnement chez les passants. Les curieux étaient invités à s’arrêter un instant pour lire sur les bienfaits de la consommation locale. Suite à la lecture de l’affiche, les consommateurs du marché pouvaient facilement repérer les produits locaux identifiés dans le marché grâce aux auto-collants apposés sur ceux-ci.

Nous avons décidé d’intervenir directement dans un marché d’alimentations sur la rue Saint-Jean à Québec puisque cette rue est achalandée et détient un charme qui illustre bien le patrimoine local. La direction du marché était enthousiasmée par l’idée de mettre en valeur les produits locaux qu’ils offraient. Leur collaboration nous a permis de réaliser le projet sur une échelle plus grande et cela en évitant toute perte.
______________________________________________________



Équipe
Christophe Blanchet, Simon Langlois et Alex Chocron.
Lieu
Rue Prince Arthur

SAC À LUNCH
Dans le cadre du cours de problématique, nous avons réalisé une installation en utilisant la ville de Montréal comme canevas. En prenant position sur un problème de société important, nous avons décidé de sensibiliser la population sur le gaspillage alimentaire. L'installation était un montage 3D utilisant de forts symboles, soit le sac-poubelle positionné sur un couvert de table. Le lieu choisi pour l’exposition fut la rue Prince-Arthur Est entre Saint-Dominique et St-Laurent, reconnue pour son grand nombre de restaurants, terrasses, cafés et bars. Cette rue piétonne très achalandée était susceptible de rejoindre une majorité de passants. Lors de la période de documentation, plusieurs réactions positives ont été observées et nous croyons avoir conscientisé plusieurs Montréalais sur le gaspillage alimentaire.
______________________________________________________

 Équipe
Jesse Katabarwa, Émilie Larocque-Allard, Catherine White,
Lieu
École de design

Réseau politique
Texte à venir






GROUPE 20 


Équipe 

Catherine Canac-Marquis B., Jérôme Gagnon, Marianne Girard
Lieu
Intervention Urbaine Signalétique Quartier Ville-Marie

RIVIÈRES CONDAMNÉES
Dans le cadre du projet « Prenez position » du cours de problématique, notre réflexion portait sur l’existence d’anciennes rivières de Montréal aujourd’hui enfouies ou canalisées sous terre. Pour des raisons urbanistiques conçues selon le paradigme fonctionnaliste, ces rivières, au profit du béton, ont progressivement disparu du paysage urbain lors de l’érection des rues et des édifices. Le simple fait de s’imaginer que ces rivières puissent être, encore aujourd’hui, présentes dans l’environnement de la ville change complètement la dynamique de celle-ci. Voilà donc sur quoi porte ce projet. Par la réalisation d’une signalétique rappelant les panneaux routiers provinciaux et les traverses piétonnières standards, nous avons créé une « traverse de rivière piétonnière » que l’on a placée à deux intersections mouvementées dans Ville-Marie. Le but de cette intervention était de conscientiser les citadins à l’existence de ces rivières disparues tout en stimulant leur imaginaire.
______________________________________________________

Équipe 

Maxime Archambault, Maxime Francourt, Andrew Schulz
Lieu
Quartier Ville-Marie

SPOTTE TON SPOT CREATION DE SIGNALÉTIQUE POUR PLANCHE À ROULETTE
La ville de Montréal prétend se faire le porte-parole de la création et de la culture, cependant elle semble penser que toutes les cultures ne sont pas dignes d’être promues. La pratique du skateboard continue d’être stigmatisée et cantonnée à des clichés d’adolescents prépubères et élément de trouble public, diurne, et nocturne. Nous pensons au contraire que le skateboard amène à la créativité, il s’approprie le mobilier urbain et transforme la ville en espace de liberté s’affranchissant de l’usage élaboré par les concepteurs et les décideurs. Le skateboard est une manière de s’ouvrir au monde, de rencontrer des gens.

À Montréal, les skateurs sont également un rempart social avec les itinérants du centre-ville. Pourquoi ne pas faire de Montréal une ville ouverte à la pratique du skateboard et considérer les skateurs comme des acteurs à part entière de la vie artistique et culturelle? Un endroit ludique et propice à l’utilisation l’architecture comme terrain d’expérimentation; une ville canevas où la création est célébrée. Nous proposons à travers notre projet de créer une signalétique nouvelle, de manière à marquer les différents «spots» de la ville. Une expérience collective où la créativité de tous est mise à profit pour redécouvrir notre ville, un projet de socialisation dans lequel nous montrerons à nos élus que nous sommes capables de travailler de concert pour réaliser nos idées sans rien attendre des promesses électorales.

