29.3.14

UNE HEURE POUR LA TERRE

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Une heure pour la terre, comme c'est peu. Une heure pour penser à elle, la terre, la nature, comme aux écosystèmes, à ceux qu'on aime et que la dégradation environnementale dont nous sommes responsables touche de plus près par de multiples formes de cancers, d'injustices, d'inéquités sociales... Cette dégradation de l'environnement -donc, de ce que nous sommes- qui est en voie d'atteindre un niveau d’effondrement (J.Diamond, L.Brown, F.Nicolino, F.Browswimmer etc.) annoncé et dénoncé par tant d'autres depuis plusieurs décennies, pendant que nous observons « la mutilation de notre merveilleux monde (ou notre monde mutilé, bien que merveilleux) » (traduction libre de -our “mutilated and yet gorgeous world” (Orr tel que cité dans Moser, 2012, p. 1). 
 Le devoir en parlait à nouveau de ce point de non-retour ce matin.

Que nous soyons conscients de cette réalité par nos propres constats, par différents sommets et informations, ou par le biais d'écrits (Moser (2012), Brown (2007), Romm (2010), McKibben (2012) GIEC, etc...), la conscience que nous avons désormais de «dépasser le pire scénario d’émissions de gaz à effets-de serres » (Moser, 2012), est scientifiquement acceptée.  Refuser cette éventualité appartient tel que le suggère l'auteur «à la propension humaine de nier ce qui nous rappelle notre mort» (2012, p.2), alimenté entre autres, par l’anxiété, la peur, la perte et l’anthropocentrisme (cette faculté qu'a l'humain (cette prétention) de se placer au-dessus de la nature, des autres espèces, de tout vivant), expliquerons nombres d'auteurs en ERE (je pense ici principalement à Lucie Sauvé), en écopsychologie, écosophie...

Une heure pour y penser ce soir. C'est bien peu, mais pourquoi ne pas en profiter pour prendre une  décision d'engagement environnemental, d'action*. Aussi humble ou modeste soit-elle.
(ou d'inaction selon le point de vue)
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