7.12.12

PRENEZ POSITION (suite)

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GROUPE 10



MUSÉE COGNITO
Équipe > Christel Voeffray / Étienne Roy-Martel / Emmanuel Marceau
Situation géographique > Quartier Latin, Montréal

«La mission du musée est de rendre justice à un certains nombre de créateurs, concepteurs, architectes ou designers qui ont imaginé et conçu des objets d’utilité publique. Ils font partis du quotidien de tout citoyen, cependant avant aujourd’hui, il était impossible de mettre un nom sur ceux-ci.»
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COURTOISIE MONTRÉAL
Équipe > Alexandre de sève / Charles Fortier / Alexandra marquis / Alex Sauvageau /
Situation géographique > Montréal / centre-ville / 45° 30’ 0” N - 73° 35’ 0”W

«Le projet courtoisie Montréal consiste en une réalisation partielle d’un projet à grand déploiement dans la ville de Montréal. En effet, l’objectif est de créer un jeu de pointage qui servira à la fois de jeu mais égale­ment d’une prise de conscience sur la courtoisie à Montréal. Plusieurs lieux ont été ciblés afin de placer nos affiches. Chacun d’eux est représentatif d’un exemple de courtoisie possible entre citoyens. Courtoisie Montréal vise à encourager les gens à être courtois et à leur apprendre combien un petit geste peut faciliter la vie commune. Il s’agit d’un mouvement interactif.»
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FRAIS D'LA VEILLE
Équipe > Fanny Desroches / Camille Monette-Dubeau / Sarah Saint-Laurent Migos
Situation géographique > Montréal / Plateau Mont-Royal / Outremont / Hochelaga-Maisonneuve / Villeray

«Démarche de sensibilisation au gaspillage alimentaire par l’établissement d’un système d’identification de poubelles commerciales dont le contenu est encore comestible.
Mise en valeur de la nourriture, de la pratique du «dumpster diving», de la ruelle. Établissement d’un réseau urbain à échelle humaine entre les commerçants, les «dumpsters» (glaneurs) divers et tous les autres consommateurs.»
(Lyne Lefebvre ajoute : voir glanage alimentaire, déchétarisme, freeganisme, gratuivorisme.)
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NE SOYEZ PAS NAÏFS
Équipe > Antoine C. Buteau / Fanny Huard / Alison Pataille
Situation géographique > Quartier Latin, Montréal

«Notre démarche étant de faire en sorte que le petit caractère qui détient l’information essentielle, soit mis au même niveau que le message de vente afin que le consommateur ait toutes les informations nécessaires, pour faire un choix en toute connnaissance de cause. Ainsi nous avons recouvert des publicités en laissant apparaître une fenêtre où l’on pouvait voir le fameux petit caractère nébuleux. Ce qui se trouvait auparavant en second.»
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JE SUIS UNE MACHINE SANS-ABRI ...
Équipe > Valérie Lalonde / Louis-Pier Charbonneau / Josée Provost-Tremblay
Situation géographique > Montréal / Coin Saint-Denis Sainte-Catherine
Changeons d’attitude face à l’itinérance

«En 2012, nous pouvons compter plus 30 000 itinérants dans les rues de Montréal et encore plus grand est le nombre de jugements portés à leur égard. En personnalisant une machine distributrice en itinérant, à l’aide d’un jeu typographique, on attire d’abord l’intérêt et la curiosité de la population montréalaise qui est ensuite portée à déposer un 25 cents dans la machine.
En ouvrant le contenu de la petite capsule se trouvant dans la machine distributrice, la personne voit d’abord que son don n’a malheureusement rien changé à la situation de la machine. À ce moment, il y a une certaine prise de conscience; la personne comprend qu’elle aurait pu faire un meilleur usage de ce petit change. Par la suite, nous invitons la population à changer d’attitude envers les itinérants en cessant de les considérer comme faisant partie du décor. De plus, la personne est informée que son 25 cents n’est pas perdu et qu’il sera versé en don à l’accueil Bonneau afin d’aider les sans-abri à se loger cet hiver. 

