27.2.13

# 1395



Afpcqc  (source blogue d'Amir Khadir)
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Mon billet était resté dans les brouillons, il arrive donc avec du retard. Peut-être que vos yeux de designers graphiques critiqueront certains choix visuels ou que votre oreille n'aimera pas tellement la voix (c'est mon cas), mais au-delà de la forme, le contenu de cette capsule que vous n'avez peut-être pas encore vue, partage et explique ce que l'on sait possible et souhaitable, soit, l'accessibilité à l'Éducation pour tous, sans distinction, du primaire à l'Université, sujet sur lequel on a visiblement refusé de se pencher concrètement hier, au Sommet sur l'Éducation, et raison pour laquelle nous marchions ensemble, étudiants, profs contre la hausse, collègues du SPUQ, de Québec solidaire et citoyens de tous âges encore,  qui croient que notre société a le devoir et la capacité de soutenir la jeunesse par le biais d'une éducation gratuite. Une simple question de choix et de priorités. J'y crois autant qu'avant, que pendant ou qu'après le Sommet. Verdict n'est pas synonyme de vérité.

Il suffit de se rappeler ne serait-ce que quelques analyses et articles de l'an dernier qui le démontraient:
Iris> (Institut de Recherche) et>
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Aparté...Ce n'est pas parce que le gaz de schiste s'échappe de mon robinet que je vais l'accepter ou que le pipeline est rendu dans ma cour que je vais cesser de chercher à l'interdire, encore moins le cautionner... Les environnementalistes n'ont souvent pas meilleure presse que les étudiants.  Les arguments ou leurres financiers eux, ne sont que trop raremeent contestés. Pourquoi s'en prend-on si facilement ou systématiquement à ceux qui veillent à un monde plus juste, plus sain, plus équitable? Connaissez-vous le -bogus-? J'y reviendrai.

Pour l'Éducation c'est pareil. Il ne faut jamais cesser de croire en nos valeurs (sous prétexte que cela voudrait dire une nouvelle grève qui trouverait certainement moins de preneurs sinon les irréductibles), mais il ne s'agit pas davantage de trouver peine perdue de continuer à marcher, à dialoguer, à contester, à défendre des opinions. Bien sûr, il y a ceux qui désormais se diront que l'indexation -n'est pas si pire-.  Il y a toujours pire que soi. Il s'agit pourtant, pour d'autres, dont je fais partie, de se dire que les étudiants n'ont pas manifesté pendant plus de 6 mois, n'ont pas réussi à ce que toute une société se mobilise durant aussi longtemps, ne se sont pas donnés corps et âmes, pour que soient oubliées ces convictions, cette détermination, et que du côté de nos dirigeants on fasse valser ces objectifs, ce rêve si l'on préfère, comme d'un revers de la main.  Le sommet sur l'Éducation comportait plusieurs aspects, certes, mais en ce qui a trait aux volontés exprimées par un si grand nombre d'individus, que les étudiantes et étudiants se retrouvent avec une hausse, si minime soit-elle, au lieu de faire le choix, comme société, ne serait-ce que par un petit pas, dans la bonne direction. Vers les étudiants, vers cette éducation libre et accessible. Une baisse de ce même pourcentage, pour devenir un modèle en faveur de ce type d'accès à l'éducation, maintenant et pour l'avenir de nos enfants, n'eut-il pas ouvert la porte vers la réelle Grandeur de nos Universités? De notre vision du monde.
signé: Prof contre la hausse # 1395
La capsule qui invitait à la manifestation du 26 le disait bien:



http://www.gratuitescolaire.info/
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