Les plans du centre-ville (avenues, sorties de métro, Bixi...), qui sont des installations coûteuses et tristement ignorées, seront redynamisés à l’aide d’autocollants que tous pourront utiliser afin de compléter la carte et ainsi permettre aux skaters de localiser rapidement tous les spots. Cette initiative fera également l’objet d’une bannière 2.0, car le projet fera également l’objet d’une plateforme web où l’interaction entre les usagers sera également catalysée. Que ce soit via Facebook, Flickr et surtout GoogleMap, les usagers seront invités à marquer les différents endroits découverts afin de faciliter leur partage.
______________________________________________________




Équipe 

Alex Bédard, Grégory Côté, Claude Walsh
Lieu
Métro Berri-UQAM

RÉEMPLOI JOURNAUX
Dans le cadre de ce cours, nous avons créé un organisme fictif qui cherche à revoir le cycle des journaux dans les métros de Montréal. Différents journaux sont offerts le matin : Le 24H, Le Métro et La Presse. La majorité des individus qui en font la lecture s’en départiront en déposant leur journal dans les bacs de recyclage près des sorties. C’est là que notre projet prend tout son sens. Lors de notre cours Design: Problématique, nous avons pris conscience que le recyclage, bien que plus écologique que les poubelles, n’est pas la solution parfaite. Un phénomène plus bénéfique serait le réemploi, qui permettrait de donner une deuxième vie aux objets. Ainsi, nous avons créé un présentoir à journaux en carton kraft, que nous avons positionné près des bacs de recyclage du métro de la station Berri-Uqam à l’aide d’une structure de métal. Cette structure sert à déposer les journaux ayant été lus pour que de nouveaux usagers du métro puissent les récupérer pour multiplier les lectures. C’est ainsi que nous avons créé le slogan : ”Une seule lecture c’est bien peu! Pourquoi pas une 2e, 3e,...?”. Alors, après avoir bien cerné la ligne directrice de notre projet, nous avons créé un logo qui représente l’échange d’un journal entre deux personnes. Nous avons par la suite décliné ce dernier sur notre bac et sur nos autocollants..




 ______________________________________________________








Équipe
Amelie Haeck, Karolane Sigouin, Rachel Baril, Rafaelle Chartrand
Lieu
Pavillion Design Uqam, Sanguinet  / Ontario et Hotêl de ville / Ontario et Berri.

INVISIBLES
INVISIBLES est un projet visant à sensibiliser les gens sur la présence des arbres urbains et leurs bienfaits. Ces arbres, souvent inaperçus lorsqu’on se balade en ville, contribuent à assainir notre environnement chaque jour, sans jamais céder à la tâche. En réponse à leur dévouement, nous finissons par nous en servir comme supports à vélos ou comme simple poubelle.

INVISIBLES cherche à donner une voix aux arbres urbains pour exprimer non seulement leur existence, mais aussi les cadeaux qu’ils nous offrent au quotidien, tout cela dans le but de changer l’attitude que nous avons envers eux. À eux seuls, les arbres publics de Montréal sont estimés à une valeur de plus d’un milliard de dollars, sans compter leur valeur pour l’environnement et pour le patrimoine.
______________________________________________________


Équipe
Samantha Ste-Marie, Jana Taillade, Debora Castro
Lieu
Intervention Urbaine Signalétique Quartier Ville-Marie

NE FAITES PAS L’AUTRUCHE
Texte à venir 

______________________________________________________

Équipe
Harmonie Boidin, Marianne Carpentier, Sébastien Duval
Lieu
Coin Sainte-Catherine et Saint-Denis

LA FORÊT DISPARUE
Des arbres coupés pour sensibiliser à la disparition de la forêt urbaine.  Les grandes villes et les espaces urbains sont de plus en plus «dépeuplés» de verdure et d’arbres. Montréal n’échappe pas à ce phénomène. Nous avons donc tenté de conscientiser les gens à la disparition des arbres dans la ville par le moyen de symboles associés à l’ingénierie forestière. Nous avons choisi les rubans de marquage afin de recréer l’idée d’une forêt dont on aurait coupé la plupart des arbres. Le marquage s’avèrait donc positif ou négatif. Les rubans bleus étaient apposés sur les arbres vivants dans leurs petits 4 pieds carrés de terre, et les rubans rouges gisaient par terre près de troncs coupés.