L’objectif de cette intervention était donc de sensibiliser la population sur l’ignorance et le malaise face aux sans-abri. Pour se faire nous avons utilisé le contraste entre la machine et l’humain ainsi que la relativité de la valeur d’un 25 cents. De plus, les personnes prennent conscience, -par le fait que leur don viendra réellement en aide aux sans-abri-, qu’un geste de leur part (aussi simple soit-il) peut faire une différence»
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QUE VOYEZ_VOUS?
Équipe > Caroline Grégoire / Colombe Huyghe / José Lamarche / Martin Gagnon
Situation géographique > Montréal

«Nous avons traité du problème de l’itinérance en montrant la vision d’un sans-abri sur le monde extérieur. Nous avons utilisé le parallèle entre le mobilier urbain et le mobilier d’une maison. Pour ce faire, nous avons créé des panneaux informatifs, qui sont placés en face des différents objets. Les panneaux sont munis d’un pictogramme ainsi que d’une fenêtre. Quelques formes sont placées dans cette fenêtre. Lorsque l’on regarde dans la fenêtre, les formes viennent se superposer à l’objet extérieur. Une grille d’aération devient par exemple un foyer, un banc devient un lit, etc. Un texte explique au bas du panneau : « Ceci n’est pas que (objet), certains d’entre nous y voient un endroit pour (action). N’y restez pas indifférent. »
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 LA VIE D’UN ARBRE DANS UN TROTTOIR

Equipe > Noémie Ross / Axel Gomez Ducharme
Situation géographique > Montréal / Ste-Catherine / Trottoir face à Omer Deserres

«Nous avons réalisé une application urbaine ayant pour but de sensibiliser le public à l’espace de terre limité attribué aux arbres plantés dans les rues du centre-ville. 1m 3 d’espace... afin de pouvoir s’enraciner, se nourrir, s’hydrater, se développer et survivre.
En sélectionnant des citations recueillies dans un article paru dans « Le Devoir », écrit par Jeanne Corriveau, nous avons simulé un cube à 3 facettes où y sont inscrits notre titre, ce que nous dénonçons et des conséquences de cette situation. Le tout est imprimé et collé sur des retailles de carton, attaché par une bande adhésive à des goujons en bois. Une série de 5 affichettes a été produite et installée l’une à la suite de l’autre.»

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PHYLACTÈRES FORESTIERS
Equipe > Mary Frances Cacciatore / Krystina Kouros / Judith Migneault
Situation géographique > Parc Baldwin, Montréal

«Les arbres des villes sont les représentants urbains des arbres et des forêts sauvages d’un peu partout sur notre planète. De la même manière que les gens qui nous sont proches sont plus susceptibles de nous conscientiser sur notre comportement, les arbres qui nous entourent et que l’on voit tous les jours, qu’on aime, qu’on trouve beaux, qui nous apportent ombre l’été et qui se couvrent de givre et de neige l’hiver pour notre émerveillement, sont plus susceptibles de nous toucher en nous parlant de leur espèce. En accrochant des phylactères sur leurs branches, nous leur donnons la parole. Soudainement, les statistiques qu’ils nous énoncent prennent une dimension nouvelle puisqu’elles sont mises dans un contexte très concret. Au fur et à mesure que l’on avance dans l’allée d’arbres, on apprend et on se questionne sur notre consommation de papier. 
Mission réussie puisqu’en effet, pendant l’installation, beaucoup de gens sont passés par le parc et, à travers les conversations, nous ont fait savoir que notre projet les interpellait et les touchait. Éveiller les consciences est le premier pas vers le changement.»
 
GROUPE 20


CRÈCHE LE CASH!
Équipe > Raymond Lanctot / Orysia Zabeida / Emilie Lavigne / Chloé Michel
Situation géographique > Montréal, McGill, Façade La Baie

« À l’origine, la fête de Noël était une célébration commémorant la naissance de Jésus de Nazareth; elle évoquait la foi et les traditions chrétiennes. De nos jours, ces valeurs originelles associées à Noël se sont diluées dans la surabondance, les cadeaux, et les dépenses. Cette fête qui a pour symbole phare le père Noël, est en fait une fantaisie imaginée par la société Coca-Cola en 1931. Delà, les esprits mercantiles ont vite su exploiter le potentiel que représentait le barbu sympathique. Combien de personnes n’ont-elles pas protesté, à un moment ou à un autre, contre cette vulgarité de la fête commerciale? Et qui n’a pas entendu parler des surenchères de dépenses qu’occasionnent les fêtes de Noël, où de nombreuses familles modestes qui en sortent gavées mais surtout endettées...
Les valeurs traditionnelles de cette célébration ont disparues. Ce vide est comblé par la consommation. L’économie de Noël est donc une partie intégrante de celle-ci. Et en cette époque, la fête commerciale a petit à petit remplacé la fête religieuse. Afin de mettre en relation cette période de surconsommation et l’abondance de décorations de Noël qui envahissent le centre-ville de Montréal à l’approche des fêtes, nous avons décidé de nous incruster tout en subtilité dans ce paysage visuel imposant. Pour ce faire, nous avons conçus des symboles de dollar à la manière de décorations de Noël. Nous les avons agencé aux décorations déjà présentes sur la façade du magasin La Baie au coin des rues Sainte-Catherine et Union. Si à chaque année, les commerçants ont l’audace d’afficher leurs décorations de Noël deux mois avant Noël c’est que l’exercice porte fruit. Ainsi, en plongeant rapidement le consommateur dans l’ambiance de Noël, s’enclenche par automatisme la propension à consommer. C’est à se demander jusqu’où l’audace serait poussée si l’halloween n’existait pas. En somme cette technique de marketing, à peine cousue au fil blanc, n’est pas si loin des vulgaires symboles de dollars que nous avons suspendus en guise de critique. »
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BIENVENUE À MONTRÉAL 
Équipe > Camille Campeau / Maude Gaboriault-Boudreau / Laurie Hallée / Sarah Cousineau 
Situation géographique > Montréal

« Dans le cadre du projet Prenez position, nous avons choisi de traiter d’une problématique relevant de la relocalisation de plusieurs communautés autochtones à Montréal. La plupart des gens vont parler d’immigration et traiter ces individus au même titre que les arrivants de pays étrangers. Or, ils n’ont pas quitté leur pays d’origine. Ils sont restés chez eux et doivent tout de même s’accommoder d’une culture qui ne leur est pas familière. Ils deviennent des étrangers sur leur terre, au sein de leur pays. 

Le message que nous souhaitons véhiculer s’adresse autant à la population montréalaise qu’aux communautés autochtones. Nous avons réalisé des panneaux indicatifs présentant l’information en français et en inuktitut. Nous les avons disposés à divers endroits dans la ville afin de mettre l’accent sur la présence autochtone à Montréal, de montrer au gens qu’ils ont leur propre culture et qu’elle fait partie de notre société et surtout, afin de montrer aux communautés autochtones que nous reconnaissons leur droit d’avoir accès à leur langue dans leur pays. »
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CHAMPS ÉLECTROMAGNETIQUE
Équipe > Jimena Aragones / Samuel Larocque / Hamie robitaille / Anne Sylvestre
Situation géographique > Montréal, Métro station St-Laurent

Voyez ce que vous traversez tous les jours.
« Qui aujourd’hui ne veut plus se passer des dernières innovations technologiques ? Ordinateur, micro-ondes, cellulaire, antenne et autres gadgets électroniques règnent dans le cycle de la surconsommation et émettent des ondes électromagnétiques. À quel point ces ondes nous affectent-elles ? De plus en plus d’études scientifiques sont menées pour le déterminer et de plus en plus de personnes se déclarent allergiques aux ondes électromagnétiques. Inspirés du conflit né de l’installation des compteurs intelligents d’Hydro Québec, nous avons choisi de porter notre vision sur l’ensemble des appareils émetteurs. 

Invisibles, inodores, non matérielles ces ondes nous traversent tous les jours. Rendant visible l’invisible nous avons imaginé un champs électromagnétique qu’il serait possible de traverser physiquement. L’intention est de confronter / sensibiliser les gens à cette présence qui affecte d’une manière ou d’une autre notre quotidien et notre santé, une présence qui provient de nos poches et qui nous concernent tous. L’installation a pris place aux côtés du métro Saint-Laurent, en plein coeur de la métropole, là où les gens urbanisés affluent, travaillent, magasinent et baignent dans la technologie. Après avoir traversé le champs, beaucoup sont restés surpris par les statistiques, mais aucun n’a voulu nous donner son cellulaire. »

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HYDROPOLES
Équipe > Yan Kaczynski / Emmanuel Beaudry
Situation géographique > Montréal / Vieux-Montréal / Vieux-Port

« Le but du projet consiste à sensibiliser les citoyens au sujet du changement des niveaux des océans, résultat direct des changements climatiques déjà entamés. Assurer une intégration cohérente du montage dans l’environnement était un aspect important du projet pour traduire l’idée que les changements seront élément de notre quotidien dans un future proche. Pour transmettre l’information rapidement et assurer un lien avec le sujet de l’eau, nous avons opté pour une échelle limnimétrique comme support, celle-ci étant bien présente dans le milieu marin. Les métropoles indiquées sur les panneaux présente les villes nord-américaines les plus touchées par ces changements. Garder une proximité géographique permet au passant de s’identifier plus facilement à la cause étant des villes déjà bien présente dans leur culture. »


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TRANSPHOBIE
Équipe > Sarah Kassi / Sophie Lalonde-Sauvé
Situation géographique > Montréal / 1981 Avenue McGill / Face à la sculpture “Les Illuminés”

« Notre projet est inspiré d’un jeu pour enfant et vise à sensibiliser à la violence liée à la transphobie. Il s’agit trois
boîtes rotatives qui peuvent être agencées pour former un être humain de genre indéfini basé sur les corps d’un
homme et d’une femme. »
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IL NOUS RESTE
Équipe >
Stéphanie Forget / Benoît Marcotte Girard / Mélissa Gauthier 
Situation géographique > Montréal / Quartier Latin / Feux Angle Sanguinet-Maisonneuve


« Ce projet souhaitait mettre l’accent sur l’urgence de la situation écologique dans nos dépotoirs. En effet, les recherches effectuées estiment que la biodégradation d’objets d’usage quotidien (bouteilles et sacs de plastique, cannettes d’aluminium, couches jetables, mégots de cigarette, etc.) dans les sites d’enfouissement peut prendre des dizaines, voire des centaines d’années. D’autres recherches démontrent que le Canada jette aux ordures des dizaines de millions de tonnes de déchets par année, remplissant très bientôt les sites d’enfouissement à pleine capacité. 

L’un des objectifs de cette démarche était de sensibiliser le consommateur, plus précisément au comportement qu’il adopte une fois le produit consommé. En effet, les produits étant généralement offerts suremballés, le consommateur n’a souvent d’autre choix que de disposer de l’emballage une fois sa consommation du produit terminée. Un autre objectif de ce projet était de valoriser, entre autre avec le choix des matériaux utilisés (carton recyclé, craie en aérosol), le recyclage et les choix responsables pour l’environnement. Une fois le projet terminé, le carton se retrouvera au recyclage et la craie en aérosol aura été lavée par la pluie.

Ici, la dénonciation prend la forme d’une bombe, créée à partir des secondes décroissantes qu’il reste aux passants pour traverser la rue, affichées sous les feux de circulation. Quatre cartons et des pochoirs composent cette installation. Un carton affiche « Il vous reste », un autre carton, situé à côté du panneau montrant le nombre de secondes restantes, affiche 00 (compte à rebours d’une bombe), un troisième carton pose l’ultimatum « pour amorcer le changement », en faisant référence au jeu de mot « désamorcer une bombe » et finalement un dernier carton, posé sur un poteau adjacent, montre des faits sur la biodégradation de certains produits en terme d’années qu’il en prend pour les décomposer. Au sol, la traverse piétonnière sert de diagramme montrant une pile de déchets, avec à sa gauche le nombre de tonnes aboutissant dans les dépotoirs canadiens chaque année.
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ÉTENDUE SUR LA CONDITION FÉMININE
Équipe > Danielle Bouchard / Karine Bond / Amélie Martel 
Situation géographique > Montréal / Place Émélie-Gamelin / angle Berri, De Maisonneuve

Dressant une liste d’évènements sur la condition féminine au Québec  sur environ 100 ans et par la mise en comparaison de certains évènements entre eux, nous avons creusé  le fossé qui les sépare pour nous permettre de constater, d’une part,  le progrès qui a été fait, mais aussi celui qui reste à faire. Nous avons pu également constater, à l’occasion, des situations alarmantes, des inégalités flagrantes et même des situations de régression quand à nos droits acquis.

Quel meilleur moyen de nous pencher sur l’étendue sur un tel sujet que de le faire d’une façon littérale…Nous avons choisi de sortir nos cordes à linge et d’y étendre nos idées, comme si nous y étendions notre linge. Nous utilisons ce symbole comme celui de  l’intimité du ménage exposé au public et nous en détournons l’usage.

La corde à linge c’est aussi le symbole des quartiers populaires, c’est pourquoi nous avons fait notre installation au parc Émilie-Gamelin situé au cœur de la ville. De plus, ce parc a été nommé en l’honneur d’Émilie Gamelin, une religieuse née à Montréal, en 1800, et qui a participé à améliorer la cause des femmes.

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