12.11.17

PRENEZ POSITION 2017

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DESIGN DE SENSIBILISATION  
DESIGN DE CRÉATIVITÉ ÉCOSOCIALE 

LA VILLE COMME CANEVAS

Chaque année, dans le cadre du cours DES1210 Design : problématique, je convie les étudiant(e)s de première année à cet exercice dirigé de design de sensibilisation—design écosocial—design d'engagement, dans l'esprit de différentes interventions/installations de type guérilla urbaine, ce qui, bien qu'à plus petite échelle et suivant des paramètres légèrement différents, n'est pas sans rappeler certaines interventions de l'ATSA, ou de projets en DESS d'événement.

Appuyé par une réflexion, un suivi et des présentations issue du cours, il s'agit pour chaque équipe de sensibiliser à une réalité environnementale, sociale, culturelle ou politique, à notre environnement somme toute, en ayant la ville comme canevas d'exploration en tête. Cet exercice se veut à la fois un véhicule de questionnement, de réflexion et de design de créativité écosociale. Forme d'activisme de communication visuelle et spatiale, l'intervention, éphémère ou non, se doit d'être sans impact néfaste sur l’environnement, sans dégradation de ce dernier et nécessite un questionnement de l'approche, des matériaux, comme des choix sociaux.

Le cours vise à se sensibiliser soi-même d'abord, afin de pouvoir bien communiquer ces différentes problématiques. Ces projets de créativité engagée, visent à toucher, à témoigner, à informer. Ils sont souvent accompagnés d'une prise de conscience, de proposition de solutions, d'interaction voire, de mobilisation et semblent porter fruit chaque année. Le projet -Prenez Position- (inspiré d'un slogan Uqamien...) invite les étudiant(e)s à travailler en groupe, sur un sujet d'actualité préoccupant l’équipe.
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À NOTER :
Les équipes sont responsables de l'orthographe et de la qualité des textes de leur projet.

Merci aux membres de l'atelier multitechnique de l'École pour l'aide qu'ils apportent aux équipes de même qu'à Sylvie Champoux qui nous aide à obtenir des autorisations au sein de l'UQAM.
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Groupe 10
équipe 1







EAU DE TOILETTE

ÉQUIPE
Rosalie Deschênes-Grégoire, Sandrine Bergeron   
Béatrice Germain, Félix Langlois-Gauvin
ÉVÉNEMENT—LIEU
Installation dans la salle de bain du pavillon de design de l’UQAM

LE PROJET, LA CONSOMMATION D’EAU
En lien avec la journée internationale de la toilette qui se déroule le 19 novembre 2017, l’installation Eau de Toilette avait pour objectif de sensibiliser les étudiants de l’UQAM à la surconsommation des eaux potables qu’une toilette standard use jour après jour. Pour bien comprendre l’enjeu, le projet se déroulait dans une salle de bain de l’UQAM, là où des dispositifs d’installations menaient à réflexions. Par la mise en place d’éléments en trois dimensions, des affiches informatives et des solutions, les cabines se présentaient sous trois différents modèles de toilettes, soit l’Européenne, la Japonaise et le trou. Ainsi, suite à son choix de cabine, l’étudiant était informé/ sensibilisé sur le modèle de toilette qu’il venait de choisir. Tout en gardant un visuel simple, mais accrocheur, l’installation avait comme but de mener les étudiants à une réflexion et des gestes qui pourraient faire une différence.
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équipe 2








AZO

ÉQUIPE
Julie Queyrens, Camille Saint-Denis, Samuel Lauzon et Nicolas Favreau.
ÉVÉNEMENT—LIEU
Installation audio-visuelle de sensibilisation sur les produits toxiques de l’industrie du textile. 
Espace Diffusion, 3e étage, École de Design. 

Le projet AZO a pour objectif de conscientiser les gens, principalement les étudiant(e)s, sur les impacts environnementaux et sociaux des produits toxiques utilisés à toutes les étapes de production d’un vêtement.  Le nom AZO s’inspire directement des colorants azoïques insolubles qui sont utilisés en teinturerie textile. Le slogan “Pas juste des mots compliqués” insiste sur le fait que derrière le long mot scientifique se cache un réel danger pour l’être humain et pour la planète.

Azo utilise le concept d’une boutique éphémère fictive qui expose sa nouvelle collection 2017 au public. Les pièces de vêtements usagés sont emballées sous-vide dans des sacs en plastique recyclables. Ils trempent dans un sirop bleuté évoquant la grande quantité de produits toxiques utilisés. L’aspect des sacs veut développer un sens critique du consommateur. Dans l’objectif du concept d’une boutique, deux étiquettes sont accrochées au sac par un bout de tissus, la première révèle le nom d’un produit toxique et la seconde informe sur différentes conséquences ou des pistes de solutions. Les sacs sont pendus à des cintres présentés sur des portants.

Le garage a été choisi car c’est un lieu de passage, d’autre part il possède des infrastructures nécessaires à notre projet (rétro-projecteurs). Pour accompagner notre boutique éphémère, le lieu était imprégné du son du film The True Cost, film documentaire créé par Andrew Morgan dénonçant les pratiques de l’industrie de la mode. Le gif projeté sur le grand écran et les jeux de lumières plongeaient les spectateurs dans l’ambiance de notre marque.

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équipe 3









TRACES
 

ÉQUIPE
Mark Anthony Aguirre Oliva,
Chloé Biocca et Khaled Elmehairy
ÉVÉNEMENT—LIEU
Sanctuaire-installation sur
la pollution des rites funéraires modernes.
Situé sur le Mont-Royal.

Traces est une installation qui invite à un moment de recueillement et de réflexion, autant environnementale que personnelle, sur la mort. Ce projet veut attirer l’attention sur la pollution causée par les rites funéraires les plus communément utilisés d’aujourd’hui, tout en y proposant multiples alternatives écologiques.

Située au cœur des sentiers du Mont Royal, dans la nature, cette installation a pour intention de créer, de pair avec le lieu qui la reçoit, un sanctuaire propice à l’introspection et à l’ouverture sur un sujet qui peut s’avérer assez délicat.
L’endroit de diffusion, l’allure visuelle et les matériaux choisis veulent établir une atmosphère sereine. Ces choix s’orientent vers le minimalisme, la naturalité, l’accueil, l’espace et le silence.

De l’information sur les enjeux écologiques des rites funéraires modernes ainsi que six pistes de solutions sont partagés avec le public, par le biais de dépliants et d’échanges interpersonnels sur place. Une fois sensibilisés, les gens sont invités à contribuer à l’installation, en y ajoutant une pensée ou une inspiration au sujet de la mort. Celles-ci sont écrites sur de petits cartons qui sont ensuite raccordés à l’installation.
Le tout permet de sensibiliser et inspirer, en conscience de l’espace du public et parfois de créer un dialogue, à propos d’un sujet sensible, qui nous touche tous et dont l’échange peut être très bénéfique.

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équipe 4






MINUTES VIRTUELLES

ÉQUIPE
Laura Charette, Andréanne Gagné et Éloïse Simon
ÉVÉNEMENT—LIEU
Installation pour sensibiliser à l’omniprésence des réseaux sociaux
Parc La Fontaine

L’OMNIPRÉSENCE DES RÉSEAUX SOCIAUX,
PRENDRE UN MOMENT POUR Y PENSER.
Notre projet s’inscrit dans le cadre social et technologique de notre société. Il vise à informer sur un sujet très familier : l’omniprésence des réseaux sociaux. La population n’a pas forcément conscience de l’ampleur que ces derniers ont dans leur vie : Facebook, Instagram, YouTube, Twitter font désormais partie intégrante de notre quotidien. Un des aspects frappants de ce phénomène est le temps passé à consulter ces réseaux, autant sur un téléphone intelligent qu’un ordinateur. Effectivement, ce sont bien trop souvent des minutes, voire des heures de perdues. 

Le but de notre projet est d’établir un lien entre la « vie » sur les réseaux sociaux et la réalité qui entoure les utilisateurs. Nous souhaitons leur faire prendre conscience que ce temps passé à l’écran, aurait pu leur être plus bénéfique ailleurs. À travers cette installation, nous invitions les utilisateurs à observer une alternative plus concrète : prendre un moment pour discuter, boire un café, voir un film entre amis et les faire réfléchir sur leur utilisation. Pour les interpeller, nous avons joué avec le langage des réseaux et l’avons appliqué dans le paysage pour marquer l’omniprésence. Ces symboles se manifestent par des notifications, des alertes sonores et un message d’information. 

Les passants sont invités à regarder au travers d’une fenêtre, symbolisant l’écran du téléphone intelligent ou de l’ordinateur, afin de constater ce qu’ils pourraient être en train de faire plutôt que de passer du temps sur les réseaux sociaux. L’installation réalisée au parc La Fontaine, qui est le lieu tout indiqué pour prendre un moment pour discuter, prend position sur l’omniprésence de Facebook. Nous avons choisi ce lieu puisqu’il s’agit d’un grand espace vert, très passant, avec de nombreux bancs propices à l’utilisation du téléphone intelligent. L’interaction proposée était de faire un choix : passer 40 minutes sur Facebook, ou prendre un moment pour discuter et se faire un nouvel ami. De plus, une fois assis sur le banc, les utilisateurs étaient envahis par des notifications volant au vent et les sons qu’elles émettent. Comme quoi, même lorsque l’on choisit de les ignorer, les réseaux sociaux sont présents. 
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équipe 5







C'EST TOI?

ÉQUIPE
Coralie Girouard, Olivier Simon, Simon Roy-Dubois, Stéphanie Savard
ÉVÉNEMENT—LIEU
Installation pour sensibiliser à nos modes de transport
Rue Ste-Catherine

Dans le cadre du cours de problématique, nous avons choisi d’aborder le sujet du transport en commun. Nous voulions sensibiliser les gens aux avantages de se déplacer par un tout autre moyen que la voiture. Pour ce faire, nous avons mis en place une installation temporaire qui comprend 5 boîtes. Lorsque les gens regardent dans les différentes boîtes, ils peuvent y lire des faits ludiques sur différents moyens de transport et ainsi porter un jugement sur leur façon de se déplacer.

Nous avons installé notre projet sur la rue Sainte-Catherine puisque les gens qui s’y promènent sont nombreux et sont venus à destination par des moyens variés. En effet, nos boîtes se retrouvent près de parcomètres, de stationnements pour vélos, d’une station de métro et d’un trottoir. De plus, notre installation nécessitait une rangée de 5 arbres pour y accrocher nos boîtes, ce que nous avons trouvés sans difficultés à cet endroit. La fabrication de nos boîtes a nécessité plusieurs tests pour obtenir un résultat à la fois attrayant et fonctionnel. Nous avons porté une attention particulière aux matériaux utilisés afin qu’elles soient entièrement recyclables puisqu’il s’agit d’une installation temporaire. Pour rendre notre projet plus interactif, nous avons créé un compte Instagram ainsi qu’un hashtag pour permettre aux participants de partager leur expérience. Nous trouvions cette alternative plus ludique et moins complexe que de faire voter les gens sur place. Le #cestmoi devient alors une réponse des participants qui peuvent partager leur expérience de transport. 


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équipe 6








DiSPARITION : UNE PAR UNE

ÉQUIPE
Bolduc Sabrina, Brault Marie-Claude, You Lan.
ÉVÉNEMENT—LIEU
École de design, 3es et 2es étages

Disparition : Une par une est un projet ayant comme objectif de sensibiliser le public sur la disparition des abeilles. Les produits chimiques, les changements climatiques et la monoculture des champs causent plusieurs problèmes aux pollinisateurs. En fait, « Le sort de l’humanité est lié à celui des pollinisateurs. Et ce sont surtout des in-secte [sic], dont les abeilles. ». (Reeves H., s.d) Donc, si elles viennent à disparaitre une par une, l’être humain risque de disparaitre à son tour. Sous forme de métaphore, on invite le public à simuler la pollinisation en participant à l’échange des alvéoles. Ils doivent récupérer une alvéole problématique au 3e étage, pour ensuite, l’échanger contre une alvéole solution au 2e étage. Puis, on les invite à garder cette solution. Un geste simple qui permet de faire une différence.

D’une part, le lieu de l’installation a été choisi en fonction de la matérialité environnante et de la visibilité du lieu. D’autre part, il a été choisi grâce au lien visuel existant entre le 3e étage et le 2e étage puisque l’objectif du jeu est de retrouver la ruche pour y échanger une alvéole. Au début de l’évènement, il y avait un jeu de couleur inverser pour indiquer où placer l’alvéole choisi. Par contre, on s’est rendu compte que cela compliquait le jeu. Alors, on a changé les règles. Maintenant, ils ont la possibilité de mettre l’alvéole problématique à l’endroit désiré tout en gardant le texte visible pour éviter la confusion et qu’un participant se retrouve à garder une problématique.

Les matériaux ont été choisis puisqu’ils sont récupérables d’une certaine manière et non néfastes pour l’abeille, par exemple, de la peinture en aérosol. Alors, le choix de garder le contreplaquer naturel s’imposait. Ensuite, les alvéoles de carton ont la dimension d’une carte professionnelle pour leur donner une seconde vie après l’évènement, soit un souvenir d’avoir participé. Puis, tous les éléments de l’affiche ne sont pas numériques, mais du mix-média puisque l’abeille travaille essentiellement à la main.

Bref, ce projet a été bien reçu du public. De plus, l’interaction avec les paires a été stimulante et intéressante.

RÉFÉRENCES :
REEVES H. (s.d) Si l’abeille disparaissait.
Consulté à l’adresse suivante>


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équipe 7 







NOS VRAIES COULEURS

ÉQUIPE
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Florence Massé-Vincelette, Santiago Orozco-Urrea
ÉVÉNEMENT—LIEU
Fictif, montage photo

Dans le cadre du cours de design problématique, nous avons créé Nos Vraies Couleurs. C’est une «campagne de sensibilisation, de réflexion et de participation citoyenne», qui met en lumière nos talents de designers et communicateurs. Pour ce projet, nous visons à mettre en commun nos idées, la conception et l’action écoresponsable, dans un environnement spatial.

Pour ce projet, nous avons décidé de créer des montages photo qui ont pour but de susciter des réactions. Nous nous sommes posé une question afin de nous aider dans la réalisation de notre projet et c’est celle-ci : vous est-il déjà arrivé de faire une blague sur la communauté LGBTQIA+ en croyant qu’il n’y aurait aucune répercussion ? Pour notre projet, nous souhaitons que les gens se questionnent sur la façon dont ils se comportent et les répercussions que cela peut avoir sur ses victimes. Nous remarquons que malgré toutes les avancées des dernières années, que ce soit la légalisation du mariage de gens de même sexe, les droits sur les transsexuels et plusieurs autres actions pour qu’ils se sentent bien. Mais, il reste toujours du chemin à faire pour cette cause et c’est pour cette raison que nous avons choisi ce sujet.

Nous avons fait de la recherche afin de trouver des statistiques entourant cette communauté. Nous avons aussi parlé avec les gens de notre entourage qui font partie de la communauté LGBTQIA+. Et nous en avons retenu que dans leur quotidien, ils leur arrivent de vivre des situations difficiles. Alors, nous avons créé six montages photo avec les couleurs du drapeau (de la fierté gaie). Nous avons fait un travail de rédaction, afin de composer des phrases touchantes sur différentes situations que vivent les gens de la communauté LGBTQIA+. Nous avons cherché des statistiques en lien avec chacune des situations. Nous avons créé des silhouettes que nous avons mises dans le contexte associé aux phrases et statistiques. Les silhouettes sont aux couleurs du drapeau. De plus, nous avons choisi de les présenter dans l’ordre du drapeau et nous avons conçu une gradation à partir de ses couleurs. Aussi, nous avons fait une page Facebook ainsi qu’un profil Instagram pour nos vraies couleurs où nous avons publié différents éléments relatifs à notre projet.

Pour conclure, nous avons interrogé quelques personnes pour connaitre leurs opinions sur notre projet. Nous croyons vraiment qu’avec ce projet nous avons réussi notre mission, qui consistait à amener la population à se poser des questions sur leurs comportements et les jugements qu’ils peuvent avoir à l’égard de la communauté LGBTQIA+.


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Groupe 11
équipe 1





AMESATIS

ÉQUIPE
Jessica Gadebois, Emma Laberge, Karuna Kemrugka, Ophélie Henrard
ÉVÉNEMENT—LIEU
Kiosque de sensibilisation à la cause des produits cosmétiques qui ne testent pas sur les animaux et
qui ne contiennent pas de substances animales.

Savez-vous ce que vous vous mettez dans le visage?

Nous avons choisi de sensibiliser les jeunes de 17 à 25 ans à une problématique qui nous entoure et à laquelle nous contribuons, souvent sans même le savoir. De nos jours, les cosmétiques qui font partie intégrante de notre routine sont très souvent testés sur les animaux, afin de s’assurer qu’ils ne produisent pas de réaction allergique sur les consommateurs. Dans certains pays, la Chine par exemple, les tests sur les animaux avant la vente au détail sont même obligatoires. Tout aussi dérangeant, il y a aussi les produits qui contiennent des ingrédients provenant d’animaux et les produits utilisés dans les cosmétiques qui sont nocifs pour l’environnement. Même si l’achat de produits sans cruauté, véganes et sans conséquences pour l’environnement est une pratique de plus en plus courante, l’information présentée sur les emballages de cosmétiques est parfois fausse et les gens participent donc à la production de ces produits sans le vouloir et sans le savoir. C’est pourquoi nous avons voulu éduquer les jeunes à surveiller les certifications officielles promettant un produit qui respecte notre morale plutôt que de se fier à des inscriptions telles que “100% végane” qui ne sont soumises à aucune loi gouvernementales. Notre équipe a choisi de présenter sa recherche au Cégep du Vieux Montréal afin d’entrer en contact avec des gens de notre public cible. 

L’idée était de monter un faux kiosque de maquillage et d’attirer les gens avec une question qui les cible.: savez-vous ce que vous vous mettez dans le visage? Ils pouvaient alors manipuler nos boîtes de cosmétiques et découvrir à l’intérieur de chaque emballage un fait choquant ou une statistique et une image les informant sur la réalité des tests sur les animaux, des substances animales contenues dans nos produits quotidiens et de leurs méfaits sur l’environnement. Plusieurs personnes se sont intéressées à notre présentation, et nous avons même eu la chance de discuter avec des élèves déjà bien informés qui nous en ont appris davantage sur le sujet et sur ses enjeux. Afin que les étudiants intéressés par notre projet participent activement à la cause, nous leurs avons proposé de signer une pétition contre la cruauté envers les animaux soutenue par the Body Shop. Les étudiants ont également pu repartir avec une petite carte leur indiquant les logos sans-cruauté et végane à surveiller afin d’acheter leurs produits en toute connaissance de cause, ainsi qu’une recette de rouge à lèvre maison!
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équipe 2








FAKE NEWS


ÉQUIPE
Antoine Delval, Adèle Flannery, Luc Verreault
ÉVÉNEMENT—LIEU
Projection pour sensibiliser les gens à l’omniprésence des fake news dans leur univers numérique
Extérieur, Campus des sciences, UQÀM

Fake News est un projet de sensibilisation à la problématique de la désinformation et à l’importance de la vérification des sources, particulièrement sur les plateformes numériques.
A l’aulne d’une société dite de post-vérité, les fausses nouvelles submergent nos réseaux sociaux et moteurs de recherche, alimentées d’un côté par la crédulité des lecteurs, et de l’autre par les algorithmes de compagnies telles que Facebook ou Google. Notre démarche, bien loin d’une volonté de trouver des coupables et de blâmer l’un ou l’autre, avait comme priorité la prise de conscience individuelle : mettre le spectateur au centre du projet et de la réflexion.

Ainsi, l’installation consistait en la projection d’une vidéo d’une page Google légèrement «glitchée,» dont le E avait été renversé, et où se trouvait une fake news. A droite de la projection était placée une plaque explicative du projet, qui invitait le spectateur à devenir acteur, et à trouver la « vraie information ». Plus loin, un panneau corrigeait la fake news en utilisant le principe de la ligne rouge et de l’«autocorrect» (correcteur). Par cette installation, nous avons tenté de matérialiser le virtuel ; rendre l’habituel inhabituel, pour attiser les curiosités ; et représenter symboliquement le « parcours » que peut représenter la vérification des sources.
 
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équipe 3








LAISSE TA MARQUE

ÉQUIPE
Madison Bell, Arthur Grivel, Xavier Savage
ÉVÉNEMENT—LIEU
Installation de projection, plusieurs endroits dont l'UQÀM

Dans le cadre du projet « prendre position » nous avons décidé de s’attaquer à un phénomène omniprésent dans le monde contemporain, la publicité.
Nous sommes au point où la plupart des entreprises du 21e siècle dépensent en grande partie leur argent dans des campagnes publicitaires. On parle de montant se situant entre 10 et 40% de leur revenu annuel, ce qui est énorme, surtout en prenant en considération les sommes monstrueuses qui sont générées annuellement par ces entreprises.

Notre concept est de présenter au grand public la somme totale investie par ces compagnies annuellement dans leurs campagnes publicitaires. Ensuite démontrer ce qui pourrais être accompli de façon concrète dans l’optique de régler certains problèmes planète avec le même montant. Notre but est de prouver qu’en redirigent une partie des investissements publicitaire vers une cause sociale, peut avoir les mêmes impacts financiers positifs pour cette dernière. Nous avons choisi trois principaux domaines qui nous touches tous ; l’industrie alimentaire, l’industrie du textile et bien sûr l’industrie technologique. Par la suite trois multinationales qui selon nous représentaient bien chaque domaine. Coca-cola, Nike et Apple.

Notre procédé consistait a créer 3 affiches blanches comportant simplement le logo de chaque entreprises centré en noir. Par la suite, les affiches étaient présentées dans des lieux publiques, simulant des publicités. La dernière étape était de créer des animations comportant les statistiques de chaque entreprise donc combien ils dépensent par année en publicité et ce qui pourrait être réalisé avec le même montant. Ces informations étaient ensuite projetées en superposition avec les affiches grâce à des projecteurs.
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équipe 4



UÉNERGIE DANS MA VILLE


ÉQUIPE
Emmanuelle Desfossés, Amélie Vaillancourt, Éloïse Carrier, Magalie Chen Laberge
ÉVÉNEMENT
—LIEU
Prendre avantage de l
’énergie gratuite dans notre ville.
Entr
ée extérieure du 1000 de La Gauchetière.
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Imaginez les possibilités d’énergies renouvelables en ville.
Notre projet consiste à conscientiser la population (proposer des solutions face aux exemples de pertes d’énergie) sur la quantité d’énergie renouvelable produite par de simples activités urbaines, mais qui se perd chaque jour. Nous produisons constamment de l’énergie, que ce soit sur un vélo stationnaire, sur une balançoire, en traversant un tourniquet ou en poussant une porte tournante. Cette énergie humaine qui correspond à des milliers de watts nest malheureusement pas récupérée. Toute la population pourrait profiter de cette énergie gratuite. Les municipalités afficheraient une baisse de leurs coûts d’électricité (1) et pourraient faire profiter la population de cette énergie participative et de transition, à travers les différents lieux et services : métro, parcs, salles dentraînements, bâtiments autosuffisants, etc.

Notre but est donc de créer une installation informative sur ce sujet et de linstaller à un endroit précis où il y a une perte d’énergie renouvelable. Notre choix sest arrêté sur les portes tournantes à lentrée du 1000 de La Gauchetière et l’énergie qu'elles produisent tous les jours par la population qui les poussent.
 
INSTAGRAM
#ÉnergieDansMaVille

Contenu : Idées dendroits de récupération de l’énergie à Montréal et exemples de projets de récupération de l’énergie partout dans le monde


SOURCES

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équipe 5








La beauté c’est nous: célèbre-toi
CÉLÈBRE_TOI
ÉQUIPE
Daniel Cruz, Alexis Quesnel, Léo Hesling
ÉVÉNEMENT—LIEU
Projection intéractive diffusant le message de l’acceptation et la célebration des différences.
 
Célèbre-toi est une installation interactive sous forme de double projection. La cohérence formelle du dispositif avec la l’idéologie du projet se trouve dans le fait qu’en se plaçant devant le premier projecteur, une ombre se crée et se complète par le deuxième projecteur. L’ombre de chaque utilisateur reflète son unicité et ses différences. En installant une ambiance festive et en diffusant notre message à chaque visiteur, notre installation fut effective en transmettant ce que nous souhaitions transmettre, c’est-à-dire ; un message d’espoir et d’acceptation de ses différences.

Célèbre-toi prône un discours anti-normatif. La montée de la conformité et de la normalisation est plus que présente en 2017. La culture de masse, les algorithmes d’auto-sélection du divertissement qui vous est proposé, la montée de l’extrême droite, les dommages engendrés par la comparaison sociale sur les réseaux sociaux (Vannuci, A,. Flannery, K. M., and Ohannessian, C.M., 2017), bref, tout est mis place pour créer l’angoisse de glisser en dehors du cadre qui nous est prescrit.

L’individualisation devient alors un processus retardé et même souvent inachevé dans nos sociétés modernes. Une réelle perte d’une quête ontologique régit au sein de nos communautés. Pourtant, accepter sa solitude existentielle, son individualité et ses différences est l’une des étapes importantes vers l’actualisation de soi. Une société actualisée est une société en santé, une société active, passionnée et heureuse.
Par cette démarche, nous ne faisons surtout pas la promotion du narcissisme ou de valeurs égocentriques. Au contraire, nous faisons la promotion de l’acceptation des différences, de l’amour, du positivisme et de la découverte de soi pour tous et chacun. Célébrons la diversité, sous tous les niveaux, tant qu’elle soit bonne, proactive et progressiste.
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TERRAINS VACANTS

ÉQUIPE
Marvin Valladares, Rebbeca Gerber-Muir, Tom Tavares
ÉVÉNEMENT—LIEU
Installation pour la valorisation des logements sociaux


Le projet de terrains vagues nous est venu à l’esprit après des discussions au sujet la construction de condos de luxes un peu partout dans la ville au détriment des logements à prix plus accessibles. Quelques recherches en ligne plus tard, les statistiques parlaient d’elles-mêmes : 34,4% des ménages montréalais vivent sous le seuil de la pauvreté mais seulement 7,4% des logements sont sociaux, c’est-à-dire spécialement destinés aux personnes à revenus modestes, pendant que la majorité des mises en chantiers à Montréal sont des condominiums. Nous avons aussi découvert que les terrains vacants occupent plus de 25km² de la surface de l’île. Cette donnée nous a fait sourciller, c’est beaucoup d’espace inutilisé pendant de longues périodes et souvent au beau milieu des zones urbaines les plus denses. 

Nous étions curieux de savoir ce qu’en pensaient la population alors nous sommes allés tâter le terrain. Nous avons apporté au coin de Parc et Milton deux chaises et une table du jaune le plus vif. Sur la table, des feuilles libres arborant une question simple, ouvrant la porte à toute les possibilités : et vous? en quoi aimeriez-vous voir se transformer cet endroit? Nous avons eu droit à une myriade de réponses, parfois allant dans le sens de l’accessibilité au logement, surtout des idées originales, extravagantes, un témoignage touchant.

Nous aimerions agrandir l’échelle de ce projet, placarder nos statistiques aberrantes à la grandeur de la ville, mettre du mobilier peint en jaune un peu partout, quitte à en laisser derrière les barrières des chantiers abandonnés, toujours dans le but d’attirer l’attention et de susciter les passant à exprimer ce qu’ils aimeraient voir à la place de cet espace perdu. Nous voulons attiser leur imagination, et la nôtre...




Groupe 20
équipe 1







HOCHELAG' À MOI

ÉQUIPE
Claudia Deneault-Rouillard, Antoine Foisy Mark-Antoine Thibodeau-Breault, Élodie Trudel
ÉVÉNEMENT—LIEU
Distribution de t-shirts sérigraphiés
au Café Atomique

Hochelaga-Maisonneuve est un quartier vivant reconnu pour son ouverture d’esprit et sa diversité. Au cours des dernières années, il est devenu la cible de promoteurs qui tentent d’embourgeoiser le quartier à coups de condominiums et de boutiques à la mode.

HOCHELAG’ À MOI est un projet créé dans le cadre du cours « Design problématique » qui souhaite mettre en valeur l’identité du quartier par la distribution de vêtements sérigraphiés à l’effigie des symboles de l’éclectique arrondissement. Les illustrations qui ont été imprimées sur les chandails représentent l’esprit unique du quartier et ses lieux emblématiques, tel que l’Anticafé et le Miami Déli. La signature HOCHELAG’À MOI symbolise la réappropriation du quartier par ses habitants.

L’évènement a eu lieu au Atomic Café, un café local reconnu pour son ouverture d’esprit et son authenticité. Les gens étaient invités à venir au café et à se choisir un t-shirt arborant l’illustration qui pour eux représentent le mieux leur quartier.
Cette forme de sensibilisation a eu pour effet de donner un sentiment d’appartenance aux habitants du quartier et de stimuler les échanges en lien avec la problématique. L’évènement a donné de la joie aux gens qui ont reçu les chandails. Puisque les étiquettes étaient fait en tissu et que les vêtements étaient réutilisés, l’empreinte écologique du projet était minimisée.

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équipe 2







LA FEMME CACHÉE

ÉQUIPE
Méghan Tremblay, Cynthia Dauphin et Caroline Perrault-Fortier
ÉVÉNEMENT—LIEU
Exposition de produits féminins,
UQAM, pavillon de Design


Dans le cadre du projet, prenez position dans le cours de problématique, nous avions comme objectif de sensibiliser les hommes et particulièrement les femmes aux besoins hygiéniques des femmes itinérantes.

Cette idée s’est développée à travers le projet nommé : La femme cachée. L’ensemble de l’installation est un visuel qui attire l’attention  des passants par ses couleurs contrastées et sont jeux de « ton sur ton » qui porte à la réflexion. Les individus sont donc invités à s’informer sur  le sujet de l’itinérance des femmes et leurs besoins au sujet de l’hygiène.  

De plus, les femmes sont invitées à déposer sur la table des produits hygiéniques, qui sont pour elle des besoins de leur quotidien, alors que pour les femmes itinérantes, il s’agit de produits à coût très élevé   et difficile à se procurer.L’exposition développée dans le couloir du troisième étage du pavillon  de Design, permet de montrer aux femmes quels besoins hygiéniques,  les femmes itinérantes nécessitent. Le lieu choisi n’était pas le lieu retenu, mais il permet toutefois, une bonne visibilité puisque c’est un lieu passant. Les femmes peuvent déposer sur la table, de produits hygiéniques provenant de chez eux, dont elles n’ont plus besoin et y laisser un « tag » qui renforce l’idée d’entraide entre femmes à l’aide de citation de femmes féministes telles que Simone de Beauvoir, Elsa Dorlin et Michelle Obama. Les éléments visuels permettent de créer un univers harmonieux pour le public.

Les produits ramassés seront remis à la rue des Femmes, un organisme qui aide les femmes itinérantes à avoir des produits ainsi qu’un endroit pour se laver et se loger pour une certaine durée. La rue des Femmes est un organisme aidant les femmes dans la rue à s’en sortir grâce aux services d’accueil et de psychologie qu’ils leur fournissent. Après avoir discuté avec une femme travaillant pour l’organisme, il était important pour nous de communiquer la réelle problématique à laquelle certaines femmes sont confrontées et de transmettre des valeurs d’entraide à l’aide de l’action d’incitation à donner aux autres.


Bref, le défi était d’interpeller, de communiquer et de faire interagir les passant afin des informer sur le sujet des femmes itinérantes et de  les sensibiliser sur le fait que même si les femmes itinérantes semblent être peu présente, elles sont nombreuses et elles ont besoin d’aide.

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équipe 3






BACSAC

ÉQUIPE
Anne-Sophie Côté, Élisabeth Major
Marie-Blanche Rossi & Vanessa Ying Yi Yang
ÉVÉNEMENT—LIEU
Installation d’une boîte pour une réutilisation optimale des sacs réutilisables chez Vrac & Bocaux

Dans le cadre du cours de problématique, nous avons choisi de nous attaquer au problème environnemental 
de la sous-utilisation des sacs réutilisables vendus chez divers marchands alimentaires et commerces au détail, en remplacement du sac d’emplettes en plastique.

Ce projet est donc fait pour les gens qui souhaitent mettre un pied dans le Zéro-Déchets. Il s’agit ici de la mise au point d’un espace d’échange de sacs réutilisables dans un commerce montréalais s’inscrivant déjà dans une démarche environnementale : Vrac & Bocaux. Le but est de créer un mouvement ainsi qu’une interaction entre les gens, soit ceux et celles ayant trop de sacs et qui les auraient oubliés, ou ceux et celles n’en ayant tout simplement pas. 

Les sacs seront déposés directement par les participant.e.s souhaitant prendre part au projet dans une grande boîte en bois placée dans l’entrée du commerce participant. Par cette action simple, le sac est inscrit dans le mouvement et est accessible à quiconque le désire. Par le biais de notre projet, nous souhaitons sensibiliser un public déjà soucieux de l’environnement aux effets néfastes de la surconsommation des sacs réutilisables dans le marché québécois en réduisant le problème à la source.  En effet, un sac réutilisable doit être utilisé au minimum 131 fois pour être moins dommageable en fin de vie qu’un sac de plastique à usage unique.
 
Le lieu que nous avons choisi se situe près du centre-ville de Montréal et s’adresse principalement aux gens ayant une forte conscience écologique. Par son emplacement stratégique, soit sur la route de plusieurs grands commerçants connus et par ses convictions fortes, le commerce Vrac & Bocaux était tout désigné pour accueillir notre projet. 
Notre boîte, l’ensemble de nos communications, ainsi que notre logo présentent une force visuelle de par leur sobriété moderne et uniforme. Nous avons voulu mettre en valeur le matériau utilisé pour la construction, ici le bois, tout comme les matériaux des sacs déposés à l’intérieur.  Pour complémenter l’ambiance et adoucir le ton, nous avons ajouté du blanc et des accents de noir. La typographie est gestuelle et mouvementée, complétée par une linéale claire et facilement lisible.

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équipe 4








POUSSE-TOI

ÉQUIPE
Christina Arciero, Isadora Ayesha Lima, Jeanne Laporte, Juliette Dupont Duchesne
ÉVÉNEMENT—LIEU
Distribution de fausses contraventions et installation de légumes géants autour du Parc des Compagnons afin de sensibiliser les gens à la place occupée par les voitures en ville


Le projet #Poussetoi s’inscrit dans la lignée des initiatives comme le Parking Day afin de susciter une prise de conscience face à la place occupée par les voitures en ville. On estime qu’en moyenne 40% de l’espace des grandes villes est dédié au stationnement. 

Si l’on transformait les places réservées aux voitures entourant le Parc des Compagnons, situé dans le plateau Mont-Royal, en jardins communautaires, on obtiendrait l’espace nécessaire pour assurer la consommation en légumes à l’année longue d’environ 75 personnes.Ceci n’est qu’un exemple; si les Montréalais  modifiaient leurs habitudes de transport et se mettaient à délaisser la voiture, de nombreuses installations plus utiles à la vie communautaire pourraient être créées à la place des stationnements. 

Ainsi, notre projet consiste à placer des légumes géants en carton sur des espaces de stationnement entourant le Parc des Compagnons tout en distribuant de fausses contraventions aux passants. Sur ces tickets sont présentées des suggestions d’alternatives à la voiture situées à proximité du parc, comme l’autobus et le bixi. Toutefois, l’initiative doit venir des gens eux-mêmes, c’est pourquoi nous avons intégré une partie détachable à notre ticket de contravention sur laquelle les gens peuvent partager ce qu’ils aimeraient voir «pousser» pour remplacer les stationnements. 

Toutes les réponses ont été affiché sur un compte Instagram que nous avons créé pour l’occasion, @projet.poussetoi.
Sources: Ville de Montréal & vivredemain.fr

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équipe 5






LA[TA] DÉFINITION


ÉQUIPE
Dara Boutin, Ivana Delalija, Rose-Marie Dion, Justine Géroire 
ÉVÉNEMENT—LIEU 
Sensibilisation au harcèlement,
Couloir entre le Judith Jasmin et l'École de design

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« Ta, La Définition » est un projet ou nous espérons sensibiliser et éduquer les gens à propos du harcèlement en utilisant la définition comme élément central. Nous avons créé un court dictionnaire présenté en format double page sur 7 mots en rapport au harcèlement. La page de droite présente la définition claire du dictionnaire tandis que celle de gauche présente une définition déformée par la société. Nous voulions créer un espace de type muséal qui représente l’éducation grâce à la bibliothèque, le pupitre et la chaise. La bibliothèque se compose de livres dans les tons de turquoise rappelant la couleur officielle de la journée contre le harcèlement. On retrouve aussi, dans la bibliothèque, 3 couvertures de livres qui arborent statistiques et phrases percutantes sur le sujet. La chaise invite les gens à s’asseoir et à consulter le dictionnaire tout en étant à la bonne hauteur pour prendre connaissance des informations sur les couvertures. L’environnement ainsi créé permettait un temps de réflexion et de remise en question aux participants. Nous avons choisi de réaliser le projet dans un milieu universitaire, où le harcèlement sexuel est très présent, dans un corridor grandement emprunté par les étudiants afin de toucher une grande masse de gens. Nous voulions que les participants reviennent aux bases, à l’apprentissage du respect qui n’est manifestement pas acquis par tout le monde et qu’ils soient en mesure d’entamer une conversation sur leurs impressions en quittant l’installation. Notre projet a bien fait suite aux nombreuses dénonciations qui ont jailli sur les médias sociaux dans les dernières semaines. Cela prouve que notre sujet est toujours un problème d’actualité et que peu de solutions sont présentement disponibles puisqu’il faut réussir à combattre une mentalité dégradante. Nous espérions que notre projet invite à la réflexion et puisse éventuellement changer les approches harcelantes posées par notre génération.
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équipe 6













DANS LE ROUGE

ÉQUIPE
Vincent Hurtubise, Catherine D. Marcoux, Isabelle Parson et Geneviève St-Georges
ÉVÉNEMENT—LIEU
Performance de style sit in intitulée “Dans le rouge”

Corridor devant le secrétariat de l’École de design École de Design

Nous souhaitions sensibiliser les étudiants, les professeur(e)s et employé(e)s de l’École de design à l’utilisation que nous faisons de nos téléphones cellulaires et des réseaux sociaux.  En soi, la formule était assez simple, nous simulions une le d’attente (sièges et poteaux de le d’attente devant le secrétariat) avec une phrase accrocheuse apposée au mur “Savais-tu qu’en moyenne tu passes 4 h/jour sur ton mobile?”

Simultanément, nous avions ajouté à la porte de la salle de conférence adjacente une enseigne avec la mention “Sur Facebook. De retour dans 50 min.” Notre concept se voulait réaliste dans son approche (chaises et fi le d’attente), mais absurde au second degré. En effet, nous voulions confronter les passants à l’absurdité du temps qu’ils perdent en ligne en simulant des situations d’attente improbable. Ne serait-il pas absurde en effet d’attendre 50 minutes pour parler à un(e) professeur(e), simplement parce que celui-ci aurait choisi de naviguer sur Facebook... Ce qui est le plus troublant, c’est de penser que les enseignes ne sont peut-être pas les éléments ludiques du projet, mais plutôt les éléments réalistes de celui-ci...

Nous avons également distribué sur les portes des classes et des bureaux de l’École de design des “accroche-portes” imitant les cartes de temps de l’époque. Ceux-ci font mention des statistiques hebdomadaires moyennes de l’utilisation des applications les plus populaires (Facebook, Instagram, Snapchat, etc.).


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équipe 6














ÉQUIPE
Florence Levasseur, Vincent Lemieux, Thierry Laberge
ÉVÉNEMENT—LIEU
Échange et partage de t-shirt au café de l'École de Design.

Dans le cadre du cours de problématique, nous avons souhaité renseigner les jeunes sur la problématique de la surconsommation de textile. Les gens furent invités via une page événementielle sur Facebook à se présenter le 31 octobre au café design avec un t-shirt dont ils désiraient se débarrasser. Plusieurs affiches invitant à l’évènement furent placardées dans le pavillon de design. Chaque t-shirt apporté permettrait d’en recevoir un et ainsi de suite.

Sur chacun des emballages une mention concernant le projet et des statistiques choquantes. Les gens sont donc invités à échanger sur le sujet et à porter fièrement leur tout nouveau t-shirt. Plusieurs éléments visuels serviront à l’interaction proposée notamment 3 GIFs sur Facebook. Le lieu a été retenu en fonction de sa grande visibilité et achalandage par les étudiants de l’UQAM. Les éléments visuels sont minimaux, simples symbolisant la chaine l’échange.

Le canevas urbain nous a portés à repenser la disposition de nos T-shirts pour leur permettre un accès facile et une plus grande visibilité. Une importance fut accordée aux matériaux quant à la réalisation de notre projet, un minimum de papier (le tout se déroulant majoritairement sur Facebook) fut utilisé pour servir notre propos sur l’importance du recyclage et la minimalisation des déchets.

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