Nous avons donc construit un socle de même taille que les carrés de terre dans la rue et y avons disposé plusieurs troncs d’arbres coupés* avec leurs rubans rouges. Nous en avons aussi disposé dans les carrés des arbres vivants. Il était possible d'y lire : « oublier ce qui n’est plus », pour appuyer la coupe et la disparition de ceux-ci. Sur les rubans bleus : « se donner bonne conscience » pour inciter les gens à pousser leur réflexion sur le fait qu’il y a très peu d’arbres dans la ville, et qu’on juge ce nombre suffisant. Enfin, par les rubans et la disposition des troncs coupés, nous avons créé une installation qui, par sa subtilité, a su attirer l’attention et en faire réagir plus d’un! Ce coin étant assez passant, plusieurs personnes ont pu bénéficier de notre projet.
* arbres morts naturellement
______________________________________________________

Équipe
Vanessa Fontaine-Ouellet, Kathleen Buenio, Annie Desrosiers, Maxime Leduc
Lieu
Coin St-Denis/Maisonneuve et Uqam

DÉGUSTATION POUR SENSIBILISATION
Dans le cadre du cours de problématique, nous avons enfilé nos mitaines de four pour proposer au petit Montréal du coin St-Denis/Maisonnneuve des muffins bourrés d’OGM. L’endroit était propice à la diversité des têtes: nous y avons rencontré étudiants, personnes âgées, sans-abris, travailleurs et magasineuses (eux). Nous avons également installé notre kiosque à l’intérieur de l’UQAM, pour comparer les réactions. Derrière nos apparences de compagnie alimentaire, l’objectif était de voir comment les gens réagiraient à la vue de cette teneur en OGM assumée. Ultimement, nous voulions exposer le problème de la non-identification des produits contenant des OGM dans les supermarchés. Parce que les effets des OGM sur la santé ne sont pas encore bien connus. Parce que nous avons le droit de savoir ce que nous mangeons.
______________________________________________________

Équipe
Sarah Bentaieb, Valérie Trudel et Vanille Windenberger
Lieu
Métro, près du campus de l’UQÀM et de la place Émilie Gamelin

VIDE TES POCHES
Dans le cadre du cours de design problématique, nous avons été appelés à « prendre position » en tant que designers graphique dans l’environnement urbain qui nous entoure. Toutes les trois, nous avons eu rapidement les mêmes opinions et regards sur des problèmes récurrents au centre-ville de Montréal et d’une manière générale sur le monde. Les thèmes qui nous interpellaient le plus en tant que citoyennes, étaient ceux de l’itinérance, de la surconsommation et du gaspillage. De là est né le projet « vide tes poches ». Le but du projet est d’inciter les gens à partager, à donner quelque chose qu’ils ont sur eux, au moment où nous les y convions, afin d’aider quelqu’un dans le besoin.

Par le biais de sacs à lunchs recyclables, la personne a le choix d’y glisser une pomme, un bonbon, un sandwich, un café, une tuque, ou quelques pièces de monnaie. Le sac devient alors le lien entre le projet et le public. C’est à travers cet élément en papier imprimé en monochromie de noir pour des raisons écologiques, que nous espérons interpeller les passants sur leurs manières de consommer et d’aider son prochain. À l’arrière du sac on trouvait un ensemble de statistiques portant à la fois sur les sans-abris, la surconsommation et le gaspillage invitant les personnes à modifier et donc améliorer leur mode de vie.

L’action s’est déroulée le 29 octobre 2013 au coin des rues Sainte-Catherine et Berri, à la sortie du métro dès 8 h 00. Endroit choisi en majeure partie pour son emplacement géographique et stratégique, à proximité de l’UQAM et du centre-ville, le flux y est très important le matin comme le soir. Le secteur est également réputé pour les nombreux sans-abris qui y séjournent. Nous voulions toucher un maximum de gens. Le projet « vide tes poches » ne réglera certainement pas les problèmes d’itinérance à Montréal, ni de surconsommation, mais nous avons du moins aidé à changer la journée de certaines personnes dans le besoin, et ouvert les yeux de certains sur de vrais problèmes sociaux.
______________________________________________________
Les projets ont été placés de façon aléatoire. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire